Post on 02-Apr-2016
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SOMMAIRE • INHALT
P. Beat Ambord Candide Moix
Vom Ethos des katholischen Lehrers Où en est l'éducation dans nos écoles du Bas.Valais ?
Partie pratique - Praktischer Teil Communications - Mitteilungen
RENSEIGNEMENTS· HINWEISE
« L'Ecole valaisanne» paraît à Sion au début de chaque mois. Die «Walliser Schule» erscheint in Sitten zu Beginn jedes Monats
Edition et administration } Herausgeber und Verwaltung -
Département de l'Instruction publique, Sion Erziehungsdepartement, Sitten
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Rédaction:
MICHEL VEUTHEY
Office de l'enseignement
SION
Redaktion:
Prof. ERNST SCHMIDT
Schulinspektor
BRIC
Tel. (028) 31516
LJECOLE VALAISANNE REVUE PEDAGOGIQUE
POUH L'ECOLE ET LA FAMILLE
PARAIT CHAQUE MOIS
1re ANNEE . N° 5 SION, LE 1er MARS 1957
W A L LIS ERS CHU LE ZEITSCHRIFT FüR JUGENDBILDUNG
IN SCHULE UND ELTERNHAUS
ERSCHEINT MONATLICH
1. JAHRGANG . Nr. 5 SITTEN, DEN 1. MARZ 1957
LA MESSE, SOURCE D'l!NITE MICHEL VEUTHEY
Unser christliehes Leben leidet oft untel' Zersplittenmg der aufnehmenden und gebenden Kriifte - aueh bei den Kindem. Alles sollte ausgehen von und zuriiekkehren zu einer ge· meinsamen QueUe. Wir finden sie im hl. Messopfer, das wir dem [Cinde in diesem Sinne lebensnah erkliiren und zum teilnelunenden Erlebnis werden Lassen : aIs Beziehung zwisehen religioser Unterweisung und der V ormesse; die '0 pferung von Wein un.d Wasser aIs Symbol aueh unserer personliehen Hingabe, die das ganze tügIiehe Leben wnsehliesst; Wando Iung und Kommunion als Z eiehen der Weltkirehe, deren lebendige Glieder wir sein sollten ; und dann der innere Zusammenhang zwisehen dem privaten und gemeinsamen, liturgisehen Gebet in der hl. Messe, das in wunderbarer Weehselwirkung steht. Die Überzeugung, dass das hl. Messopfer der Kernpunkt unseres ehristliehen Lebens ist, heisst uns alles unter· nehmen, um es aueh dem Kinde aIs jene Quelle zu zeigen, von der alles ausgeht und Zlt
der alles zuiüekkehrt, weil sie alles eint und verbindet.
Notre vie chrétienne court souvent le risque de se disperser dans la multiplicité des objectifs qu'elle poursuit. Ce danger guette également notre jeunesse. En effet, les que,stions religieuses se présentent tour à tour à l'esprit de nos enfants sous les aspects du catéchisme à appr~ndre, de l'histoire sainte, de la messe, de la prière familiale ou scolaire, de la communion, des sacrifices à faire parce que c'est le Carême, des activités missionnaires, des diverses œuvres paroissiales qui, dès le plus jeune âge, habituent garçons et filles au tourbillon très à la mode des réunions et des assemblées.
Les enfants semblent peut-être à l'aise en chacune de ces activités. Mais si l'on veut garantir l'essentiel, il importe de leur faire prendre conscience de l'unité d'une telle mo-saïque.
On peut sans doute leur rappeler qu'il s'agit toujours d'assurer leur développement spirituel. On peut leur parler fréquemment de l'Eglise et des diverses zones de son rayonnement. Il semble bien pourtant qu'un tel souci d'information théorique soit insuffisant. la notion d'Eglise - avec E majuscule - risque d'être bien abstraite, et donc incomplète.
La meill~ure façon de garantir cette acquisition du sentiment de la vie de
. l'Eglise est sans doute une participation effective à la messe. On peut certainement concevoir une présentation du sacrifice de la messe qui soit à la portée d~s enfants. Des expériences nombreuses ont été réalisées dans ce domaine et nous signalerons volontiers, si l'on s'y intéresse, la documentation relative à ces essais: on réussira certainement mieux si l'on sait profiter de l'expérience des autres.
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Sans vouloir entrer dans le détail technique et pratique d'une telle présentation, nous essaierons de résumer l'esprit dans lequel elle doit être en
treprise. Si l'on veut que les enfants pren
nent l'habitude de participer à la messe, il faut que la messe devienne pour eux le centre commun de leurs diverses activités. Elle est évidemment la source de leurs activités religieuses. Rappe,lons d'abord simplement les relations qu'on peut établir entre les cours d'instruction religieuse et la première partie de la messe, consacrée anciennement à l'instruction des catéchumènes et seule ressource actuellement, avec le sermon qui la complète, pour l'instruction d'une grande partie des adultes. A ce début de la messe consacré à l'évangélisation, on peut rattacher aussi les diverses formes d'activités missionnaires qui sollicitent les enfants: toutes ne concourent-elles pas à procurer aux païens la révélation de cette Bonne Nouvelle que nous enseigne l'Eglise au commencement de la messe?
L'offertoire est sans doute pour les enfants la partie la plus concrète du divin Sacrifice. Il peut susciter en effet de multiples rapports entre la messe et les aspects les plus divers de la vie chrétienne.
Il suffit pour cela d'expliquer aux enfants le symbole de la goutte d'eau qui s'unit au vin comme, dans le Christ, l'humanité s'est unie à la divinité pour notre Rédemption. L'Eglise nous invite à unir l'humble part de notre offrande aux mérites infinis du Christ s'offrant sur la Croix.
Il ne sera pas difficile de faire comprendre à l'enfant que cene petite goutte d'eau versée dans le calice représente tout son être qui se donne, avec son âme et son corps, ses joies et ses peines, ses difficultés, ses .travaux scolaires, ses sacrifices, ses soucis actuels et ses préoccupations d'avenir. S'il est habitué à faire chaque matin l'offrande de sa journée, il faut qu'il prenne clairement conscience, comme la formule traditionnelle l'y invite, de l'union qui doit s'établir entre cette prière et l'offrande de l'autel. Il importe enfin que' l'enfant s'habitue à profiter de l'offertoire pour faire librement et généreusement un effort pour oublier tout ce qui peut l'opposer à ses frèl'es et sœurs ou à ses camarades, en appliquant concrètement la parole du Christ: «Va d'abord te réconcilier avec .ton frère et viens ensuite présenter ton offrande ». Si "on sait rendre vivante cette notion de l'offrande, les enfants réussiront à pénétrer profondément, par ce qui les touche de très près, dans le mystère de la messe.
La compréhension de la consécration et de la communion sera peut-être plus difficile. Elle sera néanmoins d'autant plus accessible que l'enfant se sentira mieux engagé lui-même dans le sacrifice. On rattachera à ces deux parties la notion de catholicité de l'Eglise, en montrant comment le Christ s'immole sans cesse, dans le même sacrifice, à toutes les heures du jour, dans tous les pays du monde. Ce sentiment deviendra encore plus vivant si l'on sait créer, par la prière
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et le chant collectifs, l'unité entre les assistants.
les initiateurs du renouveau liturgique actuel ont bien compris l'importance pour les fidèles des éléments sensibles de notre liturgie. A plus forte raison ces éléments doivent-ils parler à l'intelligence des enfants. Une participation active est certainement la garantie la plus sûre de leur participation intérieure aux cérémonies. Il faut cependant se garder, en montrant l'importance des gestes et des attitudes extérieurs de la prière, de négliger l'essentiel, cette adhésion intérieure sans laquelle la plus belle liturgie perd toute valeur. La comm'union permettra précisément de donner à l'enfant l'occasion de développer en lui le sens de la prière mentale Iibre
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de la méditation, du dialogue personnel avec le Christ. Signalons en passant la nécessité de lier l'idée de la
communion à celle de la messe, une messe sans communion étant incomplète, une communion ayant son sens pleinier si elle est liée au Sacrifice.
Gardons-nous donc bien d'établir une barrière étanche entre prière personnelle et prière collective, car toute oraison intérieure doit s'unir à la prière de l'Eglise, et toute prière collective tire sa valeur de l'engagement personnel de, chacun des participants.
On nous dit bien souvent que la messe est le centre de notre vie chrét~enne. Si nous le croyons vraiment, nous chercherons à y grouper effe\Ctivement toutes nos zones de pensées et d'activités. Une telle réunion est tout aussi nécessaire aux enfants. Nous aurons exercé sur eux une précieuse influence quand nous les aurons aidés à acquérir ce sens de l'unité de leur vie chrétienne.
L'EDUCATION DANS NOS ECOLES PRIMAIRES, résumé de l'article de la page 177. Nous avons publié dans notre numéro 4 une étude relative à l'éducation dans nos écoles du Bas-Valais (p. 146). L'article pub'lié dans ce numéro se rapporte au même problème, étudié dans le Haut-Valais.
L'auteur précise d'abord ce qu'il faut entendre par «éducation », montrant l'importance de la formation du cœur et de la volonté. Cette éducapion est plus importante pour la vie que les connaissances scolaires. Education et instruction devraient d'ailleurs être solidaires. En réalité, l'aspect concrètement mesurable des progrès scolaires les mettent tJrop souvent au premier plan. D'autre part, les préoccupations 7natérieizes semblent gêner parfois certains maîtres, les privant de cet enthousiasme qui devrait animer des éducat'ew's : mission, et non simple profession. Si la collaboration entre les autorités scolaires et le personnel enseignant est en général assez bonne, celle qui devrait coordonner les efforts de l'école et ceux de la famille laisse souvent à désirer; des réunions communes ont cependant ét'é réalisées avec succès en que:ques endroits. En dehors des hew'es de classe, le personnel haut-valaisan para,ît s'occuper mieux des enfants que celui du Bas-Valais. Par contre, les aspects matériels de l'éducation - politesse, ordre, propreté, loyauté - sont enCOre trop négligés. L'auteur termine par des considérations relatives à la formation religieuse et morale de nos enfants. Nous recommandons vivement la lecture de cet article. Au fond, la situation est assez semblable dans les deux parties du canton. Ces considérations gardent donc toutJe leur valeur.
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S tand unserer V oIksschulen
Hinsicht . In erzieherischer
JOSEF INDERMITTE, Schulinspektor
Untel' Bildung verstehen Hunderte von «Gebildeten» nicht viel mehr, aIs dass man die Nagel gl.lÎ pf'lege, class man tadellose Handsch.-uhe trage und dass man nicht mit dem Messer esse. Merkwürdig, dass gerade diese GeistesarnIen es nicht f assen konnen, wenll man sagt, es gebe noch etwas Hoheres aIs diese Bildung. Andere wo'llen untel' Bildung nul' die Verstandesbildung verstehen; sie glauben, das Vermitteln 'lmd Eintrichtern von 1110glichst viel Wissen sei die Hauptauf gabe der Schule; es müssten aus den Schülern Geistesakl'obaten gemacht werden. Lange nicht aUe denken darau, dass die Schule den ganzen Menschen erf assen muss, dass a'lso nicht bloss der Verstand dur ch Vermittlung von Wissen, sondern vielmehr der Wille 'lmd das Herz durch Weclnmg der Tugenden 'lmd durch Bekampfung der Fehler und Laster
. gebildet werden müssen. Diese Bilclung aber heissen wir Erziehung. «Wenn man stets nul' den Kopf bildet, den Willen aber ungebildet Hisst und das Herz vollends verbildet, clann muss der Mensch entweder zum Krüppel werden oder in Stücke gehen ». (A. Weiss).
Es ist deshalb sehr zu begrüssen und wir sind der Redaktion der «Walliser-Schule» dankbar, dass diese Frage in unserer neuen Zeitschrift aufgegriffen 'lmd festzustellen versucht wird, wo wir eigentlich in un-
sern V o'lksschulen mit der Erziehung stehen. Leute, die etwas gelernt haben, sind nicht zu verachten. Konnen sie das Gelernte auch verwerten, unI so besseI", Verlassen kann man sich aber n'lU" auf die, die selber etwas sind. Und das sind nul' jene, die ihrer selbst machtig, d. h. die gut erzogen sind. Ein Volk solI gewiss etwas Gesundes 'lmd Ganzes sein. Sind aber seine sit .... lichen Eigenschaften verdorben, dann konnen seine übrigen Fahigkeiten und Fe!·tigkeiten nicht bloss nichts nützen, sondern es verwandelt sich alles, Reichtum, Wissen, Geld, Kriegstüchtigkeit und Macht, in Verderben für sich und die Welt. Den Beweis liefert die heutige Zeit durch die überbetonung des MaterieUen und der Technik.
lst es nun notig zu zeigen, dass unsere Volksschule gerade in erzieherischer Hinsicht so vieles zn leisten hat ? Nicht das ist der Zweck diesel' Ausführungen, sondern festzusteHen, ob sie tatsachlich viel leistet. Die Feststelhmgen sind das Ergebnis einer Umfrage bei den massgebenden Schulbehorden, stützen sich deshalb auf realen Untergrund und verfolgen den Zweck, hier noch vermehrt einzusetzen, weil die Erziehtmg entschieden noch viel grossere Bedeutung hat aIs der Untel'l'icht: Es gibt Menschen, mit Wissen volIgepfropft, sogenannte Wissensschwamme, die aber bei der ersten besten Zugluft des Lebens ihr Wissen aus-
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tropfen lassen und arme Tropfe werden, d. h. sich im Leben nicht hewahren, wahrend andere, vielleicht mit weniger Wissen , aber dafür gut erzogen, ihren Nlann steHen.
Der Initiant dieser Untersuchung hat das Prohlem in Form von Fragen gestellt, die lner auf Grund der Umfrage z':lsammengefasst und soweit aIs moglich beantwortet werden sollen. Erschopfende Behandlung ist aber nicht moglich, weil d.1e Floagen weitschichtig und die ortlichen Verlüihnisse von einander verschieden sind.
Frage 1 : «M essen unsere Sclml-° kommissionen und unser Lehrpersonal im Oberwallis der Erziehung der Schuljugend genügende BedeutunlJ bei und wie werden Erziehung und U nterricht koordiniert ?
Der Schreibellde hat letzthin anHisslich einer Schu;lhausweihe in Gegenwart des hochwürdigsten Bischofs und zweier Staatsdite die Ansicht vertreten: «Wir haben viele gute Lehrer, wir haben aber noch zu wenig Erzieher ». Die hohell Instanzen haben nachher dem Sprechenden zugestimmt. Das sei nicht 'des Rühmens wegen gesagt, sondern mll darzutun, dass die Behauptung der Gr"lmd'lage nicht entbehrte.
Was die Schulk.onmnssion und hesonders ihren Prasidenten betrifft, wird im aUgemeinen gut für die Erziehtmg gesorgt. Die Schulkommission besteht in der Regel aus 3-5 Mitgliedern ; in grossern Orten sind es auch melu. Der Pfarrgeistliche ist von Gesetzes wegen Mitglied der Schulkommission, meistens ist el' aucn Schulprasident. Mancherorts ist es, jedoch der Schulprasident allein, der Last tmd Hitze des Tages zu tragen hat. Die andern Komnlissionsmitglieder glanzen da tilld dort durch Abwesenheit, sei es durch zn grosse
Geschaftigkeit, oft begründet durch Arbeit, manchmal auch aus Mangel an Kenntnis, nicht sehen aber durch Interessel03igkeit, in Einzelfallen wohl auch aus dorfpolitischen Gl°ÜU. den. Ein Teil des Lehrpersonals ist sich der Bedeutung und des Wertes der Erziehung bewusst, steUt viel. leicht aber doch zu sehr auf das ab, was bei lnspektionen und Prüfungen « handgreiflich» gemessen und be· wertet werden kann, und das ist seiner Ansicht nach das reine Schulwissen. Dadurch geraten die Erzie· hungsfragen tilld deren Losung ins Hintertreffell. Erziehung und Unterricht soUten organisch miteinander verbullden sein. J ede Unterrichtsstunde soUte direkt oder indirekt auch der Erziehung dienen. ~Tie oft hat der Lehrer z. B. im Geschichtsunterricht Gelegenheit, gesunde Va. terlandsliebe zu wecken, den Kindern Treue, Tapferkeit tilld Hilfsbeloeitschaft ans Herz zu legen. In jedem Fach aber konnen Hinweise auf Ar. beitsamkeit, F ,1 e i s s, Sparsamkeit, Gründlichkeit, Ehrlichkeit und andere Tugenden gemacht werden. Aber bei diesen Hinweisen soIlte es llicht bleiben, sondern die Kinder müssen zu diesen Tugenden durch haufiges Üben erzogen werden. Vielerorts geschieht es ; wo es unterlassen WÜ'd, moge man wenigstens versuchen, einen Anfang zu machen. Dann ware schon viel erreicht. , .
Frage 2 : Hat unser Lehrpersonal Ihres Erachtens jenen 1 dealismus, den der Lehrberuf für Erziehung und U nterricht braucht? Erfüllt es seine Berufspflichten mit Freude und Hingabe, oder nur als eine Art Gegenleistung für das Gehalt ?
Die Antworten unterstreichen fast einheIlig, dass bei unserm Lehrp ersonal noch viel Idealismus, opferfreudige Hingabe zum Beruf und edle Gesinnung vorhanden ist, beÎln alteln
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Lehrpersonal zum grossten Teil, aber auch unter den jüngern Lehrerinnen und Lehrern. Bei einelll kleinen Teil scheint jedoch auch etwas MaterialisJUus Einzug gehalten zu haben. Selbstverstandlich muss der Lehrer entlohnt sein und recht entlohnt werden. Bei der heutigen Besoldung, von der wir keineswegs sagen, dass sie zu hoch sei, wo wirklich gearbeitet wird, und wir gonnen sie deln Lehrpersonal von ganzen Herzen, besteht vielleicht doch die Gef ahr, dass· fillanzielle Rücksichten den Lehrerberuf wiihlen lassen. SoUte man nicht bei der Aufnahme in die Normalschule und in derse1ben vermehrt neben Fahigkeit, Eigntmg und Leumund die Freude am Lelnbe· ruf, den Idealismus und die op ferfreudige Hingabe und Liebe zum Kind festzusteUen suchen, da mit der Eindruck des ausschliesslichen Brotverdienertums vermieden werde? (Diese Vorschliige werden bereits seit J ahren verwirklicht, soweit dies moglich ist. Die Auslese des Lehrpersonals ist aber ein viel schwierigeres und delikateres Problem, aIs es der Aussen stehende in der Regel annimmt. Die Red). Irgendwie hat unser Volk aus an den Zeitungsartikeln tilld Diskussionen um die Schule und cleren Verlangerung, in weI chen Aus ... einandersetzungen des Guten vielleicht fast zu viel geschehen ist, herausgespürt., dass man zuelost die verbesserte Existenz des Personals und clann elost die Verbesserung der Schule un Auge habe. Ist nicht da, wenigstens zmn Teil, ein Grund, warum viele Leute si ch mit der Verliingerung der Schulzeit immer noch nicht befreunden konnen? Für die Berufsfreudigen spricht der Umstand, dass sie mit den Kindern gern und untelnehmtillgslustig etwa ein Weihnachtstheater aufführen, dessen Einübtillg vonl Lehrer viel Hingabe, Geduld und Ausdauer fordert, dass sie
den Kindern bNdende Unterhaltungslektüre verschaffen, - vielleicht sogar aus eigenen finanzie11en Mitteln -, oder dass sie sich im Verein mit den Schulbehorden von Eifel' um das Gelingen einer flotten Schuheise kümmern.
Frage 3: W ie gestaltet sich die Zusammenarbeit zwischen Lehrpersonal und Schulbehorden und Elternhaus in erzieherischer Hinsicht?
Hier muss man gut unterscheiden zwischen 1. Zusammenarbeit des Lehrpersonals und der Schulbehorden, 2. Zusammenarbeit von Elternhaus und Schulbehorden und 3. EIternhaus und Lehrpersonal.
Die erstere ist durchwegs gut. Zwei Inspektoren heben das besonclers hel'VOl'. Man pflege diesbezüglich eine ganz freimütige Aussprache und sage ganz offen, was man gel'ne habèn Inochte. Schwierigere Falle würden miteinander besprochen. Das soIlte aber überall so sein. Was aber oft sehr zu wünschen übrig lasst, ist die Z usammenarbeit zwischen E'l ternhaus und Schu~behorde einerseits und Eltern tmd Lehrpersonal anderseits. Meistens kommen sie überhaupt nicht zusammen, ausser wenn es eine Schwierigkeit zu behandeln gibt und auch dann wahlt man oft noch den sclniftlichen Weg. Viele Eoltern sind von der Meinung nicht abzuhringen, dass ihr Kind unf ehlbar sei, es sei ausgesch'lossen, dass es jemals etwas ansteHen konnte, auf jeden FaU glauben sie, es sei das gescheiteste. Dazu kommt, dass Eltern über Lehrpersoual und gelegentlich auch über die Schulbehorden schimpfen und sie VOl' den Kindern und erwachsenen. Leuten herunternlRchen. Nehmen wir an, das seien Ausnalunen, so ist es doch seIn schade um diese einzelnen Kinder. Die Erfahrung zeigt, dass solche Eltern früher oder spater von ihren eigenen Kindern die Früchte
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einer sQlchen Aussaat ernten lnüssen und das sind dann gal' saur~ Früchte . . Auf jeden Fan gahnt an manchen Orten ein ziemlich tief el' Graben zwischen Elternhaus und Schule. Hierher gehort das ganze Kapitel über Schulfreund und Unfreundlichkeit unseres V olkes. Deutlicher konnte man die UnEreundlichkeit (die wir aber doch nicht verallgemeinern wotlen) nicht mehr darstellen., aIs es letzthin ein Schüler getan hat. Gab da der Lehrer aIs Aufsatz: «Mühen 1md Strapazen des Winters ». Der Schüler zahlt das lnühsame Holzen auf, aIle die Arbeiten, bis das Holz im Ofen bl'ennt . dann das Misten und l\1isttragen und schreibt am Schluss wOI'-rlich: «Die grosste Plagerei aber ist die Schule ». Tableau!
Man schlagt Eltenlabende und Versanullihmgen VOl', die diese Kluft über brücken sollten. An einzelnen Orten hat man sie gehalten. Der Erfolg war gut oder auch weniger gut. Bei richtiger Organisation, V orbereittmg und Leittmg derselben und VOl' allem bei gegenseitig gutem Willen und ausschliesslicher Sorge um das Kind und dessen Erziehung ware das si cher ein Mittel zunl Fortschritt. Wenn man aber Kleinlichk.eit, Stansinn und Rechthaberei 1md ahnliches in diese Versammlungen bringen will, dann wÎI'd man sich eben eher VOl' solchen Veranstaltungen hüten müssen.
Frage 4 : Schenkt das Lehrpersonal den Schulkindern auch ausserhalb des Schulhauses, Z. B. in der Kirche oder in bezug auf Einhaltung der vorgeschriebenen Lernzeit seine Au!merksamkeit?
Das scheint bei uns doch noch bessel' zu sein aIs Îln Unterwallis, wo Candide Moix in der letzten Nummer der «W alliser SclnIle» kurzerhand antwortet: En génél'al, non, aber
eine Ausnahme macht für das jün. gere LehrperRonal, da·s auf Grund des Pf adfinderwesens auch für die Schule und Erziehung me1u auf. bringe. In der Kirche ist das Mit. machen des Lehrpersonals bei der hl. Messe fast überall gut. Viele Lehrer und Lehœrinnen haben mit den Kindern eine Singmesse geübt. Sie singen auch das Requiem und bei Segensandachten das Tantum er. go und viele andere Lieder an el'sten Freitagen. Sie sind so denl SeelsOl'ger und der Pf arrei eine willkomnlene Stütze und Hilfe, besonders dort, wo der Kirchenchor bei sol chen Gelegenheiten nul' in 2-3 Personen oder überhaupt nicht besteht. Für die Kinder se'lbst ist das gewiss eine reHgiose Erziehung von nachhaltiger Wirkung. Auch zum Sakramentenempfang erscheinen viele Lehrpersonen mit den Kindern und geben das gute Beispiel. Sogar die tagliche Kommunion findet bei einigem Lehrpersonal eine erhebliche Forderung. Anders ist· es beim abendlichen Rosenkranz, bei dem das Lehrpersonal manchmal fehlt. Anders auch hinsichtlich der Aufsicht für den Abendausgang. Es gibt Schulkommissionen 1md Gemeindebehorden, die das Ausgangsverbot nach einer bestimmten Zeit festgesetzt haben, etwa nach dem Rosenkranz oder Angeluslauten. Das Lehrpersonal hat das Recht und die Pflicht, die schuldigen Übertretel' diesel' von der Schul- und Gemeindebehorde erlassenen Verordnungen zn strafen und zwar in deren Auftrag. Solche Massnahmen wirken. W 0 aber das Lehrpersonal abends heimgeht (die heute allgemein guten Verkehrsverhaltnisse ermuntern es dazu) und wo Lehrpersonal an allen freien Tagen vom Schulort abwesend ist, müssen natürlich die Aufsicht und damit die ErzieIllmg leiden. Da kommt es daIm VOl', dass Schulkinder besonders in den letzten Schuljahren bis spat
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in die Nacht Z. B. schlitteln und sich in den Gassen herumtreiben, was oft grosse Nachteile sowohl für Schule aIs auch für die Erziehung mit sich brÏngt. Freilich sollte luer in erster Linie das Elternhaus zum Rechten sehen. Verstandige Eltern tun es }Vohl. Doch die Zahl derer, die immer eine Ausrede haben, wird grosser und manche Eltern erlauben und befüI'worten das Mitnlanchen ihrer Kinder in Vereinen, wie Musikgesellschaften, Sportkluhs und dem heute an 1'0-mische Zeiten gemahnenden Eishockey. Stand da letzthin in einer unserer Zeitungen wortlich : «Das Publikum raste und tobte vor Freude ». Das erweckt auf aIle Falle den Eindruck, dass heute der Sport das Wichtigste ist, die Schule kommt dann erst ' an fünfter oder letzter Stelle. Es hat keinen Sinn, über den Sport zu wettern, el' hat sicher seine guten Seiten, doch eine Rangordnung der Werte müsste den Kindern vom Lehrpersonal in und ausserhalb der SclnIle vermehrt beigebracht werden. (Und in erster Linie wohl au ch von Eltern. Die Red).
Frage 5: W ie steht es mit der Erziehung zur IIoflichkeit und Ehrfurcht?
Auch hier ist die Situation von Ort zu Ort verschieden. Das Lehrpersonal tut inl allgemeinen seine Pflicht. SeIn oft sind aber Elternhaus 1md Umwelt ein Bremsklotz. Wie unhoflich und respektlos begegnen si ch oft erwachsene Leute ! Wie respektwidrig wird von Vorgesetzten geredet ! Bei uns ist ja das dialektliche « as » für alles Mogliche üblich. Von hohen Offiziel'en, Direktoren, Meistersleuten, Unternehmern, bisweilen sogar von Geistlichen, wird oft so geredet und das W ort: «Der Alte »: für einen Fabrikdirektor oder Betriebsleiter ist ja haufig die Regel. Was nu n, wenn die Kinder das horen,
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denn sie sind für solche Sachen héllhorig? Hoflichkeit und Ehrfurcht müssen da zu kurz kommen. Darum greift die EI·ziehung zur Hoflichkeit 1md ElliJurcht über das Schulgebiet weit hinaus und es sollten zuel'st die Erwachsenen bei den Ohl'en genommen werden! Ahnlich ist es beim Fluchen. Eine grobe und venohte J ugend wachst heran, wenn hier nicht Einhalt geboten werden kann. VOl' J ahren hat deI' I(]VO ein Plakat gegen das Fluchen an aIle Schulen im Obel'wallis verteilt, lVIan sieht es heute nul' noch in wenigen. Je mehr Eltel'nhaus und Gasse diese Erziehung vernachlassigen und da und dort verunmoglichen, um so mehr sollte die Schule si ch damit befassen.
Frage 6 : Wird unsere Schuljugend zur B eachtung und Einhaltung von Ordnung, Gründlichkeit und Ehrlichkeit genügend angehalten ?
Man haIt 1ms OberwaHisern nicht ganz zu Unrecht VOl', wir seien unordentlich. Ein Blick in W olmungen unserer Dorfer konnte leider bestatigen, dass dem so ist. Und im Militardienst bekommt man ·imnl.er wieder aImliche Klagen zu hOl'en. Ein Gleiches bestatigen LeIll'l11eister anderer Kantone, die diesbezügIich mit W aIliser ~ehrlingen oft Mühe und Sorge haben. Selten spricht man von Mange'l an Intelligenz, aber immer wieder von Unordentlichkeit. Diese muss also irgendwie zur schlechten Gewohnheit geworden sein. pas ware
. sicher nicht der FaU, wenn wir von J ugend auf in Elternhaus und Schule positiver erzogen worden waren. Darum sollte die Schule jede Moglichkeit ausnützen, um unsere Jugend zur Sauberkeit, Ordnung und Pünktlichkeit anzuhalten. Etwas Almliches gih für die Gründlichkeit im Arheiteu; denn Gründlichkeit und Genauigkeit in der Arbeitsausfühnmg
sind nichts anderes aIs ein Ausfluss vo.n charakterhaften Ordnungssinn, der zur zweiten Natur werden muss. Es ware inm1er wieder darauf hinzuweisen, wieviel Verantwo.rtung die Pflicht zur Gründlichkeit in allen Berufen mit sich hringt, nicht zuletzt in den heute imn1er lnehr erwahlten technischen Berufen, Wo. Mangel an gründlicher Arbeit schwel'e Unglücksfalle verursachen kann. Es so.llte immer wieder heto.nt werden : Wenn Unglauhige und Andersglauhige scho.n aus rein natürlichen Grundsatzen auf 0 r 'd n u n g und Gründlichkeit viel halten, um. wieviel mehr ist es für uns Katho.liken Gewissenspflicht, diesen Dirigen unsere vo.lle Aufmel'ksamkeit zu schenken.
Einen ganz hesondern Hinweis mochte ich dem Punkt Ehrlichkeit widmen. Hier meine ich nicht So. sehr das 7. und 8. Geho.t. Wenn man hedenkt, wie viele so.genannte Bedürftige hei Unterstützungsgesuchen hewusst faIs che Angahen machen und wie dahei manchrnal o.ffizielle Personlichkeiten ohne Wimperzucken eine o.ffizielle Bestatigung für « wahrheitsgetreue Angahen» des Gesuchstellers heifügen, wenn wir f eststellen konnen, wie skrupellos viele der Gemeinde., dem Staat und den1 Bund gegenüher zu pro.fitieren versuchen, in der sog. Annahrne, dies'en Institutio.nen o.der dem Allgemeingut gegenüber habe man aIle Re cllte , So. muss da seit langem erzieherisch etwas nicht in Ol'dnung sein. Das Gewissen ist dieshezüglich sehr verho.gen. Und hei der heutigen lugend ist es bestimmt nîcht viel hesser. Da ware es sicher an der Zeit, - umzuerziehen - denn ein verbo.genes o.der falsches Gewissen dürfen wir Erzieher nicht aIs Entschuldigungsgrund gelten lassen.
Die Klagen des Lehrperso.nals, dass die Kinder in der Schule hei schrift-
lichen Arheiten und auch hei Haus. auf gaben nicht ehrlich sind, ko.mmell lùufig vo.r. Do.ch tragen da auch manche V orgesetzte eine gewisse Schuld daran, weil sie hei Prüfun· gen und Schulhesuchen vielleicht auch nicht ganz ehrlich behilflich sind, wo.rauf das Kind wo.hl nul' Z\l
rasch den Schluss zieht, diese Sachen seien demzuf QIge nicht So. schlimm, man müsse nul' schlau sein. Vielleicht ist auch das bei uns nicht ganz in Ordnung, dass die Kinder am Bei. spiel der Erwachsenen zu o.ft sehen müssen, wie lnan Schlauheit mehr denn [(lugheit aIs Tugend ansieht. In dieses Kapitel hinein gehort die Tatsache, dass Dienstlnadchen immer wieder durch f alsche Angaben die Kündigung einer Stelle . begründen und dass Eltern o.der andere V o.rgesetzte , si ch dazu hergeben, in so.lchen Fallen mit Telegrammen und Eilhrief en schlimmste N achrichten wie: «schwere Erkrankungen vo.n Eltern o.der Geschwistern» zuko.mmen zu lassen. Dinge, die bei Andersglaubigen beso.nders hitteres .Agernis wecken und unsere engere Heimat in Venuf hringen.
.Almliche Erfahrungen lnüssen ja auch wir Schulinspekto.ren macl1en, wenn Eltern über Lehrpersonen herziehen. Wenn man die münd1ichen Berichte und Ergüsse scluitftlich vel'langt - wie es -das Gesetz vorsieht - dann versagt auf einmal die Feder, wo.hl ein Beweis, dass die mündliche Lektion nicht ganz der Wahrheit entsprach, so.nst d ü r f t e man sie schriftlich bestatigen.
Die Erziehung zur Ehrlichkeit und Aufrichtigkeit so.llte scho.n in frühester J ugend im Elternhaus einsetzen und durchgehalten werden, so.nst ist es für die Erzieher in der Schule und Christenlehre nachher schwer, etwas abzugewohnen, was hereits zur zweiten N atur gewOl'den ist.
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Frage 7 : H aben Sie evtl. andere wichtige F eststellungen gemacht, die in bezug auf Erziehung po.sitiv oder negativ zu werten sind?
tisieren allzu vieler Erwachsener über Schul- und Gemeindebehorden und Lehrperso.nal vo.r Kindern. Die Tatsache, dass die Kinder abends zu lange aufhleihen konnen, das Mit-
Hier n1üsste no.ch besonders auf machen hei AhendanHissen und Be-religiose und sittliche Erziehung hin- such des Kino.s, Radiohol'en, J as-gewiesen werden. Ein InspektOl' stellt sen U. S. W. Die Kinder ko.mmen fest, dass Leute, die mit der Erzie- dann spat ins Bett, sind am MOl'gen, hung unserer Jugend zu tun haben, da sie gerne langer schlafen n10chten, melu und melu die Religio.n aIs Er- lillzufrieden, nervos und empfindlich, ziehungsf aktor v e l' na chI a s sig e n. was den guten Gang einer Schule und Schulmessen versuche man ahzuschaf- die Erziehung seIn heeintrachtigen fen, und aIs Zeitverlust o.der gar muss. Die Schul- und Gemeindehe-gesundheitsschadIich hinzustellen. In horden so.l'lten die hestehenden Regle-Einzelfallen werden Bibel und Kate- n1ente und Gesetze zum Schutze der chismus zum Nehenfach degradiert, Jugend viel hesser und gründlicher oder gar gesagt, dies sei Sache nur anwenden. des Priesters. So.lange im Wallis die Und was ware erst no.ch zu sagen kath. Religio.n aIs Staatsreligio.n gilt üher die Kampfansage unserm Na-und Religio.n zu den Hauptfachern tio.nallaster gegenüher, dem Neid? des kanto.nalen Schulpro.gramms ge- So.llte da nicht scho.n hei der Jugend hort, so.llten da keine Ahstriche ge- hegOlmen werden? Denn der N eid duldet werden. Examinieren üher Re- reisst hei uns So. vieles nie der, das ligion bei J ahresexamen und Entlas- mühsam auf gehaut und erreicht wur-sungsprüfungen wü'ken diesem Ühel de ! Ferner so.Ute unsere Schuljugend entgegen, viel mehr zur Beachtung und Be-
Und last no.t least die sittliche Er- wunderung der Naturschonheiten, an zielllillg. Nicht dass die SchuJle etwa denen wh reich sind, angelei-in aufklarerischem Sinn hier hetei- tet und el'zogen werden. Nicht ligt sein so.llte. Eltern und Seelso.rger dass N aturkunde aIs Fach eingehaut müssen luer die Hauptarheit leisten. würde, dafür ist das Schulpro.granun Die Schule kann helfend, vo.rbeu- sellOn beladen genug. Aber hei vielen gend und warnend wirken. Ahgese- Gegehenheiten nur ein Hinweis, eine hen vo.n der Frühreife der heutigen Erklal'ung lilld die Kindesseele wür-Jugend, sieht und hort das Schulkind de sicher o.ffen wie der junge Tau ge-in dieser Beziehung So. vieles, das ·genüber dem Strahl der Sonne. Alles man hüher erst lange nach Schulent- in aHen1: Eine Fülle von Anl'egun-lassung erfuhr und das war für die gen und ein Beweis dafür, was und sittliche Bewahrung ein V o.rteil. In wieviel no.ch zu tun ware. Bei der Gegenden, beso.nders Bergdorfern Jugenderziel-llillg darf es keinen Pes-und das ist hei uns his zu 90 %, ist es simismus gehen, es gilt vielmehr das üblich, dass Schlùkinder hei der Paa- W o.rt des hl. Chryso.sto.mus zu he-rung des Rindviehs aIs Treiber zuse- herzigen:« W as gibt es Grosseres hen müssen. Wenn dann sittliche Ver- und Schoneres, aIs jugendIiche See-rohungeIi und Vel'irrungen vo.rkom- len zu hilden? Sicher hoher aIs men, wundert man sich wieder. Hier einen Künstler, Maler o.der Bildhauer zum Rechten zu sehen, so.llten aile schatze ich denjenigen ein, der es Verantwo.rtlichen zusanunenstehen. wo.hl versteht, die Seelen der Jugend-
Weitere Kapitalfehler sind das K.ri- lichen zu fOl'men und zu pragen ».
-183 -
APPRENDRE A LIRE ... YVONNE GROSS
Das Kind beginntJ seine ,Schule mit der frohen Erwal'tung, es wel'de vor aUem lesen lemen. -Das Lesen ist aber nicht nul' ein rein mechanischel' Vorgang, sondel'n wichtiger, geheimnis. voller Eint'1'itt in eine nelLe Welt .. Darum müssen wil' sehr auf die Lesereife der Kinder achten, die bei gleichem Alter ziemlich vel'schieden sein kann. W ol';en wir uns und den Kindern Enttiiuschungen erspal'en, müssen wir entspl'echende Gruppenbildungen vornehmen. , Hierzu kann uns der Bi1'Let-Simon-Test rechl! dienlich sein. - Das erste Lesen wird am besten vor· bereitet durch graphische Übungen. - WeI' das Kind psychologisch richtig erfasst und damit auch seine Lesereife, muss der Ganzheitsmethode im Erst-Leseuntenicht den V orzug geben. (V gl. Sie bitte in Nr. 4 und 5 der Walliser Schule im Praktischen Teil die entsprechenden Artikel von Herm LehJ'er E. Heinen!) Diese Methode weckt, wie S(')~ten eine, Freude und Tatenlust im Kind. - Ein Übungsbeispiel am Bild des vereisten Dorfbrunnens soU uns den methodischen V organg aufzeigen.
C'est ce qu'ils vous l'épondent invariablement lorsqu'au début d'une année scolaire vous interrogez les
nouveaux: Pourquoi venez-vous à
récole? - Mais, pour apprendre à lire! C'est tout simple et, à rune
ou l'autre exception près, cette perspective mystérieuse les enthousiasme.
Je connais un petit bout d'honune qui a dormi, une semaine avant son entrée en classe, son premier livre de lecture glissé sous son oreiller. Plaise au ciel que nous sachions animer ce bel élan et le soutenir tout au
long de cette initiation qui n'let l'enfant en contact avec l'abstraction
que représente toute connaissance in
tellectuelle~ Elle marque de son empreinte l'attitude future de chacun vis-à-vis de cette dernière.
Dans le déchiffrage du langage
graphique, il y a plus que de fas-
tidieux exercices m.écaniques, il s'agit de devenir l'éceptif à un message ou de transmettre graphiquement sa pensée, c'est-à-dire de communiquer.
Il vaut la peine qu'on s'interroge, qu'on fasse le point de tout ce que l'expérience nous a appris, qu'on
repose les deux questions: Quand et
comn'lent. Tout d'abord, savoir que l'âge de
la lecture ne se confond pas avec l'âge réel de l' enf ant nous évitera des déboires personnels, des tentati
ves vaines et décourageantes pour l'enfant. Aussi bien, si la période pleine de possibilités autour de la
quelle les moralistes placent l'éclosion ,de ce qu'on appelle «l'âge de
l'aison» semble bien être également celle de la lecture, on sait combien tout cela est 'relatif et dépend du
développement total de l'enfant.
-184 -
L'homogénéité absolue de toute une classe est un mythe. Aussi, vouloir conduire à la lecture tous nos enfants dans le mêlne telnps et sur le même rythme est une impossibilité et une performance dangereuse. « Non, dit le poète, il n'est pas en ton pouvoir de faire éclore le bouton.
Secoue-le, frappe-le, tu n'auras pas
la puissance de rouvrir ». Il faut donc constituer des équipes
de travail à l'intérieur desque.lles chacun pourra réellement être actif. Sans être le moins du monde spécialisés, cela nous sera aisé, gl'âce à la simplicité du test de Binet-Simon.
Je rappelle brièvement le procédé. Sur des rectangles de papier, écrire
en cursive droite, au crayon, le mot
«maison ». Distribuer ces fetùlles témoins en
recomnlandant aux enfants de reproduire «le dessin ».
L'interprétation des résultats nous
permettra de f ormel' notre équipe de pointe avec ceux dont le gra
phisme est lisible, de faire une deuxième équipe avec CetlX qtÙ ont par
tiellement reproduit le modèle et de PREP ARER A LA LECTURE PAR DES EXERCICES GRAPHIQUES appropriés, ceux dont le test ne présente aucun rappel du mot clef. (On sait en effet que l'âge de récriture précède celui de la lect1;lre).
Nous voici donc à pied d'œuvre,
nous interrogeant sur ce «COM
MENT» que nous n'aurons, je l'es
père, jamais figé dans une méthode immuable.
Il y aurait beaucoup à dire de
l'emploi pratique de la méthode ana-
lytique et phonétique d'un usage généralisé chez nous. En particulier de ce martellement de la syllabe qui alourdit la lecture de tant de maniè
l'es ... Il faudrait aborder la question du matériel nécessaire à l'acquisition des signes et surtout ceUe de sa valeur et de son emploi, mais cela ferait à lui seul l'objet d'un long -développement et je me bornerai à esquisser les grandes lignes d'tme méthode mal connue dont les procédés et les bases le sont encore bien plus, la Inéthode dite globale.
Elle se réclame d'lm parrainage de
choix. On sait grâce aux travaux de Clap'arède, de Piaget, de Decroly
pour ne nommer que ceux qui nous sont les plus connus, qu'il y a chez l'enfant une prédominance de la f onction de schématisation ou globalisation, de sorte qu'il perçoit le tout avant de découvl'ir les parties du tout. Ainsi, le mot, la phrase forment aux yeux d'un enfant un dessin, un tout
perçu en bl?c. Notre esprit d'adulte a également recours à cette fonction
de globalisation lorsque dans tme phrase mal écrite un mot lui fournit le contexte. Nous pouvons tirer de cet exemple une deuxième constatation: notre perception visuelle n'analyse que si un intérêt la sollicite. La méthode globale s'appuie donc sur les données psychQlogiques, puisque ce qui est sinlple pOUl' nous adul
tes ne l'est pas pour l'enfant. Or,
faut-il rappeler tme 'des lois élémen
taires de la pédagogie: aller du simple au con'lposé" du faciJe au difficile, du connu à l'inconnu ... ? Considé
rant d'autre part que la lecture est
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avant tout lille fonction visuelle, elle
lui donne le pas sur la fonction audi
tive qui prédomine dans notre technique traditionnelle où la lettre et
la syllabe s'apprennent par l'oreille d'abord. Chacun connaît la valeur
des exercices de lectlue silencieuse, d'auto-dictée, de copie: ils s'ap
puient sur cette constatation.
Comme on le veri"a d'autre part,
la méthode globale sollicite l'intérêt
et l'activité de l'enfant par des exercices d'une grande variété et fait appel
à toutes ses facultés: l'apprentissage de la lecture est ainsi l'équivalent
d'un développement général et harmonieux.
Ce qui me paraît d'emblée excellent, c'est la composition par les
enfants eux-mêmes des textes de lec
ture. On voit tout ce qu'on peut
apporter de vie à cette élabOl'ation
qui exprimera l'activité scolaire, fa
miliale, le résultat d'observations,
les événements dans un texte sim.ple,
cO~Tect, au début court (environ qtùnze à vingt mots) .
Un exemple nous fera mieux saisir les deux temps d'une leçon de lecture globale.
Supposons un texte né de l'observation des fontaines du village par
grands froids: «La fontaine du vil
lage a mis ce matin sa belle robe de cristal ».
Notre texte au point, nous com
mencerons pal' en observer le gra
phisme, suivant attentivement la ba
guette de la maîtresse qui le souligne très lentement. La maîtresse lit en
suite le texte une, deux, trois fois selon sa longuel,l):.
L'un ou l'autre enfant lira à haute
voix, en sautant, la bag·uette piquant
au hasard. LOl'sque les enfants sau
ront écrire, on effacera plusieurs
mots et on reconstruira le texte.
Avec la décomposition nous abor
derons un peu plus tard le deuxième temps de la leçon de lecture globale.
Le texte étant au tableau on pro
'cède à lille révision: il faut qtle
tous les mots soient connus et lus.
On interroge: Qui va me montrer « fontaine»? «cristal»? etc., pour
passer à un exel"Cice plus difficile en
désignant le mot que l'enfant doit
lire. Pour éviter le par cœur, on
commence la lecture ailleurs qu'au
début: Ce matin, la fontaine, etc.
Puis on sépare chaque mot par un
trait vertical, on remet le texte aux
enfants et chacun opère la décom.position en mots, la maîtresse contrô
lant la place des traits.
On peut varier ensuite les exerci
ces: découper les m.ots et reconsti
tuer la phrase comme un puzzle, le
texte étant au tahleau, puis refaire
l'exercice sans modèle.
Ou: lire le mot en le montrant et faire
trouver l'équivalent dans les mor
ceaux du puzzle.
Ou encore:
montrer le mot sans le lire et le faire prononcer par 'les enfants.
Les mots étudiés dans les textes
de la semaine sont collés ou trans
crits dans un cahier. C'est le premier
livre de l'enfant, il en est l'auteur,
l'imprimeur et l'illustrateur. Ce ca
hier témoin aidera à la révision, à la
- 186-
InénlOrisation visuelle des mots qui seront repris par la maîtresse pour
composer un nouveau texte. Quand donc la lettre ou le son
vont-ils faire l'objet de la décomposi
tion? Si les enfants ont été bien entraî-
nés à l'ob8ervation, celle-ci permettra
relativement assez tôt aux plus avancés de découvrir des similitudes:
orange Solange, Inardi Martial, etc.
Ces premières découvertes, en ré
vélant aux enfants le mécanisme du
1110t, vont les stÎlnuler vers d'autres
reconnaissances. L'inve~tion du maî
tre lui donnera alors de multiples
procédés ,de décomposition. On peut
établir des listes de mots où l'on
retrouve le même son et qu'on com
plète au fur et à meSlue 'des découvertes, avec le son ou par exemple:
sou, coucou, ouvrir, nlouchoir, etc.
etc. On peut établir des compétitions
de trouvailles, ou aborder enfin le
livre. Soit dit en passant, on ne l'ima
gine plus qu'illustré en couleurs avec
des textes qui parlent à l'enfant.
On y recherchera les mots qui contiennent la syllabe étudiée.
La dernière étape est franchie:
grâce aux mots connus, à l'image,
à l'intuition, le contexte puis le texte
livrent leur secret, l'enfant lit d'une
manière aisée et compréhensive.
La complète éducation de l'être humain doit faire avancer vers leur perfection
à la fois l'intelligence et la volonté, mais la formation de la volonté est assur~
ment plus importante pour l'homme que la formation de l'intellect. Et pourtant,
tandis que le système pédagogique des écoles et des universités réussit en géné
ral à équiper assez convenablement l'intelligence de l'homme pour la connais
sance, il semble échouer dans la tâche principale, celle d'équiper la volonté.
V oilà une singulière malchance.
* L'œuvre entière de l'éducation et de l'enseignement doit tendre à unifier, non à
disperser; 'elle doit constamment s'efforcer d'assurer et de nourrir l'unité inté
rieure de l' homme.
J. Maritain, L'éducation à la croisée des chemins.
PRAKTISCHER TEl L LEBENDIGE SCHULE
DIE SPRECHERZIEHUNG IN DER SCHULE
Il. Die Sprechstimme des lehrers
RUDOLF JOHO
In der vorhergehenden BetTachtung haben
""ir davon gesprochen, wie notwell'dig ein lautreines Deutsch sei - und wie wichtig
das Beispiel des Lehrers il11 Unterricht.
Wh' wollen heute unser Augenmerk auf
dessen Handwerkszeug richten. Der Schreiner arbeitet mit Hobel und Sage, der Schlossel' mit Hammer und Feile, der Lehrer aber mit seiner Stimme.
Schreinerr- unld ScMosserlehrlinge müssen sich in der ersten Zeit hlUldert und hundert
mal sagen lassen : «So ~ührt man den Hobel nicht! Wenn man di~ Sage so anpackt, kann luan nicht sagen! So nimmt man
weder Feile noch H!lmmer in die Hand ! » Auch den angehenden Lehrern wird immer wieder gesagt: «Achte auf deine Stimme, sie sÏtzt nicht richtig! Du musst vorn im
,M'llnde sprrechen und nicht hinten im
Halse ! » Es sind dies sehr gute RatschHige. Leider konnen sie selten ohne weiteres befolgt werden, wird man nicht zugleich darauf hingewiesen, wie die Stimme nach
vorn zu verlegen sei, wie man sie richtig gehraucht - Ul1d schliessen sich an die RatscMage nicht lange zeitl'a'Ubende Übun. gen.
Und was folgt dann? Der junge Lehrer
wird an eine Sclnde gewahlt, übt seinen
Beruf aus, muss dabei üiglich fünf, sechs, sieben Stunden sprechell. Nach und nach
bereitet es ihm Mühe. Er fühlt sich heiser, gurgelt, schluckt Pillen. Die Heiserkeit
bleibt. Er geht zum Arzt, der ihm dann ,einige Tage Sprççhruhe yerQrdn.et. Danl1 ist
die Heiserkeit verschwuJ1'den, und el' kann
seinen Beruf wieder voU ausüben. Aber nach einigen W ochen oder Monaten beginnt sein Übel ihn wied el' zu plagen. Enleute
Tropfen, Pillen, wieder eine Sprechruhe. El' glaubt si ch !Hl11 besol1'ders anfiiIlig für Erkiiltungen, schützt si ch auf jede el'1denk·
liche Weise gegen sie. Leider hat aber seine « Heiserkeit» damit gal' nichts zu tun. Er überanstrengt ganz einiach seine Sprech.
stimme, sein « Handwerksze'l.lg », das er nicht richtig zu handhaben versteht. Dage
gen heHen I1icht Arzneien, nul' ein sach· gemasses «Training ». Das 'übe1'legene L'acheln: «Was sollen
schon Stimmübungen nützen ! das Sprechorr
gan ist uns doch angeboren und wir brau· chen es von Jugend auf zum Reden!» -dies überlegene Lacheln schwindet vor der Ernsthaftigkeit der Stim111'beschwerden. Wer
aber auch dies Wal'nungszeichen überhort, \\Tird leicht einmal die Zahl der Stimm
kl'anken, die ihren Bernf nicht mehr ausüben konnen, vermehren. - Das Ar'gument stimmt übrigens nicht. Auch die Beine
sind Korperteile, und w-ir brauchen sie, wie Herz und Ùtmge, unbew'U'Sst richtig.
Konnen wi'r damit aber ohne zu trainieren
Rekorde iUI Hundertmeterlauf oder im
HÜ'l'denrennen erzielen? - Fünf, sechs, sieben Stunden hintereinander sprechen ist für die beteiligten Organe ebenfalls
eine aussergewohnrliche Leistung, die Trai.
ning erfol"dert. Man kann VOl' einer IGasse nicht immer Ieise, nicht immer mit « Schon·
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stinune » sprechen - und wenn 1nan beim lauten Sprechen Atem und Stimmbiinder
nicht richtig einsetzt, gibt es unweigerlich Defekte. Ergl'eift uns einmal ein richtiger Zorn, konnen wir freilich reden, dass es
dl'ohnt und haUt, ohne dass die Stimmbander darunter lei den. Versuchen wÙ· aber, dies en Zorn zu spielen, drohnt es nicht halb so laut, und wiT holen uns dabei mit
Leichtigkeit einen Stimmknax. Warum nicht im ersten FaIl? Das im Zorn rascher pulsierende BIut lost die Stimmbander, macht sie beweglicher, führt sic, uns unbewusst, richtig. lm gespielten ZOl'll aber
vf>l'krampfen wir aIle Muskeln - au ch die Stimmbander - uns und andern Energie
vorzutauschen. Wir brauchen einen starIœn Luftdruck, die Stimmbandel' zu sprengen ~ und das etscheint uns selbst aIs Kraft
und Energie. Der Ton aber, den wir 80 erzeugen, ist keine8falls so kraftig und ener
gisch, wie wir glauben, die Gefahr aber gross, dass wir den empfindlichen Stimmbandern einen dauernden Schaden znfügen.
Der zu hohe Dl'uck, mit dem wir die straff gespannten Muslœlbiindchen spren
gen, kamI kleine Risse da'rill erzeugen, die schwer verheilen. Der Schauspierler, der ja oft wiIlkürlich in Zorn geraten muss,
schützt sich VOl' solchen Folgen nicht allein
durch seine immer und immer wieder geübte Sprechtechnik, sOlldern auch da
durch, dass el' in seinem Korper willkürlich die physio'logischen Voraussetzun
gen eines grosses Zornes schafft. Hat el' ihn zu spielen, kreist sein Blut so rasch dm' ch die Adern, wie beim unwillkürlichen, beim
echten Zo'rn.
Dies sollte nul' zeigen, dass wir in der Erregung - unsere Sprechwerkzeuge unbe
wusst in richtiger Form benutzen. Aber wi'r konnen llicht in stiindiger Erreg1.U1g
Schule halten. Wir müssen dort sachlich
und vel'standlich sprechen ohne ErreglU1g
- und so lange hintereinander, dass es ZUl1l « Rekord» wird, zu einer Überbeanspruchung. Es ist nul' Wenigen naturgegeben, diese Überbeanspruchung ohne besondere
Sclnùung und Übung der Sprechwerkzeuge durchzuhalten.
Grundlage ZlU11 Rekordlaufen wie zum Rekordsprechen ist eine gut arbeitende Atmung. Ohne den Luftstrom aus unserem
Lungen bringen wir auch mit grossten Lippen- und Zungenbewegungen keinen
Laut wId kein Geriiusch zustande. Nl1n
sitzen die Laute besser und tonen voUer, \Venn un sere Lungen standig gefüIlt sind,
das heisst, wenn der ve'rbrauchte Atem wahrend des Sprechens immer wieder er
setzt wird. Spricht man mit nU1'1llehr geringem Atemvol"rat, muss die Stimmritze, nnser Lnftstromregulator, zn sehr ve,rengt
werclen, damit durch süirkeres Auspuffell ein nonnaler Ton el'zeugt wCll·den kann.
Auch dies führt -leicht zu übersetzten An
f'ol'derungen an die Stimmbander.
Es ist deshalb nicht nUl' eine der wichtigsten Voraussetzungen, sondeTn die Grundlage
guter Sprechteclmik, den Luftstrom, die lllotorische Kraft, welche die St,immbandel',
die Tonerzeuger, in Be'wegung setzt, in die Gewalt zn bekommen. Es gilt mit dem geringsten Lnftstrom moglichst grosse Laut
wirkungen zu erzielen. Dazu verhelfen nul' Übungen. Nimmt man solche ohne fach
mannische Anleitung VOl', heisst es peinlich darauf achten, aHe Einzelteile unserer Atmungsapparatur anch rrichtig zu nutzen.
'\Vir modernen Menschen stehen, verführt
durch unsere sitzende Lebensweise, in stan digel' Gefahr, unsere Atmungsmuskulatur zu
vernachlassigen. Muskeln sind ja keine Maschinen, die sich bei Gebrauch abnutzen;
sie werden vielmehr dm'ch stete vernünftige Betatigung Ieistungsfahiger. Man sieht heute
viele Menschen, die beim Atmen mu die Schultern heben, wodurch der Brustkorh
in seiner Gesamtheit etwas nach oben verlagert wil"d, die Brusthohle sich leicht vergl'ossel't und einem Minim1.illl an Luft Zu
tritt in unsere Lungen gewiihrt. Man kann
mit diesem Luftvorrat knapp einen Satz
sprechen. Von einer Brustresonnanz aber,
der Starkul1'g der stimmlichen T'ragfahigkeit, kann keinerlei Rede sein. Wenn man
Atemübungen macht, ist das erste Erfordernis, sich diesel' sogenannten Schüsselbein
atmung zn entledigen lU1d darauf zu achten, den ganzen Brustkorb zn weiten. Die
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Rippen werden beim Einatmell nach vorn
und nach den Seiten gehoben, ohne dass sich die Schulterbliitter heben - das erweitert den Brustkasten bereits betriichdich
doch wh-d der zur Vollahnung benotigt~ Raum erst ,dann verfügbar, wenn der
Boden lIDseres Luftreservoirs, der Zwerchfellmuskel, gesenkt wh-d. Ihm stehen keille hemmenden Knochen im Wege, el' kanll
sich Platz schaffen. In der Ruhelage schliesst el' mit einer Wolbung nach oben die Weichteile, Magen, Diirme, yom Brust
korb ab. Senlç;:t el' sich beim Einatmen,
drückt el' diese nach unten und nach aussen, wolbt den Bauch heraus. Dort hat man
beim Üben also die Kontrolle. Freilich nützt es zur Beherrschung des Atmungsapparates und zur Herstellung des Resonnanzbodens
keinen Deut, nul' mechanisch den Bauch herauszustrecken. Die eingeatmete Luft muss das tun.
Begillllen wi-r mit einer einfachen Übung,
um den aus~tromenden Luftstt'om beherrschen zu lemen. Wir füUen unserll Hrustkasten mit Luft und halten diese zwei
Sekunden an, lassen sie dann ausstromen. Es ist dal'auf zu achten, dass sich dabei
dll'rch zu pralles Füllen nicht Engegefühle einstelleu und wir gal' einen roten Kopf bekommen. Die Ausstromung soU gleich
miissig und moglichst langsam erfolgen.
Dm das kontrollieren zu konnen, formen ""il' einen stimmhaften Konsonanten ein
m, n,Ioder ein stimmhaftes s. D~ aIl diese Laute vom im Munde gebildet wer
den müssen, hilft es uns spiite:r dazu, auch die Vokale nicht im Gaumen, sondern vorn
in de·l' Mundhohle zu bi'lden. WeI' freilich mît 1 beginnt, muss auch hier schon aufpassen, dass el' diesell Laut vorn bildet
durch Anlegen der Zunge an die Oberziihn~ und nicht dadurch, dass er sie gegen den
Gaumen roll t, wie dies bei der mundal't
lichen Bildung des I-Lautes oft notig ist.
Dieses guttura'le 1 ist im Rochdeutschen unbedingt zu vermeiden. Üben wir so
tiiglich etwa zehn Minuten und achten
darauf, wie lange der Luftstl'om aus unsel'm gefüllten LuftreseJrvoir den Buchstaben ohne
abzusetzen und ohne Schwankungen zu
bilden vermag, werden wir bemerken, dass
es erst vielleicht zehn, dann zwanzig, spiiter aher dreissig Sekunden und mehr sind. \Vir hahen schon gelernt, den Luftvorrat
richtig eillzuteilen und nicht unnütz Zn
verstronlen.
Wenn wir es uns so el'st gewohnt hahen, den
Luftvorrat unserer Lunge an das moglichst lange Aushahen lIDd gleichmiissige Sprechen
des stimmhaften Konsonanten zu gewohnen, kOllnen wir einen Schritt weiter gehen. Wir suchen nun den Luftstrom auch im
zeitlichen Eillsatz zu beherrschen: Wir
atmen ein, setzen den Ton schon an, lassen ein Dl'ittel der Luft ausstromen, halten den Rest fest, ohne zu atmen, ohne ihn zn
ergiinzen, stromen nach einigen Sekunden
das zweite Drittel aus und erst nach ahermaligem sekundenlangem Anhalten das
dritte. Alle diese Übungen werden danu in
verschiedenen Tonstiirken wieJderhoh: pia
nissimo, piano, mezzoforte, forte; die dl'ei· geteilte ÜblIDg auch so, dass z. B. das erste Ausstromen piano eTfolgt, das zweite
forte, das dritte pianissimo, auch umge
kehrt oder in andem beliebigen Variationen. Sollen solche Ühwlgell ihren Zweck
el'füllen, ist nul' das eine wichtig, dass der Übende sich Idar ist, was el' üben will,
sonst richtet el' sich nach dem vorhandenen
Luftvorrat, anstatt diesen nach seiuem Willen einteilen zu lernen. Diese Ühungen wer
den mit An- und Abschwellen der TOllstiirke wiederholt, Auch dahei ist auf Gleichmiissig.
keit zu halten, zu kontl'oIliel'en, oh der Ton nicht sprunghaft leiser oder lauter wird.
Bei solch immer wiederholtem Üben wird
der Luftstrom nach und nach lIDSe'l'll1 Willlen untertan, das Organ ,dahei in der Stiirke
geweitet und dann, dadurch, dass wil' die
Übungen aIle auch na ch Rohe und Tiefe variieren, selbst im Tonumfang. Wir errin
gen, uach einiger Zeit intensiven Ühens,
Sptechtone in Rohe und Tiefe - freilich
erst für die stimmhaften Konsonanten -über die wir vordem nicht verfügten.
Wie die Sprechstimme weitBr zu bilden ist, wird in den künftigen Abhandlungen
dal'gelegt.
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Ganzheitsmethode und Erst-Leseunterricht (FortsetzungJ
EDUARD HEINEN
Nachdem ich in den vorausgegangenen Ausführungen hauptsiichlich aus Erfahrun
gen geschopft hahe, und alles «Gelehrte» bewusst zurückstellte, mochte ich heute doch einen Piidagogen kurz zu W orte kom
men Iassen. JOSEF BEY sagt in seinBl' Schrift «Ganzheitlicher ErstleseUl1Lerricht» folgendes:
«Das Ganzsatzverfahren ist dreifach ganzbeitstreu: es achtet die Ganzheiten der
Sprache, des sinnvollen L'esens und des kindlichen Seelenlehens. Die Grundge
danken der modernen psychologischen Wissellschaft, wie « das Ganze ist ursprünglicher aIs die Tei'le », «das Ganze ist VOl' dem
Teil », «dBr Teil ruft das Ganze » sind heute allgemein anerkannt. Die Psychologie lehrt uns: Das Gesicht
eines Menschen, eine vielteilige Maschine, die Farbenfülle einer Wiese, ein Dom, ein Gemii'lde, ein Musikstück, sie aIle hieten
sich llnserm Bewusstsein in ul1geteilter Ganzheit dar, erst allmiihlich ent'decken wir die Glieder. Kindespsycholog·ische Erfahrungen bestiiti
gen, dass der Mensch um so ausschliesslicher in Ganzheiten den kt, je j ü n gel' el' an Jahren ist,
Es heisst yom Stall'dpunkt des Erwachsenen aus urteilen, wenn man dem Kin/d entge
genzukommen und yom Leicht'en zum Schweren zu gehen glaU'ht, 'Îndem man yom Laut übel' das W ort zum Satz kommt. In Witklichkeit geht man aher da1bei den
umgekehrten Weg vom Schweyen zum Leichten. Der Bllchstabe ist für das IGnd das
. Abstrakte, etwas Sinn'leeres. Der Buchstabe
ist also das Schwere, das Ganze ist das Leichte.
Diese Darlegungen, 'dire de'r Feder des «Kenners » entstammen, dürften genügen
ZUr Erhiirtung der Behauptung, dass wir
auf del11 richtigen Wege sind, wenn wir
-19J
uns für den ganzheit'lichen Erstlesunterricht einsetzen. Damit steigen wir aus den Sphiiren der « hohen» Psychologie wie'der herunter zum
Ki'l1d.
Wie hereits angetont, lassen sich Lesen lll1'd Schreihen nicht voneinander trennen, und ich mochte heute vorerst auf die Schrift etwas niihel' eingehen.
Es harl'delt sich hier um die Ste i n -
s ch ri f t, die nichts anderes ist aIs die Binf.ache Druckschrift (mit Gross- und
Kleinhuchsta'ben). Mancher KoHege mag
hier den Standpunkt vertreten: Wa'l'1.illl nicht gClrade im 'ersten Moment das lernen, was man nachher braucht? (die Schreihschrift). Wenn ohnehin das Programm über
lastet ist, wozu denn noch etwas Neues einführen?
Hierzu sei hemerkt, dass auch h'eim Schreihen der Grundsatz gilt : yom Leichten ZUl11
Schwerel1, dass die Eil1führung der Schreihschrift im zweiten Schuljahr keine empfil1'dliche Mehrbelashmg darsteIlt, und dass Schiller, die zuerst di'e Steinschrift gelernt
ha'hen, nachher schoner und exakter schreiben,
- Dass die D.ruckschrift leichter ist aIs die Schreibschrift, hahe ich se'lhst im ersten Moment auch nicht ohne weiteres angenommen, his mich die Kindel' eines Be'Ssem
belehrt hahen. Die Erstldiissler schreihen nach verhiiltnismiissig wenig,en Unter,rÎchtsstunden ihre
Siitzchen schon l'echt ordentlich, was bei Anwendung der Schreihschrift absolut nicht
der FaU ist. Selbst schwache Schüler, die
sonst kaum ebvas geleistet hiitten, bringen es hiel' noch am 'einen gl'ünen Zweig. Noch vietl heze,ic1mender aIs diese Feststelhmg
aher Ï'st jene, dass nicht-schulpflichtige Kinder im Alter von 5 und 6 Jahren, ohne
jegliche A1ùeitung, Buchstahen und WO'l't-
chen, die von ihren alterll Geschwiste'rn vorgeschrieben wurden, ohne besondere Mühe und Anstl'engung « nachma'len », Etwas AllIùiches ist mir bei der Schreib
schrift nie begegn~t. - Nach etwa dreimonatigem Schulbesuch
kennt der normalbegahte ZweitkJassler aHe « geschTiebenen» Buchstaben und kann sie im Text zur Anwendung bringen, Diesel'
Erfolg steUt sich ein, ohne, anf Kosten der Schreibübungen, andere Facher ve,rnachlassigel1 zu müssen, N-U'l1 aber Hisst sich das
Schreiben (mit 2 Schriften) viel interessantet· gestalten, Ich lasse z, B. den Titel
in Steinschrift und den folgenden Text in Schreibschrift schreiben, oder es sind aIle Dingworter oder aIle Tunworter oder Wie
Wortel' in Steinschrift, das übTige aber in Schreihschrift zu schreihen, vieUeicht sogar untel' Z'uzug von Farhstiften.
Natürlich ,darf man die Steinschrift im 2. Schuljaht· nicht einfach aUmahlich «fallen »
lassen und sie nachher üherhaupt nicht
mehr üben. Oder muss es denn so sein, dass sich unsere Jungen e'rst in der Gewerheschule mit aller Mühe eine Druckschrift aneignen, um Plane usw. einigermassen heschriIten zu konnen ?
- Nachdem sich der Erstklassler die Grundfonnen der Buchstahen angeeignet hat, profitiert el' im 2. Sclnùjahr einerseits
von diesel' st'rengen Linienführung, darf aher anderseits, weil die Schreihschrift niessendere Bewegungen verlangt, von den stan'en Fonnen etwas ahlassen. Es mag sein,
dass die Formen vorerst etwas steifer bleihen aIs wir es gewohnt sind. Aher warten wir doch einmal geduldig ah, l'echt bald kommen unsere Schützlinge zu einer s c h 0 n e n Schülerschrift.
Naeh diesel' Ahsehweifung, die 'eigentlich doeh wied el" keine war, will ich mich wieder dem Lesen zuwenden.
Die Kin1der hahen in der ersten Zeoit kurze
Texte era'rheitet. Sie iJ.esen die durchg'ellommenen Satzchen, wo immer diese auf
tauchen ohne Mühe, leichter und sicherer aIs mehr oder weniger sinnlose Buchstabellvel'bindungen, wie sie uns hei der Lautier
methode hegegnen, und was aussclùag-
gebend ist: sie l esen mit Interesse und
Freude. Sehon hald hebe ich aus den Satzchen ein. zelne Worter, die oft vorkommen, heraus,
Beispiel Hans ist brav Otto ist im Haus Anna ist zappelig Kurt ist fleissig
Hier leistet der Fat<bst,ift besonders gute
Dienste. So komme ich nach und nach zn einem be.
c1eutenden Stock von Wortern, die von den Ki ndern in jedem Text sofort wie:det· er
kannt und gelesell werden. Spater wird das gallze erarbeitete Satzchen
in di e einze'lnen W Ol"te zerlegt. Wir schrei· ben z. B. unser Satzchen auf Papiet<streifell
und schneiden ein W ort nach d'em all'derll weg. Diese W orte dienen uns dazu, nachhel'
andere Satzchen oder Satzarten z'Usammen·
zustellen. Beispiel
~_H_a_l_ls __ ~ __ i_st __ ~ __ b __ r~
ist Hans brav
Hier ist zu b emerken, dass ich nicht beim bekanntell Text stehen bleih'e, sondern
gleiclùaufend ZUl11 W ort immer neue Satz·
chen und T exte eral'heite. Nach etwa drei Monaten lesen die Kleinen in ihrer Fihel ,schon recht nett und die
einzelnen Wortchen sind ihnen e'benfalls
geHiufig. Ich darf ihnen, im Rahmen des Bekannten, kleine Diktate zmnuten, die,
o WlUlder, fast fehlerft-ei sind. Aber die Knirpse kennen ja noch keine Buchstaben. Würden wir mm auf dem Wege, den wü' bis jetzt gegangen sind,
weiterschreitel1, müsste sich das Kind so·
viele Wortbilder eil1pdigen, aIs es mehr oder
weniger gebrauchliche W orte gibt und die Chinesen würden dann kommen und uns
des geistigen Diebstahls heschu'ldigen. Um diesel' Gefal1l' aus dem Wege zu gehen, müssen wil" uns schliesslich doch an die
Buchstaben heranmachen.
.- 192 -
Ich habe anfangs selbst nicht so Irecht ge· wnsst, wie die Sache anpacken 'und w"lmdeTe Illich beute noch, wi'e leicht es eigentlich
geht.
Statt langer Erklarungen lasse ich eine Lektion folgen.
(Die Reihenfolge deI' durchzunehmenden
Buchstaben dürfte ziemlich gleichgültig
sein).
Ich waMe für mein Beispiel den BuchSfJaben
«E».
Die Mutter ist in der Küche. Das Mittages.
sen steht auf dem Tisch.
Emil ist iml11'el' noch nicht heimgekommen.
Was t'Un?
Alle sind sich einig, dass man ihm ruIen
müsse. Wi'r Mfnen 'ein FensfJer. Ioh aIs « Mutter» nue: E-··mil! Die Kinder dür
fen ebenfatUs ·rufen. EndJich kommt E··-mil
heim. Wir steHen ihm Fragen :
Emil, wo bist du gewesen ? Emil, mit wem
hast du gespielt ?
Die Mutter ermahnt ihn : Emil, mll 12 Uhl' ll1uss t du daheim sein! usw.
Um die Kinder auf den zn erlel'llenden llnchstaben hinnllenken, spreche -ich ihn
immer reoht gedehnt aus und verlal1'ge, dass sie ein gleiches tun. VieHeicht habe ich eine Elisa, eine Elsa, einen Erich oder
cinen Egon in der Schule. Das sind nun die nachsten Objekte, an denen dieses «E» ausprohiert werden kann. Es folgen. die Schreibübungen an der Wandtaf1e'l, indem
·aIle bekannten Worter aufgeschrieben weI'den, welche mit «E» begil1'llen. Schliesshch
wahle ich einen geeigneten Text 'lUld lasse
diesell auf ein Blatt schreiben. Nicht V'ergessen: AUe «E» mit l'otem Fal<hstift schreiben !
So und ahnlich mache ich es, bis aIle Buch· staben «dm"ch» sind.
Satz wI'd Wort dürfen natürlich auch jetzt nicht vernachlassigt werden. Damü waren
wir nach 6 Monaten angelangt mit unsern Erstklass'lern, wo wh- sie haben woUen:
Sie konnen lesen, und sie les en fliessen'd und ausdrucksvoIl, und was ebenso wichtig sein dürIte: es handelt sich mn ein gefreut'es Lehren und Lernen.
ALLERLE·I VON TIEREN
SR, LOYOLA ZUMTAUGWALD
Einführung: Einmal anders! Vorliegende Al'beitsreihe
baut auf schon vol'handenen Erlebnissen
alu. Sie ist in Kurzlektionen angeführt.
Die Texte wurden nicht ausgeführt, denn
das Buch «Deutsch und Deutschkunde » ist es wert, in die Hand jeder Lehrkraft zu
gehoren. Besonders für die Oberstufe ist es wertvolle Fundgrube. Die Reihe solI
wieder nUl' Anregung sein. Jede Schule hat
ihr eigelles Geprage und reagiert alU St off
und Da'r·bietung anders, dalmm ist es, Gott sei Dank! unmoglich, praktisch etwas zu
hieten, was kopiert werden kamI. Eine
Idee nut der andern! So hat vorliegende
Reihe aIs kleine, eigenwiUige Idee wieder
nul' den Zweck, aufzurufen zu frohem Suchen und frischem Einsatz. Zeichnen und
Singen sind der Kürze halber nicht 'ausge· führt worden .
-193 -
1. Lektion : Auch feine Gehilfen des Menschen. Erlebnisunterricht. Mir sind schon allerlei Tiere begegnet. Unter
stufe.
2. Lektion : Der HlUld, ein Freund des Menschen.
3. Lektion : Junge Hunde.
4. Lektion : Katzenart.
5. Lektion: Das Rind aIs WiederkaueL Was die Haustiere fressen.
6. Lektion: Auch noch andere Tiere sind Wiederkauer.
7. Lektion: Lustiges von der ~iege.
8. Lektion: Bocke, die keine Bocke sind.
9. Lektion : Ratselgeschichte.
10. 'Le-ktion: 'Ein liebes HaustÏ'er oder eil1 annel' Keorl ?
Il. Lektion : Was zeichnen wil'?
12. Lektion : Was wird gesungen ?
Stoffgewinnung: Deutsch. und Deutschkunde von Alschner 1. Teil Verlag der Dürrschen Buchhandlung Bonn. Schulpraxis: 4/52, 7/45,,3/43, Il/52.
* 1. Lektion:
Erlebnislektüre. Wortlich angeführte Rede. Unterstufe, Gewinn der Dingworter. Einzahl und Mehrzahl.
Problemstellung: Wir Menschen brauchen Helfer.
Freie Aussprache! Nicht nul' Menschen konnen uns helfen, auch Tiere. Wir zahlen Stoffgewinne auf und schreiben sie nieder. Tafelbild: Der Hund, die Katze, die Kuh, das Schwein, das Pferd, das Schaf, die Ziege, das Huhn, die Ente, die Gans. Sprachübung: für die Unterstufe: Lesen, dann inündlich in die Einzahl und Mehrzahl, nachher Niederschrift.
Oberstufe : Nun mochte ich wissen, wie die uns helfen konnen.
Stoffgewinn: Der Hund bewacht das Haus. Die Katze fangt Ratten und Mause. Die Kuh gibt Milch, Butter lUld Kase. Mündlich. Sprachliche Auswertung : Wir schreiben uns
das nun auf und zwar so, wie die Tiere es uns -selber sagen würden. Zwei Kinder an die Tafel. Das eine kündigt an, welches Tier sich meldet, etwas sagt, das zweite berichtet, was das Tier sagt. Das müssen wil' dem Satz aber anmerken.
Tafelbild: Der Hund spricht: «Ich be, wache das Haus ». Wir hezeichnen den Mund und zwischen den Zahnen kommt's heraus. Der Hund spricht: «Ich bewache das Haus ». Die Katze schreit : «Ich fange eine Maus ». Das Pferd wiehert: «Ich dir ziehe den Wagen ».
Die Kuh bnunmt: « Milch und Butter kommt von ' mir ». Das Schaf blokt: «Ich schaff' die Wolle zu Zeug ». Das Ganslein schnattert: «Ich stopfe deiu Bettlein weich ». Die Ente quakt: «Braten, den schonsten, gebe ich dir ». Das Bienchen slunmt : « Honig, den süssen, ninuust du von mir ».
Die HelUle gackert: « Ich bringe die Eier herzu ». Das Taubchen gint: «Meine Kinder, ver. speisest du ». In jed'em Satz finden wir hier zwei Teile : 1. einer kündigt = AIÙ{ündiglUlgssatz. 2. der andere spricht = Redesatz, steht
zwischen Zeichen (: « »).
Tafelschema: Ank, «R. ». Alles lesen lUld bezeichnen. Problem: Immer so? Auch mngekehrt. «Ich bewache das Haus », spricht der Hund. « », Mündlich umgestalten lassen. Dritte Moglichkeit : «Das Haus », spricht der Hund, «bewache ich ». « », , « ». Wieder mündlich umgestalten l~ssen. SpracIù. Auswertung: schriftlich in aIle drei Moglichkeiten setzen lassen.
Regel: Die wortliche Rede besteht aus Ankündigungssatz und Redesatz. Der Redesatz steht immer zwischen Au· führungszeichen.
-194 -
Il. Lektion :
Der Hund ein Freund des Menschen.
Ziele: Gewinn der Tatigkeitsworter, Er
gal1zung.
Aufgabe : Die Hunde konnen allerlei. Bitte,
zuschauen!
Freie Aussprache über Beobachtetes.
ArbeitsgestaltlUlg: Wir wollen uns mal auf der Tafel merken, was el' alles tut.
Tafelbild : Er bewacht WEM ? WEN ? Er jagt Er hilft Er zieht Er dient Er macht Er zeigt Er sucht.
Sprachliche Gestaltung: Nun sind da oben zwei Fragewortchen. Geben wir ihnen Ant· wort, dann wachst der Satz.
Unterstufe nul' eine Frage !
Mündlich gestalten :
Er bewacht dem Bauer Haus und Hof
Er jagt dem Jager das Wild auf
Er hilft dem Schafer die Herde bewachen
Er zieIlt dem Eskimo den Schlitten.
Er dient dem Kinde aIs Spielgefahrte.
Er macht dem Herrn Kunststücke VOl'.
Er zeigt dem Polizisten die Spur des Vel'brechers.
Er sucht dem Blinden den Weg.
Auswertung: Lesen allein und im Chot'.
Sprachl. Durch die Beantwortung der zwei Fragen haben wir jeden Satz vergrossert, erweitert, erganzt. Das llennen wÎl' Erganzung.
Regel : Die Beantwortung der Fragen Wem und Wen nennen wil' Erganzung oder die Erganzung ist die Beantwortung der Fragen Wem und Wen. Niederschrift mit
Unterstreichen der ErganzlUlg. Beispiel:
Er bewacht dern Bauer Haus mId Hof.
III. Lektion :
Junge Hunde. Ziel: W ortschatz. Satzerweiterung. Problem: Junge Hunde sind sehr lebhaft. Sie treibel1 allerlei.
Auf der Tafel habe ich einiges über sie auf geschrieben.
Stoffgewinnung: Lesen und besprechen. Hinweis auf die Verdoppelung der Mitlaute.
Tafelbild: Junge Hunde müssen überall herumschnüffeln. Sie knabbern an den Knochen, Sie schnippen nach Fliegen. Sie schnuppern an jedem Baum herum. Sie schanen mit den Pfoten. Sie zen'en an der Leine. Sie lmurl'en die Leute an. Sie rennen den Radf ahrern nach. Sie hellen und ldaffen wie tou. Doch manchmal jammern sie ganz laut. Weisst du wann ?
Diktatvorbereitung: Hinweis auf Mitlaut· vel-doppelung, Niederschrift aIs Diktat.
Auswertung : Wir suchen die Erganzungen heraus und unterstreichen sie.
Niederschrift : nochmals mît Unterstreichen del- Erganzung.
Unterstufe: Lesen mId Abschrift. Konnen beim Vorbereiten mitmachen ?
IV. Lektion : .
Katzenart.
Ziel: Das Tatigkeitswort in den 3 Hauptzeiten (Wiederholung).
Aufgabe: Wir beobachten Iützen und trag-en auf einem Zettel ZUS'3mmen was sie tun und wie sie sind.
Freie Aussprache über Gefundenes. Stoffgewinnung : Wir halten das Gefundene auf der Tafel fest.
Tafel'biltd: Die Katz-en naschen, stehlen, mausen, IU'atzen, beissen, schlagen, fauchel1, schnurren, spinl1en, miauen, kriechen, schleichen, kletterl1, springel1, lecken, put. zen, spielen, schmeicheln.
Sie sind falsch, hinterlistig, grausam, l'oh, vorsichtig, misstrauisch, naschhaft, lüstern,
-195 -
diebisch, reinlich, zahe zahm, wild, anhanglich, wasserscheu.
Gestalt. Lesen, allein und im Chor. SprachL Auswertung: Verschiedene Wor
ter: Tatigkeiten, Eigenschaften, Wiederho
lung, wenn moglich. (Was ist das Eigenschaftswort und was kann ich mit ihm tun? »).
Gestaltung: Wir arbeiten nun mit der obern Gruppe der Worter.
Die Katze kann zu verschiedener Zeit etwas
tun. Sie macht es jetzt. Wie formen wit· dann den Satz ? Jetztzeit = Gegenwart; Die Katze nascht, stiehlt, maust, Einzahl und Mehrzahl. Mündlich und schriftlich.
Sie hat's gestern gell1acht. Wir formen : Die Katze hat genascht, gestohlen usw.
Vergangenheit.
Eine andere Form der Vergangenheit:
Die Katze naschte, stahl usw. mündlich und schriftlich.
Die kommende Zeit = Zukunft. Die Katze wit'd es noch tun :
Die Katze wird naschen, stehlen usw.
Auswertung: Der Hund kann auch was, hat gekonnt, wird konnen.
Eventuell hier au ch Übungen der Hilfszeitsformen.
Yom Sollen, Wollen, Konnen und Dürfen. Die Katzen woUen stehlen, dürfen aber oft nicht.
Die Katzen sollen mausen, wollen aber ll1anchmal nicht.
Mündliches und schriftliches Erarbeiten mit den Kindern.
Die Unterstufe unterteilt die Zeiten, übt sie aber auch.
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Fr. 1.- pro Karte 10/15 cm
Ohne Risiko für den Hr. Lehrer. Wir kommen wann es Jhnen passt. Kein Zwang zur Abnahme durch die Kinder.
Freundliche Grüsse :
L. KL~Y-K~MPFEN & SOHNE, B-RIG Tel. 31620
Das Katzlein tut es jetzt.
Das Katzlein hat ein schlechtes Gewissen. Es hat gestern gestohlen, genascht uSW. Das Katzlein wit'd morgen vielleicht eine
Maus fangen, Milch naschen usw.
V. Lektion:
Das Rind aIs Wiederkauer. Zie!: Übungen im Satzanschluss dm'ch das
Bindewort.
-Unterstufe. Was die Haustiere alles fressen. Satzbildung in Einzahl und Mehrzahl, Frage
form, Verneinungsform. Problemstellung: lch bin schon oft einem
Tier begegnet, das die gallZe Zeit gekaut
und doch nicht gefressen hat. (Kuh, Rind, Schaf usw.)
Freie Aussprache :
lch will eu ch heute anhand der kleinen
Zeichnung auf der Tafel erkHirell, warum
das Tier das ll1a(l.ht, wir Menschen aber, und auch andere Tiere nicht.
Stoffgew. durch Darbiettmg: Büschelweise
wird das Futter mit dem Maul abg~rupft,.
mu' grob gekaut und verschluckt. Das Gekaute gleitet die Speiserohre hinunter
in den Magen. Dieser ist in verschiedene
Kamll1ern eingeteilt.- So kommen wir zu
vier M'agennall1en. lm Pans eu wit'd das Gekaute gesalmnelt. Daun gelangt es in
den Netzmagen. Hier wird es mit Magen· saft durchfeuchtet und gelangt dm'ch Anf
stossen stückweise ins Maul zurück. Jetzt
wird die Nahnmg aufs neue zel'lcaut und kommt nUll in den Blattermagen und dann
in den Labmagen, _Hier wird endlich die Verdauung beendet.
MündL Gestalten : Anhand der Skizze und
der Stichworter wit'd der Vorgang wiederholt.
SchriftL Gestalten: Niederschrift in ein· fachen kurzen Satzen.
Auswertung: Das Futter im Wiederkauer·
magen. S. 82 aIs Tafeibiid.
Problem: So ist es sprachlich langweilig.
Wir formulieren nun mit Hilfe del' Binde· wortel' unten dran.
Gestalt. mündliche und schriftliche Übung am Tafelbild.
Unterstufe: Was die Haustiere alles fressen.
-196 -
Tafelbild: Der Hund Die Katze Die Kuh
Das Schwein Das Pferd
Das Schaf Die Ziege Das Huhn Die Ente
Die Gans
Gestalt. Wir vervollstandigen, mündlich
unt! schriftlich. Wir setzen alles in die Frageform.
Wir setzen alles in Einzahl und Mehrzahl. Wir setzen alles in die V erneinun gsform.
VI. Lektion :
Auch andere Tiere sind noch Wiederkauer.
Wir nennen heute noch zwei: Schaf und
Ziege. Ziel : Wiederholungen.
Problem : Das frühere Schaf glich niemals
dell1 heutigen.
Freie Aussprache: Wir tragen zusammen,
wie es heute ist. Buch Nr. 139.
Bearbeitung. Nun formen wir die Wortel'
auf dem Tafelbild einmal zu Dingwortern
um. Mündlich und schriftlich.
In uralten Zeiten! Wir tragen auch erst unsere Vermutungen zusammen. Hernach
bilden wir Steigerung des Eigenschaftswortes. Wieder mündlich und schriftlich.
VII. Lektion :
Lustiges von der Ziege. Die Ziege im
Spraehgebraueh.
Ziel: Diktatübung in der Vorbereitung.
Einführung: In unserer heutigen Spraeh
aufgabe begegnen wir wieder einem Wiederkauer. Man nennt ihn aueh die Kuh der Armen. (Ziege). lm Spraehgebraueh hort
man aller lei von ilU'. Das nehmen wir l1un
grad aIs Diktatstoff.
Erarbeiten. Satz für Satz miteil1ander in . freier Aussprache an der Tafel. Nr. 143.
Mehrmaliges Durchlesel1.
Auswertung: N ach eil1igen Tagen Freidiktat.
VIII. Lektion :
Bock~, die kcine Bocke sind. Zie!: WorLzusammensetzung und Bedeu
tungsübertragung. Erarbeittmg am Tafel
bild: Nr. 145.
Wir lesen alles dUl'eh. Freie Ausspraehe. Hinweis auf die Bedeutung der Worter.
Sprachl. Gestaltung. Hinweis auC die Hauptwortel'. Wiederholung der zusammengesetz
ten Huptworter. Sehriftl: Satzbild mit obigcn Wortern.
IX. Lektion :
Ratselgeschiehte (vom Bock 147). Wir raten. Erst Leseübung und dann aus·
wendig niedersehreiben.
X. Lektion:
Ein liebes Haustier (Aufsatz).
1. Wie es aussieht.
2. Was es tut. 3. Warum es mir so lieb ist. 4. Wie zeige ich ihm meine Liebe ? oder
Ein armer Ker! :
Einführung: lch erzahle die Gesehichte
vom Esel mit der Salzlast und der
Schwammlast.
Sie wird kurz er!autert, naeherzahlt.
Event. kurze Punkte. 1. Erster Weg
2. Entlastung 3. Zweiter Weg
4. Belastung 5. Lehre daraus.
XI. Lektion:
Die vorige Lektion, oder Auf der Weide,
oder Der treue Freund, oder: Auf der Lauet'.
XII. Lektion :
Singen! Die Katz' sitzt auf der Lauer.
Ein Sehafermadchen, WaHiserbulb.
- 197 -
.1
COMMUNICATIONS MITTEI LUNGEN
COMMUNICATIONS DU DÉPARTEMENT
En séance du 18 janvier 1957,
LE CONSEIL D'ETAT,
Sur la proposition du Département de l'Ins. truction publique,
décide:
Un membre du corps enseignant tombant malade ou ayant un accident le jour fixé officiellement pour l'ouverture de sa classe (ex. 15 septembre, 1er octobre, 1er novem. bre) reçoit les indemnités prévues à l'art.
22 de la loi du 15 novembre 1930 sur l'engagement du personnel enseignant.
Si la maladie survient au cours de l'année sco'laire, le personnell enseignant touche
le traitement pendant 3 mois nonobstant la dôture de l'almée scolaire.
T'out événement familial entraînant des
aUocations sociales (mariage, naissance) doit, pour justifier le versement d'une allocation durant les vacances payées, in.
tervenir pendant la durée de l'année sco. laire.
En séance du 29 janvier 1957,
LE CONSEIL D'ETAT
Sur la proposition du Département de l'Ins. truction publique,
décide:
1. L'aHocation de renchérissement servie par l'Etat au personnel enseignant retraité est portée de 15 à 20 %.
2. La rente des retraités de la caisse spéciale
est augmentée de fr. 100.- par rentier. 3. La rente du personnel enseignant non
retraité est augmentée de fr. 50.- par personne.
Le Président du Conseil d'Etat : M. Lampert
Le Chancelier d'Etat :
N. Roten
MITTEIlUNGEN DES ERZ/EHUNGSDEPARTEMENTES
Sitzung vom 18. Januar 1957.
DER STAATSRAT
beschli ,esst:
Lehrkdifte, die ·am offizielen 'Eroffnungstag des Schuljahres eduanlœn oder einen Un.
fall erleiden (z. B. 15. September, 1. Okto. ber, 1. Novembel'), haben Anrecht auf die in Art. 22 des Gesetzes vom 15. November
1930 übel' die Anstellung und Bes'ofdung des Lehrpersonals vorgesehenen Vergütungen.
Lehduafte, die wahrentd des Schuljahres
erkl'anken, ha'ben Anrecht amI ihre Besoldung wahrend drei Monaten und zwar ohne
Rücksicht auf den Schluss des Schuljahres. Ander11ngen bezüglich des Zivilstandes und der Fanülie (Verheiratung, Kind'erzahl), welche die Ausrichtung von Familienzul'a. gen zur Folge' haben, werden nur da nu be. rücksichtigt, wenn sie wahrend des eigent.
lichen Schuljahl"es, nicht aber wenn sie
wahrend der bezahlten Ferienzeit eill'ge. treten sind.
Sitzung von 29. Januar 1957.
DER STAATSRAT
Auf Anf.rag des Erziehungs'departementes,
beschliesst: 1) Di'e Teuerungszulage, die der Staat dem
Lehrpersol1'al ausrichtet, das sich im Ruhestal1'd befindet, wird von 15 auf 20 Prozent el'hoht.
2. nie Rente des Lehrpersonales, das der
besonde'rIl Ruhegehaltskasse angehort, wird um Fr. 100.- pro Jahr erhoht.
3) Die Rente des nichtversicherten Lehr.
'persona'ls 'erfahrt eine Erhohung von Fr. 50.----' pro P.erson und J.ahr.
Der Prasident des Staatsrates: M. Lampert
Der Staatskanzler:
N. Roten
-198 -
Enseignement à NeuchéHel
Comme les années précédentes, le canton de Neuchâtel engagera un certain nombre
d'instituteurs et d'institutrices du 1er mai
aU 1er novembre.
Conditions d'engagement :
1. TraitJement du personnel enseignant neu·
châtelois. Il est entendu que le Canton de Neuchâtel
tient compte des années de services en Valais. Six mois dans l'année civile en Valais comptent pour une année à Neu·
châtel.
2. Nouveau régime de vacances:
Au minimum 35 jours (7 semaines) de
vacances, y compris les dimanches.
Pour calculer le nombre de jours ~e va· cances qui sera payé, les autorités commu
nales tiendront compte d'un jour de va· cances puur trois jours de travail effectif. Ainsi, dans une commune où les élèves auront travaillé pendant III jours, même s'il y a du 1er mai au 31 octobre 48 jours
de vacances par exemple, non compris les dimanches, le membre du corps enseignant valaisan recevra son traitement de vacan·
ces pendant III jours: 3, soit pendant 37 jours calculés en incorporant les dimanches. S'inscrire auprès de M. Evéquoz, chef du service de l'enseignement primaire, département de l'Instruction puhlique, SION, jusqu'au 15 mars 1957.
Le département de l'Instruction publique
du canton de Neuchâtel pourra, vers le 20 mars 1957, renseigner au sujet de la possibilité d'un engagement.
De plus, le département de l'Instruction publique du canton de Neuchâtel cherche
des instituteurs et des institutrices pour remplacer des instituteurs neuchâtelois appe·
lés à faire un cours de répétition du 1er au 18 mai.
Dès le 20 ou le 30 juin, quelques membres du corps enseignant valaisan qui seront en· gagés pourront remplacer des instituteurs neuchâtelois qui doivent faire une école
miHtaire spéciale jusqu'au 1er novembre.
Conditions d'engagement:
Instituteur: h. 31.- par jour
Institutrice: fI'. 26.- par jour dimanche non compris, dès le 20 ou 30 juin.
Vacances payées, non c01npris période du 1er au 18 mai, au prorata du nombre de jours de travail: 1 jour de vacances pour
3 jours de travail effectif. Du 1er au 18 mai: 2 dimanches payés. Délai d'inscription: 15 mars, auprès de
M. Evéquoz, Sion. Département de l'Instnlction publique du canton du Valais:
Le chef de service : Evéquoz
Département de l'Instruction publique du canton de Neu
châtel , : L'inspecteur des écoles
du 1er arrondissement: Bonny
OFFICE DE L'ENSEIGNEMENT
Appareil de projection
L'Office de l'enseignement vient de se pro· curer un appareil de projection, pour clichés diapositifs et films fixes, qu'il tient
à la disposition du personnel enseignant. Les maîtres et maîtresses qui désireraient
l'utiliser dans leur classe durant quelques jours sont priés de s'adresser au Dépal-tement de l'Instruction publique, Office de l'enseignement, en indiquant la tension du
réseau.
Cartes-dias : la Suisse
La série de cartes de ,la Suisse qui a été
présentée dans notre numéro 3 (p. 125) v.ient de paraître. L'Office de l'enseignement en tient une série complète à la disposition du personnel enseignant qui désirerait
expérimenter ce nouveau matériel. P 'rière
de s'a'dresser à l'Office de l'enseignement,
en irrdiquant les cartes désirées. D'autres acquisitions destinées à ce service de prêt sont' envisagées. Nous tien· drons compte évi,demment des suggestions
et des remarques faites par l'e personnel
enseignant. D'avance nous l'en rem~rcions.
-- 199 -
AS SOC 1 AT ION S . VEREINE
LEHRERINNEN-VEREIN DES OB·ERWALLIS
Bericht über die Winterkonferenz 1957
Unsere diesjahrige Winterkonferenz wurde am 31. Januar in Brig abgehalten.
Langjahrigem Brauch gemass wohnten wir LehrerÏlmen in der Klosterkirche det· heiligen Messe bei, mn uns anschliessend im Turnsaal des Institutes St. Ursula zur Vorl11ittagsversammlung zusammenzufinden. Eine grosse Zahil Lehrerinnen waren anwesend und wir freuten uns besonders, dass auch unser geistlicher Berater, H. H. Pfarret· Werner, mehrere hochwüt'dige geistliche Herren, ehrwürdige Frau Mutter Rosalie und ehrwürdige Schwester Dit-ektorin des Institutes uns mit ihrer Anwesenheit beehrten. Ebenso freute es uns, dass auch lIerr A. Chastonay im Verlaufe des Vormittags uns besuchte.
Das Programm sah VOl' :
1) Begrüssung 2) Protokoll 3) Kassabericht 4) Referat: «Lehrpersonlichkeit der Frau» 5) V erschiedenes
Die Prasidenti~, FrI. Ida Lagger, eroffnete die Versammlung und begrüsste die Gaste. Protokoll und Kassabericht wurden verlesen und genehmigt. Anschliessend folgte das Referat von H. H. Dr. G. Jud : «Lehrper.sonlichkeit der Frau». Einleitend gab H. H. Dr. Jud seiner Freude Ausdruck, zu den Walliser Lehrerinnen sprechen zu konnen. Sein Referat bewies uns, dass er die Berufssituation der Lehrerin kennt : Der Lehrerberuf ist kein leichter. Ohwohl jeder Beruf seine Licht- und Schattenseiten hat, nimmt diesel' doch, wie der des Seelsorgers eine Sonderstellung ein und ist dadurch Kritik und Bemangelung besonders ausgesetzt. Darum ist es für die Lehrerin wichtig, sich in ilu'er Berufs'situation kennen zn lernen und sich auf die Fragen :
Wo stehe ich ? W ohin gehe ich ?
Antwort geben zu konnen. Ein klares Wissen hierüber und voIles Ein. stehen in ihrem Beruf wir,d ihr heHen, das Ziel im Auge zu behalten und Berufs. schwierigkeiten zu meistern. Es werden sich auch in ihrem Leben Krisen einsteUen und sie wird innern und aussern Schwierig. keiten begegnen. Gerade jene Lehrerin, die durch ihre Güte und Hingabefahigkeit sich für den Erzieherbet'llf besonders eignet, hat oftmals schwere seelische Krisen durch. zumachen. Dazu kommt noch, dass sie sich ihren mannlichen Kollegen gegenüber schwacher fühlt, obwohl sie ihnen gleich. gestellt ist und, wenn auch gleichgesteUt, so doch anders. Sie ist Frau.
Darum ist es für sie wichtig, in ihrem Berufe glücklich zu sein und geborgen. Ilue frauliche Natur sehnt sich nach Mutter. sein - ihr Beruf bietet ihr jeden Tag neue Gelegenheit, ihre Mütterlichkeit zu ver· schenken und hietet ihr reichste und schonste Entfaltungsmoglichkeit. Wohl setzt das tagliche Durchhalten und selbstlose Dienen viel seelische Kraft voraus, die sie immer wieder schopft aus den Quellen des Glaubens. Die unverheiratete Lehrerin ist nicht der Familie verpflichtet, so hat sie sich ihre Ungebundenheit und Freiheit bewahrt. Sie ist ihr kostliches Gut und eine Vorbedin· gung für ihren Beruf. Sie kann sie sich ein· setzen für ihre Schule und ihre Fl'eiheit macht sie regsam und aufgeschlossen. Da sie nicht eingeschlossen ist in den Kreis
der FamiiJie, konnen ihre Interessen tiefer und weiter reichen. Und ihre Verbunden· keit mit Gou wit'd ihr heHen, ihre Schwie· rigkeiten tapfer zu tl'agen, den Mut nicht zu verlieren, dmm wer den Mut verliert, ist am meisten gefahrdet.
- 200-
Den Mut und das Vertrauen wollen wil' auch auf einsamen, schwerem Posten nicht verlieren. Bleiben wir unserer Schule und
unseTer Heimat ireu ! Was tauschen wir denn ein, wenn wir di e Flucht e rgreifen? Wir werdel~ vielleicht mitgerissen von Hast und Hetze der Stadt, gehen untel' im Getriebe des Mltags, Aufgeriebensein und Krankheit wird vielleicht unser Anteil und das Schwerste : Entwurzlung und Heimatlosigkeit. Lassen wir uns nicht verdriessen dm'ch Engpasse und Schwierigkeiten und vergessen wir nicht, dass wir sie letzten Endes uns durch den Glauben meistern. Suchen wir das Grosse im Kleinen und seien wir uns bewusst, dass . die Lehrpersonlichkeit der Frau nul' in dem Masse VOl' der Welt steht, wie sie in Gott verankert ist. H. H. Dr. Jud erntete für seinen aU'sge· zeichneten Vortrag stürmischeit BeifaH und wir danken ihm nochmals, dass er so eindringlich zu uns gesprochen.
Nach dem Referat richtete Herr A. Chas·
tonay, Sekretar des Erziehungsdep'3l'tementes, sein W ort an uns. Er unterstrich zunachst die W orte des Herrn Referenten und m~nterte uns auf, unseren Heimatschulen treu zu bleiben und so der Ab· wanderung Einhalt zu gehieten. Herr Chastonay orientierte uns auch über den Vorentw1.ll'f des neuen Lehrprogrammes von Ehrw. Schwester Loyola und stellte, wenn est auch noch einige Zeit dauern kann, neue Lehrmittel in Aussicht; el' munterte zur Mitarbeit an der «WaltJiser Schul'e» auf und wünschte abschliessend aHen viel Freude und Etfolg in ihrer Schule. Seine Worte wurden ebenfaHs mit viel Beif aU verdankt. Untel' «Verschiedenem» wurden noch einige Mitteilungen gel11acht betr. Mitgliederbei. trage und Hilfsaktionen und anschliessend wurde die Vormittagsversaml11lung um 12 UIu durch die Prasidentin gescIùossen.
Emma Rovina.
In der nachsten NUilll11er: Bericht übe1' dire Wintel'lwnferenz des V. K. L. S. O.
SOCIETE DES INSTITUTRICES DU VALAIS ROMAND (S.I.V.R.)
Exposition de dessins et peintures d'enfants
Dans le cadre de notre prochaine assemblée générale, nous souhaiterions vous présenter cette ·année une modeste exposition de dessins et peintures d'enfants.
Nous ·aimerions que le plus grand nombre possible de collègues participent à cette réa<lisation d'un caractère strictement privé. Dans ce but nous nous permettons de vous donner les indicat·ions suivantes.
1) N'envoyer que des dessins non retouchés.
2) Dessins libres; décoration; s'il s'agit d'une copie l'indiquer -au verso avec l'âge, le nom de l'enfant et l',adresse collective à laquelle il devra. être retourné. (Celle de la maîtresse).
- 201
3) Si le dessin comporte un texte annexé, y laisser ce texte. (C'est le cas de l'illustration d'une histoire).
4) A,dresser les envois à Mme Hubert, institutrice à Sion, qui les centralisera jusqu'au 28 mars.
5) Retour des envois dans la semaine qui suivra Pâques.
Notre but est de nous soumettre des suggestions concrètes qui seraient pour nous toutes d'un intérêt certain. Il ne peut être atteint sans votre participation. Aucune indi· cation ne trahi'ra l'origine des envois. Les dessins s'eront simplement groupés selon l'âge de leurs auteurs. Y. G.
.................. UNSERE TOTEN NOS MORTS
Madame Catherine Vœffray
Samedi 9 février, plus d'une centaine de
collègues des districts de Martigny et de
St-Maurice accompagnaient à sa dernière demeuTe celle qui fut p endant de nom
breuses années la doyenne des instihltrices de Suiss'e. Madame Catherine, comme
nous l'appelions, venait de fêter le 10 décembre ,dernier ses 80 ans; elle en paraissait 20 en moins; «Je n'arrive pas à
croire que je suis vieille », nous disaitelle en rentrant d'un service dominical. Et comme nous lui répondions: «C'est
justement pour cela que vous ne l'êtes
pas! », elle souriait de p'l'aisir, constatailt comme pour elle-même : «C'est parce que j'ai le cœur jeune! » Il y avait en eHe une
vitalité débordante qui l'amena il y a quelques années à suivre un cours de gymnasti
que d\me semaine. '. et beaucoup de collègues se rappelleront l'avoir connue dans l'un
ou l'autl'e de nos cours de perfectionnem'ent. Madame Cathel,ine évoquait volontiers ses
débuts dans l'enseignement, il y a 63 ans, lorsque toute jeune maîtresse elle revint dans son vinage natal du Trétien pour se '
retrouver au pupitre en face de ses camarades d'hier... Sa mémoire d'une fidélité
étonnante nous restituait l'atmosphère caractéristique d'une classe il y a plus d'un
demi-siècle et tout cela nous intéressait prodigieusement.
Sa mort nous apparaît également riche de sens. Depuis 14 ans, chaque lundi matin
de l'année scolaire la voyait regagner ce
hameau de la Crettaz où elle professait. Sur ce même chemin «que je fais les yeux fernlés » nous disait-elle, la guettait l'acci
dent bénin, sembla-t-il au premier abord,
et qui un mois plus tard l'emportait. Jusqu'à la fin elle pensa regagner la
Cl'ett'az et y reprendTe sa tâche. Et la
veille de sa mort, de sa belle anglaise à boucles bien nloulées elle écrivait
à ses élèves pour leuT recommander de tra-
va iller pendant ces vacances forcées, leur indiquant les exercices de français qu'ils avaient à faire... et le lend,emain matin,
ayant aimé jusqu'au bout cette profession d"enseignante comme une mission à laquelle
on consacre sa vie, c'est dans une admirable sérénité qu'elle prit congé disant sim
plement «J'aurais bien voulu rester encore avec vous, mais il me faut partir, il lUe
faut p'artir ». A celle qui partit tant de fois vers le devoir il sembla tout simple de partir pour la Maison.
Y. G.
t Hochw. Herr ait Pfarrer und ait Schul
inspeldor Theodor Arnold
Am Feste dès hl. Chrysostomus, am Sonn
tag den 27. , Januar 1957, hat in spater Abendstunde H. H. aIt Pfan'er und ah Schulinspektor Theodor Arnold für immer
von uns Abschied genommen.
In Simplon-Dorf, allwo seine Wiege Sl'and,
hat ihm nach dem Requiem eine grosse Trauergemeinde das letzte Ehrengeleite auf den stillen Gottesacker gegeben.
Es war in Gottes Ratschluss, dass der
Verstorbene seine ganze priester'liche Kraft und Arbeit im Dekanat Leuk opfern sollte.
Der Herr über Leben und Tod hat ihm voIle 77 Lebensjahre geschenkt, davon 50 Jahre Priestertum und aus diesem goldenen Kranz: 3 Jalu-e Schulhen in Leuk, 38
Jahre Pfarrer von Ems . und 7 Jahre Pfarrer
von Inden.
Das Wesendiche ist, dass el' Priester war, Werkzeug Jesu Christi, ein Mensch, in dem
Christus wieder Fleisch geworden. H. H. Pfarrer Arnold aber wusste, dass Christus
aUes war. Und wenn H. H. Pfan-er Arnoid
nul' einmal das hl. Messopfer dargebracht hatte, wenn el' nul' eimnal über eine sünd
hafte Seele das edosende «Ego te a'bsOllvo ... , ioh spreche dich los von deinen Sünden, »
gesprochen hatte, dann allein schon hatte el' durch Gottes Gnade für den Laien uner-
- 202-
reichbar Grosses tun dürfen. Was aber hat el' in 50 J ahren als Priester zur Elue Gottes und zur Rettung der Seelen getan? Gott allein weiss es und Gott allein belohnt es. In der «Walliser SchU'le» mochten wir
besollders darauf hinweisen, dass H. H. pfan,er A rnold weit über 20 Jahre aIs Schulinspektor des weitverzweigten Bezirkes Leuk gewaltet hat. . Erst jetzt, wo wir in
seine schulinspektoralen Fussstapfen eintreten soIlten, konnten wir naher zuschauen, was für eine Summe von Arbeit el' a'ls Schulinspektor des Bezirkes Leuk leisten
nlllsste. Wir denken an die opfervollen Wege von Ems nach Albinen, über GuttetFeschel nach Erscllluatt-Bratsch und Gam
pel usw" wir denken an die unûilùigen Schulbesuche und Prüfungen in über 50 Schulen des Bezirkes, an die Kontrolle von ca, 1400 Notenbüchlein, an die schrift
lichen Arbeiten der Sclllùberichte, Urlaube, Beschwerden, Schulstatistiken usw. die 'er jeweilen so prompt geführt. Konnen wir uns
da, im Zeitaltel' des Benzins, verwundern, wenn el' auf diesen weiten Strecken zu Fuss gelegentlich mit seinem machtigen
Stock, der ihm zugleich auch Schirm war, schalkhaft an eine Kellertür klopfte, wie
dazumal Moses zweifelnd an den Fe1sen
schlug?
H. H. Pfarrer Arnold war nicht so sehr der gestrenge und gefürchtete Inspektor, el' war vielmehr der Mann der Güte und der Menschenfreundlichkeit. Auf diesem Wege suchte el' vel-trauenbringend zu wirken,
Meinungsschwierigkeiten zu schlichten, Erziehung und Unterricht zu fordel'l1. Dem Schulinspektor faIlt es heute oft nicht
leicht den goldenen Mittelweg zu treffen, demI der Gesetzesparagraph ist aHzu rasch verpont und die Güte allzu leicht missbraucht. H. H. Schulinspektor Arnold konnte das gelegentlich . am eigenen Leib
erfahren. Nul' im vertrauten Fl"elmdeskreis
spielte el' auf gelegentlich empfangene
WUllden an, mu dann aber rasch hul11'o~voU überzlùeiten zur E1"Zahlung so vieler
freundvoHer Erlebnisse in der Schule. Güte und Menschenfreundlichkeit waren also seine Hauptwaffen, im gegebenen Moment
aber scheute eT es nicht, energisch durch Schulgesetz und Reglement einzugreifen.
Je melu Seiten das Pflichtenheft vom Lehr
persona'l zalùt, desto verantwortungsvoller und umfangreicher wird auch die inspektorale Beaufsichtigung und Arbeit, vor
allem im Zeitalter der neuen Schuimethoden. Sicher ist, H. H. Schulinspektor Arnold bleibt ein Vorbild treuer PflichterfüHung
und treuer Hingabe fül' aIle Belange in Schule und Erziehung. In den letzten
Stunden seines irdischen Lebens hat el', vom Tode bereits gezeichnet und von seiner Geisteskraft verlassen, seiner getrenen Haushalterin in Erinl1erung rufen
wollen, sie mochte jetzt die Fahrkarte bereitsteHen, el' müsse noch nach Sa'lgesch
in die Schule, es sei aber nicht so streng, denn der H. H. Pfan-er helfe hier prachtig.
H. H. Sclmlinspektor, der liebe Gott hat
Ihnen mUl selbst die Fahrkarte in die Hand gedrückt zur grossen Il1'spektion.
Kirche und Staat dan ken Ihnen herzlich, für aIle Müh und Arbeit. Moge Gott auch Ihnen gütigel' und mHder Richter sein! Da
für woHen wir gerne und dankbar Iluer in
Gebet und Opfer gedenken. Pfarrer J. M. Salzmann, Schulinspektor. .. ................ ..
BIBLIOGRAPHIE e BÜ.CHER 1
P. H. Simon:
Histoire de la littérature française con
temporaine (1900-1950) (Armand Colin).
Les manuels de littérature que nous « potas
sions» dans nos classes s'arrêtaient prudemment à la première guerre mondiale.
Au delà de 1920, il fallait recourir à des
monographies, à des thèses, à des études
de spécialistes. Il faut attendre pratiquement le demi-siècle - et c'est assez naturel
- pour que soient publiés des ouvrages généraux sur le XXe siècle. Telles sont les études d'Henri Clouard, de Gaétan Picol1,
-203 -
d'André Rousseaux parues entre 1945 et 1953. Mais ces ouvrages sont ou bien des monographies d'auteurs pris isolément, ou bien une consciencieuse compilation qui
rebutera l'amateur.
C'est dire tout ' l'intérêt que présentent pour
l'étudiant, l'instituteur et en général pour
toute personne soucieuse de culture, les deux petits volumes de P. H. Simon, professeur à l'Université de Fribom:g, lui-même critique littéraire et romancier de renom. Il s'agit là d'un véritable guide qui nous conduit avec une maîtrise absolument re
marquable dans le dédale des hommes et
des œuvres, de 1900 à 1950.
La production extraordinairement abondante de ces 50 dernières années défient les
possibilités d'un homme. Comment faire l'indispensable tri dans cette «foire aux
livres» qui sollicite le lecteur? (Rien que
30 000 volumes llU bas mot dans le seul genre roman). D'autre part, quel procédé de
classement adopter? Un classement par écoles? Elles sont nuée. Par genres? Une vedette se cantonne rarement dans un seul ·genre. Par générations? Mais l'âge d'un
chef-d'œuvre ne coïncide pas nécessairement avec celui de l'écrivain. p. H. Simon classe
les auteurs par «moments », c'est-à-dire par un ensemble de dispositions communes nées des mêmes CÏorconstances: littérature de
guerre, de consommation, d'invention, d'é
vasion, etc. Aux grands tournants de ce demi-siècle, 1900, 1914, 1930, 1945, de courts et substantiels chapitres intitulés « concordances» projettent une lumière crue sur les hommes d'un même «moment ». Lisez, par exemple,
les concordances 1900 : l'euphorie économique et morale, l'affaire Dreyfus, l'a 'rébellion
contre la rationalisme académique, la nette avance des artistes sur les écrivains et les
penseurs. .. Lisez les dernières pages:
«vue-perspective de la Littérature du XXe siècle» et vous aurez une idée de la densité
de l'ouvrage. De sa finesse aussi. Voici quelques expressions particulièrement heureu
ses glanées au passage: «Colette, cette fille drue et gourmande de la plantureuse Bour
gogne. .. Anna de NO'ailles, bacchante
amoureuse, mais bien élevée... Van der Meersch, maniant une vérité psychologique
épaisse et pleine comme un. lainage de
Roubaix. '. Malraux, ou le défi à la mort ... Barrès, musicien du nationalisme ..
Bordeaux, conteur habile dont la fécondité fut un des malheurs ... ». N'hésitez pas à
commander ces deux petits volumes, dont la première édition, je gage, va i\"épuiser
rapidement. Leur format de poche et leur prix modique (fr. 8.40 les deux volumes, 400 pages) vous permettront de les em· porter avec vous, enrichissants compagnons
de voyage. E. Claret.
Pèidagogik im Bild
Herausgegeben von Franz Hilker, Ober.
schulrat a. D., Leiter der Padagogischen
ÂrbeitssteHe Wiesbaden, mit Beitragen bekannter Fachleute aus Deutschland, Oster·
reich, Schweiz und den Niederlanden. Ver.
lag Herder, Freiburg.
Lexikon-Oktav, 560 Seiten mit insgesamt 614 Abbildungen, schematischen Zeichnun. gen und TabeUen, geb. in Leinen 63.80 Fr.
in Ha'lbleder 74.- Fr. V'orzugspreis für Bezieher des «Lexikons der Padagogik» :
geb. in Leinen 57.-', in Halhleder 65.10 Fr. Mit diesem Handbuch wurde ein neuarti.
ger Führer durch das vielgestaltige Gebiet
de'r Padagogik geschaf~en - .neuartig in dem Zusammenwirken von Bild und Wort,
durch das der Leser zu einem wirklichen
Überblick gelangt, so wie er es in der Praxis braucht. Ist doch gerade der Padagoge heute in Gefahr, in den vielfaltigell
Anforderungen des AHtags die Orientierullg an den grossen Zusammenhangen zu ver·
lierell.
Diese Zusammenhange wieder VOl' Augen
zu stellen, ist ein Anliegen der PADAGOGIK lM BILD . . In 25 Beitragen, die von
bekannten Fachgelehrten und erfahrenen
Praktikern des In- und Aus'lal1'ds geschrieben wurden, ist untel' der Schriftleitullg
von Oberschulrat Franz Hilker (padago· gische Arbeitsstelle, Wiesbaden) der ganze Umfang der Padagogik aufgezeichnet wor·
- 204 -
den. Ausführlich ist zunachst von den Zielen, Prinzipien und Grenzen der Erzielnmg und Bi'ldul1'g die Rede, sodann von den wichtigsten ETziehungsmachtell (Familie, Kirche, Staat). Hierhin gehort der grosse
Abschnitt über die Schule und den Schul
unterricht. Dann fo,lgen, in mehreren Kapiteln, die
besonderen Erziehungsaufgaben, die heute in Wissenschaft und Praxis ein vordringliches Interesse beanspruchen: musische Bildung und Erziehung, Leibeserziehullg,
Berufserziehung, politische und soziale Erziehung und Bildung, Heilpadagogik,
Jugendpflege, Jugendfürsorge und Jugendrecht, ErwachsenenbiIdul1'g. Dem unfangreichen kbriss über die Geschichte der ErziehUllg und Erziehungswissenschaft im Abend
land schliesst sich noch ein Überblick über
HersteHer von Schul- und Kindergartenein
richtungen, von Lehr-, Lernmittel und SpieIzeug an. So schreitet die Darstellung von der theo
retischen Grull'dlegung zur praktischen Durchführul1g vor. Diese Absicht des Wer
kes, im erzieherÏ'schen AHtag wirksam zu wel'den, z'eigt sich auch in der über 600 Bildern - Kunstwerken, graphischen Dar-
steIlllngen, Statistiken, Bildstatistiken und vor allem Fotografiel1. Sie machen das einsichtig, was aIs gedankliche ÜberIegung in
knappgefasster Sprache und weitgespannter Zusammenschau neben den Bildern hergeht.
Sie steHen das Ganze der Padagogik aIs lebendige Wirklichkeit VOl' Augen und er
mutigen zum Handeln. So el'halt vieles ''l'as bisher nul' in Worten VOl' uns stand'
jetzt Gesta'lt und Fülle und damit ver: pf.1ichtende Kraft.
In diesem Wel'k hat d~l' Verlag Herder
sozusagen ein Bildungsbuch für die Pa dagogik geschaffen, das auch aIs Einführung in die Probleme und lVIethodik der Erziehung und Erziehungswissenschaft vol'
aUem dem Studierenden willkommen sein wiriL Zum LEXIKON DER PÂDAGOGIK ist es die ide'ale systematische Erganzung.
Auch in Format und Ausstattung konunt die
Zusammengehorigkeit diesel' beiden Wel'ke zum Ausdruck.
Wir mochten dieses Werk auch unsern Walliser Erziehern, geist.Jichen und weltlichen Standes, bestens empfehlen. Auf jeden FaU
soIlte es in jeder Pfarrei- und Schulhibliothek zuhanden der Erzieher zu fin den sein.
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BOITE AUX L..ETTRES ~ BRIEFKASTEN
Dans la mesure du possible, nous répondrons sous cette rubrique aux questions que le person· nel enseignant voudra bien nous poser. Ces questions doivent être envoyées avec le nom et l'adresse de leur auteur. D'autre part, elles do ivent évidemment se rapporter à des problèmes
entrant dans le cadre de la revue.
In dieser Rubrik, die wir für unsere Leser beifiigen , werden toir im Rahnten des Moglichen Fragen beantworten, die aus dem Leserkreis gestellt werden. Diese Fragen miissen aber Latte, Nennung des Namens nnd der Adresse eingereicht werden. Anonymes wird unter keinen Umstiinden berücksichtigt. Femer dürfen diese Fragen nur piidagogische Be:ange betreffen.
Carnment passer Ca,·naval?
«Nous pensons tous que les saines distrac
tions sont permises aux membres du corps
enseignant comme aux autres humains. Mais nous savons aussi que nos élèves sont des
observateurs attentifs et qu'un simple chan· gement à notre attitude habituelle, même s'il ne comporte rien qui doive être à nos
yeux un objet de scrupule, peut l es choquer et blesser l'image un peu idéaliste qu' ils se font de leur maître ou de leur maîtresse.
Devons-nous pour cela nous abstenir de tout bal et de toute réjouissance? »
Une jeune institutrice qui s'est souvent posé le même problème a bien v oulu exprimer son point de vue :
Pour nous, «les jeunes instituteurs », le proMème des loisirs revêt une particulière acuité. J'y songe précisément alors que ve'rs nous s'avancent à grands pas les festivités
de Carnaval. Quelle doit être notre attitude à l'égard de ces réjouissances publiques? D'emblée, il paraît difficile de n'y point participel". La tradition populaiœ veut en
effet que l'on s'amuse avant de pénéh'er dans l'austère période du Carême. Cepen.
dant, il faut reconnaître que ces manifesta
tions, qui se proposent de nous détendre, sont le plus s'ouvent p'rétexte à des excès de tous genres (<< noces », bals, rentrées tardives, etc.) .
D'aucuns trouveraient que la meilleure solu
tion serait de s'écarter systématiquement de
« la fête ». Je ne crois pas cette idée très
juste, ni surtout très objective; car enfin nous sommes jeunes, et nous avons envie
lle nous amuser aussi bien que l es autres.
Seulement - la nuance es t capitale - il y a manière et manière de s'amuseJl". Pour
un éd ucateur, il me sem ble que la ques· tion n'est pas tant de pouvoir diTe «Je ne fa is aucun mal », mais bien: «Si mes élèves me voyaient, mon comportement ne
devi'ait les choquer en aucune manière ». Comment donc conserver à leurs yeux prestige et dignité? En choisissant pour
nos diveJl'tissements des établissements publics de bonne tenue. En contactant aussi une équipe de jeunes qui soit dynamique et en tâchant avec cette équipe de créer
et de maintenir une ambiance de saine gaîté. Et en se rappelant enfin qu'il y a moyen
d'être joyeux, très joyeux même, en toute droiture et simplicité.
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DEVENEZ COLLECTIONNEUR
Il existe aujourd'hui deux méùl0des pour
l"amateUl- d'art de se constitu~r un petit musée chez lui. L'une - certes la meilleure
- consiste à se procurer des dessins ou des gravures originales, mais la recherche en est
difficile et le prix les rend trop souvent inabordables. La reproduction en couleurs ---< qui bénéficie aujourd'hui des avantages
d'une technique de plus en plus poussée -est la seconde méthode de se constituer
un trésor pictural. Cependant, là encore, les prix restent relativement élevés, alors que
le choix d~s beHes choses est très étendu. Depuis peu, certains éditeurs sont parvenus
à éditer des planches d'art de grande quà
lité, de haute fidélité - comme on le dit
dans le monde musical ~, mais à des prix
tout à fait abordables, ceci grâce aux incessants perfectionnements des grandes presses
à imprimer modernes. La Société des Planches d'Art de Lausanne offre actuel'lement
un premier choix de 12 reproductions en couleur qui ont été sélectionnées de façon à ne pas trahir l'original; expliquons-nous:
la grandeur choisie est à quelques cm. près, celle de l'original, les cOlùeurs ont fait l'objet de soins très attentifs, de véritables études comparatives.
De Goya à Rouault, en passant par plusieurs maîtres impressionnistes, ces 12 sujets peu
vent être rapidement décrits ici, bien que seule la vue permette d'en saisir toute la beauté.
1. Goya - Senora Sabasa Garcia - Un
splendide portrait d'une grande dame espa
gnole, au fond très sombre. Les tissus ont
un velouté en tonalité brune. 2. Fantin-Latour - Chrysanthèmes - Cc
sont des fleurs jaunes, dans un pot de faïence bleu.blanc, se détachant sur lm
fond gris. La netteté et la fraîcheur du
dessin ressortent admirablement.
- 207-
.1
3. Guillaumin - Les l'oches rouges -La côte méditerranéenne dans la région de St.Tropez, avec sa coloration typique. Des
pins au second p'lan et la mer bleu pâle. 4. Monet - Amsterdam - Une sympho·
nie de l'eau et du ciel, en bleu et en rose. 5. Pissaro ---. Martin à Eragny - Une
prairie, un verger, une jeune fille assise au
premier plan à gauche. Toute la verdeur de l'été et la bonne humeur de la saison.
6. Sisley - Hampton Court ---. La Tamise,
la campagne anglaise et son calme. Quel. ques canoéistes sm' l'eau bleue. A l'arrière les grandes frondaisons d'un parc.
7. Van Gogh - Le semeur - Tableau étrange et presque symbolique d'un se·
meur silhouetté sur un champ violet. Un énorme soleil jaune se lève derrière <lui.
Un arbre presque japonais coupe le tableau.
8. Cézanne - Le garçon au gilet rouge -Pensif, un jeune garçon médite, assis à sa table.
9. Gauguin - La source - Très belle
composition décorative de l'époque tahi· tienne du peintre, représentant un jeune
homme buvant à une source jaiHissant d'un rocher.
10. Rouault ---. l'italienne - Oeuvre mo· derne d'une remarquable sûreté de trait. Peint à grandes touches, ce tableau nous montre une tête de femme.
Il. Marquet - La Marne - Symphonie
en vert où l'eau, les berges de la rivière· et les grands arbres se fondent dans une
brume d'arrière été. 12. Marie Laurencin ---. Danseuses - Un
groupe de jeunes danseuses dans de ravis.
santes couleurs pastel. Outre leur valeur décorative, ces planches ont été choisies dans lille autre intention encore : celle ,de leur valeur éduc·ative. ,Elles
proviennent toutes de maîtres indiscutés de la peinture ; elles sont en même temps accessibles aisément et leur charme opère, même sur celui qui n'est pas spécialement
« préparé» à la peinture. Par aillem's elles illustrent des manières de peindre extrême.
ment différentes. C'est dire tout l'intérêt de ce choix et du parti qu'en peuvent tirer
ceux qui enseignent et qui aiment aussi la contemplation des bel'les choses.
Das kleine Museum Jederl11ann ist heute in der Lage, il11 eigenen
Heil11e 'ein Museum zu hahen. Die «Société des Planches d'Art, Lau· sanne », offeriert fÜl' den Anfang eine
Auswahl von 12 Reprodlùctionen. Sie sind in der Absicht gewahlt worden, den Origi.
na'len tauschend nahe zu kommen, d. h. die gewahlte Grosse .ist auch die Grosse der letzteren. Die Farben wurden durch sorgo
faltigste Vergleichsproben ganz besonders
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à Fr. 8.- la planche i Fr. 42.- pour 6 planches à série complète des 12 sujets ci-dessus.
ex. Gauguin (No 9) ex. Rouault (No 10) ex. Marquet (No 11) ex. Laurencin (No 12)
choix i Fr. 72.- pour la
Date: ....... ............................................................ Signature: . .. ................................................ .. Données complémentaires: Format des planches 60 x 48 cm; reproductions lithogra· phiques; expédition dans des rouleaux, (le port et l'emballage sont facturés pour des commandes inférieures à 6 planches). Catalogue sur demande. Cadres amovibles sous verre (demander les renseignements). Annonce à découper et à envoyer sous enveloppe affranchie. * Biffer ce qui ne convient pas .
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