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Dossier de presse
Mois de l’installation en agriculture
en Auvergne-Rhône-Alpes
Février 2017
www.deveniragriculteur.fr
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Sommaire
En 2017, installation rime avec innovation .....................................................................P.2
En agriculture, l’innovation est une évidence tous les jours et à tous les niveaux .......... P.2
Ils s’installent et innovent… ils témoignent ! .................................................................... P.5
Mois de l’installation en Auvergne Rhône-Alpes en détail ............................................. P.11
Installation, création ou reprise d’une exploitation ...................................................... P.14
Focus sur l’agriculture en Auvergne-Rhône-Alpes .......................................................... P.20
Infographie : l’agriculture en Auvergne Rhône-Alpes .................................................... P.20
Chiffres sur les créations/reprises d’exploitations en Auvergne- Rhône-Alpes……………P.22
Annexes ....................................................................................................................... P.24
Liste des Point d’Accueil Installation ............................................................................... P.24
Liste des Répertoires Départ-Installation ....................................................................... P.26
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En 2017, installation en agriculture rime plus que jamais avec innovation
Cette année, le mois de l'installation se décline sur le thème de l'innovation et met en lumière d'une part les dispositifs novateurs mis en œuvre pour faciliter l'installation et d'autre part les innovations dans les conditions de travail, la performance environnementale des exploitations et les modes de production, de transformation et de commercialisation.
Des dispositifs innovants d’accompagnement à la création reprise d’une exploitation
Le « Farm dating », un moyen convivial et informel de mise en relation
Récemment mis en place par notamment par la Chambre d’agriculture de la Loire, le Farm
Dating est calqué sur le principe du speed dating : un candidat à l’installation et un agriculteur en
quête d’associé ou de repreneur ont 10 minutes pour « matcher ».
Les rencontres ont lieu après 2 journées de préparation des participants, Pendant 2 h, ceux-ci
enchaînent une série de rendez-vous permettant de prendre un premier contact, d’échanger sur les
objectifs, de faire connaissance et de poser les premières questions. A l’issue de ces rencontres
express, chacun peut continuer à échanger autour d’un buffet de produits fermiers. Ce format incite
les cédants et les repreneurs à être plus actifs dans leurs recherches.
Les candidats peuvent bien sûr aussi consulter le répertoire installation, qui dans chaque
département, met en relation en temps réel les futurs agriculteurs et les cédants grâce notamment à
un site web dédié : http://www.repertoireinstallation.com.
De nouveaux modes de financement, 2 exemples
MiiMOSA est la 1ère plateforme de financement participatif exclusivement dédiée à
l'agriculture et à l'alimentation, pour les agriculteurs ou les entreprises alimentaires qui sont en
phase d’installation ou de développement, à la recherche d’un complément de financement ou d’une
alternative aux modes traditionnels.
Le porteur de projet définit au préalable les objectifs de la collecte et présente son projet sur www.miimosa.com.
Il peut proposer des contreparties inédites et exclusives (produits fermiers, expériences à la ferme, etc. pour récompenser la générosité des contributeurs. Ensuite, le début de la collecte est annoncé au 1er cercle (famille, amis, clients, fournisseurs, etc.). Le porteur de projet doit régulièrement animer sa collecte en communiquant (réseaux sociaux, e-mails, etc.) et en sollicitant la presse locale.
L'équipe de MiiMOSA accompagne de manière personnalisée l’agriculteur durant toutes les étapes de sa collecte afin que toutes les conditions soient réunies et que la quête soit un succès.
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Labéliance aide les agriculteurs à financer leur installation ou le développement de leur stru
cture en renforçant les capitaux propres de l’exploitation sur 8 à 10 ans. En consolidant le "haut de
bilan" de son entreprise, l’exploitant peut bénéficier d’un apport de capitaux extérieurs qui rassure
les banques, surtout lorsque celles-ci préfèrent partager les risques ou estiment l’investissement
trop conséquent pour être financé par des dettes.
Labeliance soutient des projets oscillant entre 400 000 et plusieurs millions d’euros. Depuis le
lancement de ce dispositif il y a 2 ans, 10 M€ ont été investis dans des initiatives agricoles, soit
entre 100 000 et 300 000 € en moyenne chaque fois. Conçu plutôt à l’attention des candidats à
l’installation hors du cadre familial, Labeliance attire en fin de compte des profils très variés.
Côté financeurs, Labeliance fait appel à des partenaires distributeurs, le plus souvent des opérateurs
spécialisés dans l’assurance-vie.
De nombreuses innovations dans les pratiques, grâce à d’importantes mutations
technologiques
Face aux changements et évolutions multiples de la société et du climat, les agriculteurs ne cessent
d’innover dans leurs outils et leurs pratiques, grâce à l’émergence constante de nouvelles
technologies.
Innover pour concilier performance économique, environnementale et sociale.
Réduire l’impact environnemental des exploitations, cela peut se traduire par exemple par des équipements permettant de produire de l’énergie (méthanisation, panneaux photovoltaïques sur les toitures, éoliennes, biomasse), d’augmenter l’efficacité énergétique des exploitations (bio matériaux) ou de réduire les déchets (aire de lavage collective), développer l’autonomie alimentaire de son troupeau…..
De nouvelles formes d’organisation et les innovations technologiques au service des conditions de travail
Le manque d’attractivité de l’agriculture et plus particulièrement de l’élevage pour les jeunes est en partie liée à la difficulté des conditions de travail. Ces filières sont souvent jugées pénibles et peu rémunératrices.
La mutualisation des outils, la délégation à des tiers (entreprises agricoles ou CUMA), ou encore le recours au salariat via des groupements d’employeurs dans le domaine de l’élevage sont autant de solutions qui ont fait leurs preuves et sont régulièrement mises en œuvre.
Mais les nouvelles technologies offrent tout à la fois l’opportunité de mieux organiser leur temps de travail et d’alléger certaines tâches autrefois pénibles et chronophages.
Le GPS, les applications mobiles et les logiciels de gestion permettent de simplifier les tâches administratives, ....
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La robotique vient également soulager l’agriculteur : les robots de traites existent depuis quelque
temps, ceux « d’alimentation » sont de plus en plus utilisés. D’autres robots sont développés pour
collecter les données dans l’élevage, la viticulture ou l’arboriculture, ou encore pour entretenir les
semis, fertiliser ou pulvériser. Des robots dits d’assistance seront bientôt capables de suivre
l’agriculteur et de lui épargner des taches pénibles ou rébarbatives.
Ces nouvelles machines génèrent moins d’impact sur l’environnement, sont plus précises et plus
efficaces.
Zoom sur l'agriculture connectée :
L'utilisation du web se généralise aujourd'hui pour les agriculteurs. On parle aujourd'hui
d'ageekculteurs, ou d'agrinautes. Cette tendance se développe avec les jeunes agriculteurs issus de
la génération Y qui ont grandi avec consoles, ordinateurs et internet. L'agriculteur connecté à un
usage mobile du web : sur son téléphone portable ou sa tablette, il échange sur les forums
d'agriculteurs, s'informe des cours de marchés, de la météo, achète du matériel agricole, vend ses
produits en ligne...
D’autres outils connectés se sont développés pour gagner du temps dans le suivi administratif de
l’exploitation (ex : enregistrement direct des interventions sur les parcelles, consultation de
l'historique des interventions, accès aux informations de référence.
L’utilisation de drones équipés de capteurs permet aussi de suivre l'évolution de l'état des cultures.
Après interprétation des relevés, il est par exemple possible de moduler l'apport
d'azote dans les parcelles hétérogènes.
De nouveaux modes de distribution, au plus près des besoins des consommateurs.
Depuis de nombreuses années, les circuits courts et la vente directe sont mis en avant pour développer le commerce des produits agricoles.
Les innovations viennent notamment des jeunes agriculteurs qui se tournent vers la diversification, la transformation et la valorisation de leur production dans une recherche de contact avec les consommateurs.
Dans ce domaine aussi, les solutions web innovantes sont plébiscitées par les agriculteurs pour la vente en ligne notamment.
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Ils s’installent et innovent… ils témoignent
Baptiste Dumoulin, agriculteur dans la Drôme, titulaire d’une Licence professionnelle Agronomie, Spécialité agriculture raisonnée et certification environnementale.
Fils d’exploitant agricole, Baptiste reprend l’exploitation de son père auquel il s’associe
pour concrétiser un projet innovant en prise directe avec l’environnement et sa
formation : faire certifier son exploitation Haute valeur environnementale de niveau 3.
L’exploitation comporte actuellement 2 300 m2 divisés en deux : un élevage avicole en
claustration et 55 hectares de semi de blé, maïs et tournesol. Il prévoit d’agrandir son
élevage avec un nouveau bâtiment de 1500 m2. Pour chauffer les 5000 m2 de son
élevage à 33 °, il installe une chaufferie biomasse...
Ce projet représente un investissement conséquent puisqu’il sera rentabilisé d’ici 7 ans
mais, pour Baptiste, il constitue surtout une économie importante de gaz.
La seconde innovation que Baptiste met en place est la plantation du Miscanthus, aussi
appelée l’herbe à éléphant. Cette plante, outre le fait d’être idéale pour la litière des
volailles, est aussi un très bon combustible pour la chaudière biomasse. Sur les 8
hectares qui seront plantés, 4 alimenteront la chaudière et le reste servira pour
l’élevage. Aucun apport de fertilisant n'est nécessaire car la récolte des tiges s'effectue
en hiver, une fois les feuilles tombées au sol. Ces dernières restituent donc une grande
partie des éléments minéraux prélevés pour la croissance. La récolte est en général
effectuée sur sol gelé avec une ensileuse, la même que celle dont on se sert pour le
maïs.
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Pierre-Jean Chedru, jeune agriculteur installé à Moulins en Auvergne, fait rimer
innovation agronomique et environnement
Fils d’agriculteur, Pierre-Jean Chedru ne se destinait pas au départ à emprunter la même voie…
Diplômé d’un BTS technico-commercial, il travaille pendant cinq ans dans le domaine du
marketing de machinisme agricole. Mais finalement, il fin 2013 il reprend une partie de
l’exploitation céréalière familiale : 195 hectares de blé, orge, maïs et tournesols.
Avec l’aide de deux agriculteurs voisins, il acquiert du matériel à la pointe de la technologie et
met progressivement en œuvre de nouvelles techniques de production, pour améliorer ses
performances environnementales et économiques.
Il met dans un premier temps en place un système d’inter-culture, des « couverts végétaux »,
consistant à semer une plante juste après la récolte pour couvrir le sol durant l’hiver.
Une fois cette première étape maîtrisée, Pierre-Jean engage une nouvelle transition vers la
technique du semi-direct sous couvert végétal. Il s’agit à de ne plus travailler le sol et de semer
directement la culture suivante, pour les parcelles les plus adaptées. Cette technique n’exige plus
qu’un seul passage de l’agriculteur sur ses parcelles, ce qui permet d’économiser
significativement du carburant.
Durant cette phase de transition, et pour les cultures de printemps, Pierre-Jean applique la
technique du Strip-Till qui consiste à travailler le sol de façon localisée : seul le futur rang de
semis est travaillé pour ensuite apporter une fertilisation localisée. Le bénéfice environnemental
est lui aussi certain, avec une baisse de l’érosion du sol, un meilleur enracinement des plantes,
moins de lessivage et une diminution des mauvaises herbes… L’ensemble de ces facteurs permet
une meilleure efficience des éléments (engrais ou produits phytosanitaires) fournis à la plante.
Les outils bénéficient aussi des dernières technologies, avec la mise en place d’un système
d’autoguidage GPS sur les tracteurs, la moissonneuse et le pulvérisateur, permettant d’être plus
précis dans l’épandage des produits et dans la quantité utilisée, et de réguler la consommation
de carburant.
Pierre-Jean a installé un ordinateur de bord sur la moissonneuse pour contrôler le rendement et
la production de la parcelle en temps réel, créer une cartographie précise des parcelles en
indiquant les zones à fort et à faible potentiel. Ces résultats sous forme de cartes sont ensuite
analysés avec soin pour en tirer des enseignements pour la prochaine année culturale.
L’exploitation entend mettre en place d’ici 2018 un système de modulation intra-parcellaire pour
les engrais. L’ordinateur de bord analysera les cartographies de rendement pour permettre une
distribution et un épandage toujours plus efficients. « Chez nous l’agronomie et l’environnement
sont liés et le GPS constitue un outil incontournable ! » rappelle Pierre-Jean.
D’autres projets sont encore à venir, la piste des drones pour repérer d’éventuels problèmes
dans les parcelles, comme par exemple des ronds de mauvaises herbes, sera bientôt exploitée !
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Pierre-Marie TEISSEDRE rejoint le GAEC Le Chamois et grâce à un mode de
financement innovant, il mise avec ses associés sur la diversification des produits.
Fils d’un exploitant agricole normand, Pierre commence ses études par deux ans de psychologie. Rattrapé par le virus de l’agriculture, il suit une formation de vacher de remplacement puis après quelques années en tant que salarié, il intègre un BTS en gestion agricole et décide d’apprendre à transformer les produits. Il obtient un certificat de spécialisation transformation des produits fermiers à la Roche-sur-Foron. Tombé amoureux et de la montagne et d’une montagnarde, il décide de créer une exploitation de production laitière, et de transformer sur place une partie du lait en fromage. Pour concétiser son projet, Pierre Marie va construire un bâtiment neuf en complément de l'existant. Ce nouvel édifice sera financé et construit par la société d’alpage du « Crot aux Chiens » qui regroupe des propriétaires de terrains exploités par les remontées mécaniques d’Avoriaz.
Le bâtiment permettra de loger le troupeau, et de stocker le foin destiné à son
alimentation. Une salle de fabrication de fromage et des caves sont prévues sous la
partie dédiée au stockage du matériel. Il y aura également une fumière, ainsi qu’un
emplacement pour loger une quarantaine de porcs charcutiers. Le magasin de vente
sera aménagé dans le chalet utilisé actuellement pour la fabrication.
Depuis octobre 2015, les exploitants produisent de la tomme et de l’’Abondance (affiné
à Beaumont chez Bouchet).
L’objectif est de disposer à terme d’un troupeau de 50 vaches laitières, dont une
quarantaine traites toute l’année pour fabriquer 2/3 des 300 000 litres produits en
Abondance, tommes, Reblochon et Raclette, le tout distribué en vente directe.
Pierre est fier de son projet de diversification, rendu possible par le financement des travaux par la société d’alpage. Il propose aux touristes et aux skieurs des visites de l’exploitation, « la rencontre avec le berger » qu'il organise pour les skieurs et les touristes des visites de l'exploitation, des rencontres avec le berger et des moments gourmands avec les productions de la ferme.
Pour promouvoir ses activités et ses produits au grand public, cet agriculteur connecté, a
créé avec ses associés, un site internet, un logo et une page facebook…
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Sébastien Branche, producteur de lait bio à St Just D’Avray au cœur du Beaujolais vert. « Au Crêt de la fée, nous mettons l'innovation au service du développement durable. » Petit fils et neveu d’agriculteur, Sébastien passe ses vacances à la ferme et sait très vite qu’il veut y travailler. Issu d’une formation agricole et gestion d'exploitation agricole en alternance à la MFR de St Laurent de Chamousset, titulaire d‘un BTS, il effectue une quinzaine de stage en France, au Pays de Galles et au Canada. Il est ensuite cadre technique pendant trois dans une multinationale, chargé du suivi technique de robots de traite. En 2010, lorsque son oncle décide de vendre sa ferme, Sébastien prend la décision de se lancer dans l’aventure malgré le contexte compliqué. Très conscient qu’il doit faire évoluer sa production et innover pour pouvoir en vivre, il construit son projet autour de la conversion de l’exploitation à l'agriculture biologique. Son exploitation s’étend sur 50 ha de prairies et compte 35 vaches laitières plus les génisses de renouvellement, il livre 140 000 litres à la coopérative. Pionniers de la production de lait Bio en 2011, il est fier de constater que le mouvement s'est amplifié. Il constate d’ailleurs, que bientôt tout le lait de vache de la commune sera BIO. Ne se satisfaisant pas de ce succès, il décide de poursuivre ses efforts et suit un cycle de formation pour lancer la construction d’une yaourtière à la ferme. En 2016, il intègre un collaborateur à son projet, Alain Blin. « Nous partageons la même vision du métier et sommes conscient qu'il faut toujours se placer à la place du client pour répondre au mieux à ses attentes. Nous travaillons avec des ingrédients nobles et 100% bio. Le plus localement possible. Les emballages sont fabriqués dans un rayon de 80 km. Nos dépenses font donc tourner l'économie locale. » Aujourd'hui, ils proposent une gamme de 8 yaourts natures ou au fruit et yaourts à boire, des crèmes dessert chocolat, noisette, pain d'épices, ou châtaigne AOP Ardèche ainsi que la traditionnelle semoule au lait. Tous deux aiment créer de nouveaux produits. Mais ce qui les motive le plus est de développer un modèle économique durable. Leur plus grande satisfaction serait de créer plusieurs emplois grâce à ces innovations passées et celles à venir.
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Mickaël Bonnard, actuellement à la recherche d’une exploitation
Mickael Bonnard, en recherche d’exploitation caprine dans la région Auvergne-Rhône-
Alpes a participé à l’opération farm dating organisée par la Chambre d’agriculture de la
Loire. Son projet : s’installer en production caprine et sauvegarder différentes races de
chèvres.
Fils d’exploitant agricole, Mickael est actuellement employé au sein du GAEC familial qui
comprend 8 associés. Il recherche donc une exploitation caprine dans laquelle il
souhaite s‘installer avec sa conjointe.
Lors du « Farm dating » organisé par la chambre d’agriculture de la Loire fin janvier
2017, il a rencontré des exploitants et eu l’occasion de discuter avec des cédants. Le
concept l’a beaucoup intéressé, il en fera d’autres ! Mickael n’a pour l’instant pas trouvé
son « coup de cœur » mais se donne un an pour y arriver. Sa compagne est en effet
encore en formation -Brevet Professionnel responsable d’Exploitation Agricole.
Sa ferme idéale serait située sur un terrain de 30 à 40 hectares avec du relief, pour être
autonome en fourrage. Elle comporterait un hangar de 400 m2 et un local à transformer
en laboratoire fromager. Son cheptel serait composé de 100 à 120 têtes, en grande
majorité de race Alpines et complété avec des chèvres de races issues du Massif Central
et de Savoie.
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Ronan Bournigaut, paysan boulanger installé dans sa ferme certifiée agriculture
biologique à Saint Etienne de Chomeil dans le Cantal.
Installé avec sa compagne depuis 1 an, Ronan a un profil plutôt atypique. En effet, avant
d’être agriculteur, il était cueilleur et bucheron. Titulaires d’un bac STAE et d’un BPREA
agricole, Ronan et sa compagne ont créé leur exploitation de toutes pièces. Lorsqu’en
2015, ils rachètent des bâtiments et des terres en friche, ils sont très bien accueillis dans
le village. Ils créent d’ailleurs rapidement avec leurs voisins une CUMA (Coopérative
d'Utilisation de Matériel Agricole), et décident de diversifier leur production.
Il sera paysan-boulanger, vendra ses veaux en caissettes et poursuivra son métier de
cueilleur de plantes médicinales pour une coopérative.
Aujourd’hui l’exploitation couvre 35 hectares dont 20 consacrés à la culture des
céréales. L’un des bâtiments existants est utilisé pour la meunerie et le tri du grain. Un
nouveau bâtiment de 300 m2 a été construit pour accueillir le cheptel.
Pour son activité de paysan boulanger, Ronan sème et récolte son propre grain. Il le trie
lui-même pour créer un mélange de 50 variétés anciennes dites « Blé du terroir » qu’il
transforme en farine. Sa compagne s’occupe du pain, elle le pétrit et le cuit dans le four
traditionnel de la commune qu’ils ont réparé avec leurs propres moyens. Le pain est
ensuite vendu à la ferme tous les jours et sur le marché une fois par semaine. Parfois,
celui-ci aussi est distribué directement à la sortie du four, au village.
Le couple produit deux fournées de 100 kg par semaine.
Pour moissonner et trier le grain, Ronan a pris le parti de racheter et de réparer de
vielles machines datant des années 50.
Parallèlement, son activité de cueilleur l’occupe quelques heures par semaine. Il
ramasse des feuilles sur ses parcelles telles que des bourgeons de noisetier, des
bourgeons de hêtre, des feuilles de Fresnes et de gentiane. Il lui arrive aussi de partir en
promenade pour en cueillir de plus rares dans la nature.
La serre tunnel dans laquelle les exploitants ont installé le séchoir à plantes médicinales
fonctionne à l’électricité en complément de l’énergie solaire. Les plantes doivent être
séchées durant 24 heures à 72 heures à une température de 37 degrés. Ronan les livre
ensuite à la coopérative « Sicarappam » (coopérative agricole de producteurs de plantes
médicinales et aromatiques).
Ronan élève aussi une petite dizaine de vaches d’une race à viande très ancienne
appelée « La Brune des Alpes », afin de produire et de vendre du veau en caissettes.
Sur les 7 ou 8 bêtes qu’il vend par an, il garde deux à trois génisses de renouvellement.
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Mois de l’installation en Auvergne Rhône-Alpes en
détails
Zoom sur quelques évènements organisés dans la région dans le cadre du mois de l’installation en Auvergne-Rhône-Alpes
Instauré dans le but d’encourager le renouvellement des générations en agriculture, les chambres
d’agriculture et leur partenaire se mobilisent chaque année autour du mois de l’installation pour
organiser des événements, visites, rencontres avec les acteurs concernés.
AIN
Jeudi 2 Février 2017 – de 10h à 16h30 à la Ferme Pédagogique de Saint Eloi, lieu-dit la Grange
Vernaie – 01800 Saint-Eloi –
S’installer sur une ferme diversifiée en activité : pourquoi pas moi ?
Contact : Stéphane AUGER - animateur Confédération Paysanne - Inscription préalable obligatoire-
Par téléphone : 04 74 45 25 59 - Par email : [email protected]
Jeudi 2 Février 2017 – de 9h à 12h au Lycée agricole de Cibeins à Bourg en Bresse
Les techniques bio, pourquoi pas moi ?
Contact : Claire BAGUET – Chargée de mission à la Chambre d’agriculture de l’Ain - Inscription
préalable obligatoire - Par téléphone : 04.74.45.56.92 - Par email : [email protected].
Jeudi 2 Février 2017 – Journée organisée au Lycée agricole des Sardières
« Agriculteur, un métier à vivre »
Contact : Jeunes Agriculteurs de l’Ain - 04 74 45 47 56 - [email protected]
Vendredi 3 Février 2017 – journée organisée au Lycée agricole de Cibeins à Bourg en Bresse
« Approfondir le dispositif à l’installation »
Contact : Jeunes Agriculteurs de l’Ain - 04 74 45 47 56 - [email protected]
Jeudi 9 mars 2017 - de 10 h à 16 h 30 au GAEC du Pin, 1120 Route des Pins - 01400 Condeissiat « S’installer en lait et bien vivre son métier »
Contact : Cléa Carmillet, animatrice de l’ADDEAR de l’Ain - Inscription préalable obligatoire -Par
téléphone : 04 74 45 25 59 - Par email : adear01@orange.
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ISERE
Jeudi 2 Février 2017 – de 9h30 à 16h00 à l’espace Vincendon du Moulin à CHATTE
"Vendre mon produit, c'est aussi mon métier"
Contact : programme et inscription : 04 76 20 67 01 – rhone-alpes.synagri.com/portail/accueil38
Vendredi 10 Février 2017 – de 9h30 à 13h30 à Novesparc Centr'Alp à Moirans « S'installer en maraîchage biologique en association »
Contact : Olwen Thibaud - Conseillère agriculture biologique à la Chambre d'agriculture de l'Isère -
Inscription préalable obligatoire - Par téléphone : 06 07 80 88 43 - Par email :
ARDECHE
Mardi 14 Février 2017 – Chambre d'agriculture de l'Ardèche à Annonay - Journée d’échange et de
rendez-vous individuels à la carte avec les partenaires de l’installation-transmission
« Créer, reprendre, cesser son activité en agriculture : journées d'information »
Contact : Jérôme LE BELLEGO - Conseiller Transmission - téléphone : 04 75 66 74 40 - email :
RHÔNE
Jeudi 9 Mars 2017 - de 9h30 à 17h - MFR de St Laurent de Chamousset (salle d’accueil site de Chirat)
« Agriculteur, un métier à vivre »
Inscriptions : par mail : [email protected] par téléphone : 04.78.19.60.91 /
06.34.68.10.44 - Téléchargez la plaquette : 69 - plaquette Agriculteur un métier à vivre - Covoiturage
: possibilités de départ depuis Lyon ou la Tour de Salvagny
SAVOIE MONT-BLANC
Mardi 07 février 2017 - de 09h à 16h30 - en Haute-Savoie (en salle, puis sur une exploitation agricole) « Agriculteur, un métier aux mille facettes »
Contact : Sophie TOURNIER – Chambre d'agriculture Savoie Mont-Blanc. - Tél. 04 79 60 49 36 -
E-mail : [email protected]
Mardi 14 Mars 2017 - de 09h à 16h30 - à la Chambre d'Agriculture à Saint-Baldoph (73) « Mon projet : savoir l'expliquer pour trouver mon exploitation - Osez la rencontre ! »
Contact : Emilie MOULIN – Chambre d'agriculture Savoie Mont-Blanc.
Tél. 04 79 62 86 94 - E-mail : [email protected]
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Vendredi 14 Avril 2017 – de 09h à 16h30 - en Savoie (en salle, puis sur une exploitation agricole) « Agriculteur, un métier aux mille facettes »
Contact : Sophie TOURNIER – Chambre d'agriculture Savoie Mont-Blanc - Tél. 04 79 60 49 36 –
E-mail : [email protected]
ALLIER
Mercredi 15 février 2017 – Journée sur l'installation au Lycée Agricole de Neuvy en partenariat avec
les Jeunes Agriculteurs 03.
Contact : Anaïs Bodin - 04 70 48 42 42 - [email protected]
CANTAL
Lundi 6 février 2017 - à 14h - Point d’information du point accueil installation et transmission
Contact : Laurent Bouscarat – Chambre d’agriculture d’Aurillac – Tél : 0471455627 – E-mail :
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Installation, création ou reprise d’une exploitation : comment s’informer et être aidés
Les Chambres départementales d’Agriculture et leurs partenaires, la région Auvergne-Rhône-Alpes,
et l’Etat, mettent à disposition des outils pour informer et aider les agriculteurs dans leurs démarches
d’installation.
La préparation et l’accompagnement à l’installation
o PAI – RDI – SREA
Création ? Reprise ? Cadre familial ou hors cadre familial ? Seul ou en société ? Quels financements
possibles ? Pour trouver les réponses :
Le Point Accueil Installation (PAI) de chaque Chambre départementale d’agriculture est la clé
d’entrée du porteur de projet qui envisage de devenir agriculteur.
Les conseillers du Point Accueil-Installation fournissent des informations au futur agriculteur selon la
nature de son projet. Un entretien individuel et un autodiagnostic lui sont proposés pour l’aider à
avancer dans sa réflexion. Le Point Accueil Installation oriente ensuite le futur exploitant vers les
différents acteurs susceptibles de l’accompagner au mieux, et le guide personnellement au
démarrage de son parcours d’installation.
Les Points Accueil Installation des Chambres d’agriculture, financés par la Région Rhône-Alpes, sont
les points d’entrée uniques du parcours à l’installation en agriculture. Ils assurent près de 5 000
contacts et réalisent plus de 2 000 entretiens avec des porteurs d’idées ou de projet de
création/reprise par an.
* Liste des PAI en Auvergne-Rhône-Alpes en annexe.
Le Répertoire Départ Installation (RDI) permet la mise en relation des candidats à l’installation avec
des exploitants qui arrêtent leur activité ou des sociétés qui recherchent des associés. C’est un outil
national, décliné dans chaque département.
Pour avoir accès à toutes les offres disponibles : http://www.repertoireinstallation.com/.
* Liste des conseillers RDI en Auvergne-Rhône-Alpes en annexe.
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La performance des dispositifs d’accompagnement déployés par les Chambres d’Agriculture est
confortée par l’étude publiée par l’Observatoire National des Installations et Transmissions fin 2011
qui rappelle la pérennité des projets d’installation : le taux de réussite à 5 ans est en moyenne de
88% avec un taux de sortie annuel de 3% seulement.
Le Stage de Reprise d'Exploitation Agricole (SREA) donne la possibilité pour un porteur de projet
souhaitant s'installer hors du cadre familial de mûrir son projet sur l'exploitation. Il constitue une
sorte de période d'essai avant l'installation.
Il permet de faciliter la mise en relation entre d'une part un agriculteur cédant ou en recherche
d'associé, et d'autre part un candidat hors cadre familial.
Le stage de reprise permet à l’agriculteur de mieux connaître l'exploitation où il souhaite s'installer,
d’approfondir ses compétences, de préparer son projet d’installation et, en cas d’association, de
tester l’entente et l’organisation avec ses futurs associés. Il s'agit d’un stage à temps plein, d'une
durée de 3 mois à 1 an maximum. Le stage de reprise d'exploitation agricole est un dispositif
soutenu financièrement par la Région En Rhône-Alpes, environ 120 stages de reprise étaient
effectués chaque année.
o Formations – professionnalisation
Etre agriculteur, c’est être chef d’entreprise.
C’est un métier aux multiples compétences de diverses natures qui concernent à la fois la gestion de l’entreprise, les techniques de production agricole, le machinisme, la commercialisation, l’informatique, la gestion des ressources humaines en cas de présence de salariés….
Pour exercer le métier, il faut aussi des connaissances liées aux productions de l’entreprise et à son environnement Il est donc fondamental de suivre autant que possible une formation diplômante, qui peut s’effectuer en formation initiale ou continue, ainsi que d’éventuelles formations courtes de perfectionnement qui permettront au candidat d’acquérir les compétences adaptées à son projet et de répondre à ses besoins.
La formation initiale
Plusieurs cursus scolaires existent pour se former au métier d’agriculteur. Certaines formations sont dispensées à temps plein (enseignement en établissement, complété de stages pratiques) ou en alternance dans une exploitation agricole.
BEPA (brevet d'aptitude professionnelle agricole) : diplôme de niveau V. L'admission se fait après une classe de troisième, un CAP ou encore un CAPA. La formation dure deux ans et peut être dispensée en lycée agricole ou en MFR (maison familiale et rurale).
Bac Professionnel agricole (CGEA, Horticole, agro-équipement,...) : ce diplôme de niveau IV se prépare en trois ans après la classe de troisième. Les élèves titulaires de certains CAP peuvent également le préparer en deux ans sous certaines conditions. Dans certains établissements, il peut se faire en apprentissage. Cette formation peut être réalisée en lycée agricole, en MFR ou en centre de formation.
Bac Technologique (STAV, STAE): Ce diplôme de niveau IV s'effectue après une seconde générale ou technologique ou après l'obtention d'un diplôme de niveau V acquis en deux ans après la classe de 3ème et sous réserve d'un avis favorable du conseil de classe.
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BTSA (Brevet de Technicien Supérieur Agricole) : diplôme de niveau III s'effectuant après un bac (professionnel, technologique ou général). Il peut s'effectuer en lycée agricole, MFR ou centre de formation agricole.
Ingénieur agricole ou agronome : Formation de 5 ans après le bac en école d'agriculture ou d'agronomie.
Plus d'informations sur les formations agricoles: www.enseignement-agricole.agriculture.gouv.fr
La formation continue
Elle s’adresse aux personnes en reconversion professionnelle (salariés ou demandeurs d’emplois) ou sans qualification professionnelle. Elle permet d'améliorer son niveau de qualification, d'acquérir un diplôme. Comme la formation initiale, la formation continue peut ouvrir les portes de certaines aides nationales à l’installation.
La durée de la formation peut varier en fonction de sa nature, de son objectif et de sa forme.
Les formations qualifiantes
Elles durent de quelques jours à 1 an.
Les formations courtes : Elles sont dispensées par des centres de formation agricole pour adultes, les Chambres d'Agriculture départementales, les associations...
Exemple : Optimiser la production de fourrages, transformer les produits de la ferme, commercialiser ses produits en direct, pratiquer la soudure en toute sécurité, gérer l'activité administrative de l'exploitation...
Des formations plus longues pour se spécialiser : les établissements de formation agricole peuvent proposer des certificats de spécialisation. C'est une formation complémentaire à un diplôme agricole de niveau IV dans le domaine de l'agriculture. Cette formation dure en général 1 an et permet de se spécialiser pour mieux appréhender son futur métier.
Exemple : Conduite d'un élevage caprin et commercialisation des produits, Conduite de productions en agriculture biologique et commercialisation, Plantes à parfum, aromatiques et médicinales à usage artisanal ou industriel, Transformation et commercialisation des produits fermiers,...
Les formations diplômantes
Ce sont des formations longues, de 7 à 10 mois suivant le diplôme choisi. Les diplômes préparés peuvent être les mêmes que ceux délivrés en formation initiale (Bac pro, BTSA,...) ou spécifiques à la formation continue, comme le BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d'Exploitation Agricole).
Les formes pédagogiques sont diverses. La formation peut s'exercer au sein d'un établissement de formation à temps plein, en alternance (par le biais de contrat de professionnalisation, de contrats de retour à l'emploi, de contrat d'apprentissage...) ou à distance.
Les centres de formation agricole pour adultes proposent des formations diplômantes axées sur l'installation agricole pouvant donner accès aux aides nationales à l'installation :
BPA (Brevet Professionnel Agricole) : diplôme de niveau V d'une durée de 8 mois environ. Il permet d’entrer dans la vie active (aide familial, ouvrier d’exploitation, de coopératives, etc.…) ou de poursuivre sa formation agricole.
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BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d'Exploitation Agricole) : diplôme agricole de
niveau IV, d'une durée de 10 mois, permettant l'acquisition de compétences en production animale et/ou végétale, ainsi qu'en gestion d'entreprise. Ce diplôme donne accès aux aides nationales à l'installation.
La professionnalisation
Quelles sont les étapes nécessaires pour aboutir à la professionnalisation d’un projet ?
Evaluer les compétences nécessaires à la réussite d’un projet
Une fois le projet suffisamment défini, il est impératif de vérifier si l’on dispose de l'ensemble des
compétences requises à l'exercice du futur métier. Pour cela, il est possible de réaliser une
évaluation des compétences avec l'appui de conseillers spécialisés.
L'évaluation des compétences vise à mettre en adéquation les compétences nécessaires à la réussite
du projet avec celles que l’on possède. Les conseillers analysent les connaissances et les
compétences techniques, commerciales et gestionnaires qui s'avèrent indispensables pour les
besoins du projet. Ils déterminent ensuite s'il est nécessaire de compléter les connaissances et les
compétences.
L'ambition de la professionnalisation des futurs exploitants agricoles est d’offrir à chaque porteur de
projet à la création-reprise la possibilité de se préparer au mieux à son installation.
L'évaluation des compétences aboutit à un Plan de Professionnalisation Personnalisé (PPP),
co-construit avec les conseillers.
Le PPP est véritablement personnalisé puisqu'il prend en compte à la fois la formation et
les expériences du candidat et les particularités de son projet.
PLAN :
Programme d’actions
préconisées visant à réussir
l’installation.
PROFESSIONNALISATION :
Actions qui apportent les
connaissances théoriques et
pratiques nécessaires à l’exercice
du métier de chef d’exploitation.
PERSONNALISE :
Les préconisations sont
adaptées, en fonction de la
formation, l’expérience
professionnelle, et le projet
d’installation.
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L’acteur du projet peut, ensuite, se voir proposer des formations ou stages dans le domaine qui
l’intéresse pour son installation. Le Plan de Professionnalisation est une démarche obligatoire pour
l'obtention de la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA). Elle est toutefois conseillée pour tout type
d'installation, avec DJA ou sans DJA.
Le Plan de Professionnalisation Personnalisé, dit PPP, peut comporter :
Des formations courtes individuelles ou collectives, en présence d'un formateur ou dans le
cadre de formations à distance. Ces formations permettent de se perfectionner sur des
aspects techniques ou de gestion. Vivea, le fonds de formation des chefs d'exploitation
agricole, répertorie l'ensemble des formations courtes qu'il finance.
Des stages en exploitation agricole, d'une durée comprise entre un et six mois.
Un stage collectif d'une durée de 21 heures. Il permet d'identifier les étapes de la démarche
d'installation, de confronter un projet à celui d'autres candidats et/ou de professionnels, de
réfléchir à l'insertion d’exploitation dans un territoire. L'objectif est donc d'approfondir ou de
faire évoluer les choix et de finaliser le projet en toute connaissance de cause. Il est
obligatoire pour les candidats sollicitant les aides publiques à l’installation.
Des stages en entreprise autres qu'en exploitation agricole d'une durée comprise entre une
semaine et trois mois.
Un " stage reprise ", financé par la Région Rhône-Alpes.
En plus de compléter l'acquisition de connaissances, le PPP permet de prendre de la distance
par rapport à son projet, en faisant découvrir d'autres réalités.
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o Les financements possibles
Les candidats à l’installation peuvent obtenir des financements publics, privés ou d’autres types.
Il existe des aides :
Nationales et européennes : la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA), les prêts Moyen Terme
Spéciaux Jeunes Agriculteurs (MTS-JA). Ce dernier dispositif est en cours d’adaptation-
évolution dans le cadre de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l’application d’une
instruction nationale, pour une mise en œuvre dans le courant de l’année 2017 ;
Régionales : les aides à la professionnalisation et à l’accompagnement dans le projet ;
Départementales : le financement d’une partie du parcours d’installation ;
Locales : certaines communes ou intercommunalités s’engagent afin de maintenir un tissu
agricole sur leur territoire ;
Délivrées par des organismes comme la Mutualité Sociale Agricole qui propose des
abattements sur les cotisations les 5 premières années d’installation ;
Spécifiques à certains types de porteurs de projet comme par exemple les demandeurs
d’emploi. Par ailleurs, certaines banques fournissent des prêts spécifiques pour les
investissements dans une entreprise agricole ;
D’autres aides moins couramment sollicitées pour les installations agricoles peuvent aussi
être envisagées selon les situations et la nature des projets. Il s’agit par exemple des outils
de la finance solidaire ou des formes d’apport de capitaux originaux comme « MiiMOSA »
et « Labeliance » deux nouveaux modes de financement cités ci-dessus.
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Focus sur l’agriculture Auvergne-Rhône-Alpes
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Chiffres sur les créations/reprises d’exploitations
en Auvergne-Rhône-Alpes en 2014
Territoire « Rhône-Alpes » : 1 121 installations ont été enregistrées en 2014 en région
Rhône-Alpes, soit 101% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années. 42.9% des personnes installées sont des femmes
32.0% des installés ont plus de 40 ans 72.6% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif »
Ain : 110 installations en 2014 (soit 104% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 37.3% des personnes installées sont des femmes.
29.1% des installés ont plus de 40 ans.
76.4% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif »
Ardèche : 136 installations en 2014 (soit 104% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 46,3% des personnes installées sont des femmes.
34,6% des installés ont plus de 40 ans.
72.8% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Drôme : 182 installations en 2014 (soit 101% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 44.5% des personnes installées sont des femmes.
36.3% des installés ont plus de 40 ans.
67.6% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Isère : 168 installations en 2014 (soit 99% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 39.3% des personnes installées sont des femmes.
28.6% des installés ont plus de 40 ans.
70.2% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Loire : 165 installations en 2014 (soit 104% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 42.4% des personnes installées sont des femmes.
29.1% des installés ont plus de 40 ans.
68.5% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Rhône : 164 installations en 2014 (soit 99% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 46.3% des personnes installées sont des femmes.
39.0% des installés ont plus de 40 ans.
82.3% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Savoie : 98 installations en 2014 (soit 106% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 48.0% des personnes installées sont des femmes.
28.6% des installés ont plus de 40 ans.
63.3% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Haute-Savoie : 98 installations en 2014 (soit 88% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 37.8% des personnes installées sont des femmes.
26.5% des installés ont plus de 40 ans.
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81.6% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Territoire « Auvergne » : 628 installations ont été enregistrées en 2014 en région Auvergne, soit 103% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années.
41.4% des personnes installées sont des femmes
32.3% des installés ont plus de 40 ans 72.3% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif »
Allier : 147 installations en 2014 (soit 110% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 38.1% des personnes installées sont des femmes.
33.3% des installés ont plus de 40 ans.
72.8% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif »
Cantal : 170 installations en 2014 (soit 97% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 47.1% des personnes installées sont des femmes.
31.8% des installés ont plus de 40 ans.
74.7% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Haute-Loire : 124 installations en 2014 (soit 95% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 39.5% des personnes installées sont des femmes.
37.1% des installés ont plus de 40 ans.
67.7% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Puy de Dôme: 187 installations en 2014 (soit 108% du nombre moyen des installations de ces 4 dernières années) 40.1% des personnes installées sont des femmes.
28.9% des installés ont plus de 40 ans.
72.7% sont installés agriculteur(trice) « à titre exclusif ».
Source : CCMSA / Terre-net - Les indicateurs ci-dessus concernent les personnes affiliées à la MSA au cours de 2014 en tant qu’agriculteur à titre exclusif, principal ou secondaire, hors statut de cotisant solidaire.
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Annexes Les points accueil installation des 12 départements
AIN
Point Accueil Installation
Chambre d’agriculture de l’Ain
4 avenue du Champ de Foire
01003 BOURG EN BRESSE cedex
Tél. : 04 74 45 56 68
Fax : 04 74 45 47 11
ARDECHE
Point Accueil Installation
Chambre d'Agriculture de l'Ardèche
4 Avenue de l'Europe Unie - BP 114
07001 PRIVAS
Tél. : 04 75 20 28 07
Fax : 04 75 2028 01
DRÔME
Point Accueil Installation
Chambre d’agriculture de la Drôme
95, avenue Georges Brassens
26504 BOURG LES VALENCE cedex
Tél : 04.75.82.40.25
Fax : 04.27.24.01.50
ISÈRE
Point Accueil Installation
Chambre d'Agriculture de l'Isère
40 avenue Marcelin Berthelot, BP 2608
38036 GRENOBLE CEDEX 02
Tél. : 04 76 20 67 01
Fax : 04 76 20 67 66
LOIRE
Point Accueil Installation
Chambre d'Agriculture de la Loire
Z.I. du Forum
42110 FEURS
Tél. : 04 77 91 43 26
Fax : 04 77 26 63 60
RHÔNE
Point Accueil Installation
Chambre d’Agriculture du Rhône
18 Avenue des Monts d’Or
69890 LA TOUR DE SALVAGNY
Tél. : 04 78 19 61 39
Fax : 04 78 19 61 11
SAVOIE
Point Accueil Installation
Chambre d'Agriculture Savoie Mont-Blanc
40, rue du Terraillet
73190 SAINT BALDOPH
Tél. : 04 79 60 49 36
Fax : 04 79 33 92 53
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HAUTE-SAVOIE
Point Accueil Installation
Chambre d’Agriculture Savoie-Mont-Blanc 74
Bureau 241 - 52 avenue des Iles
74994 ANNECY CEDEX 09
Tél. : 04 50 88 18 63
Fax : 04.50.57.46.65
CANTAL Tél. : 04 71 45 56 04
Point information installation Fax : 04 71 48 97 75
Chambre d'agriculture du Cantal [email protected]
26 rue du 139 ème régiment d'infanterie.
15000 Aurillac.
ALLIER Tél. : 04 70 48 42 42
Point information Installation Fax : 04 70 48 42 42
Chambre d'Agriculture de l'Allier [email protected]
60 Cours Jean Jaurès, 03000 Moulins
HAUTE-LOIRE Tél. : 04 71 09 10 79
Point information installation Numéro vert : 0 820 222 935
Immeuble Interconsulaire Fax : 04 71 09 03 42
2ème étage Bureau 211 [email protected]
16, Bd Président Bertrand
BP 90063
43000 LE PUY EN VELAY
PUY DE DÔME Tél. : 04 73 44 43 35
Chambre d'Agriculture du Puy de Dôme Fax : 04 73 44 45 50
11 Allée Pierre de Fermat, [email protected]
63170 Aubière
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Les accueils pour les répertoires départs / installations
AIN
Chambre d’agriculture de l’Ain
4 avenue du Champ de Foire
01003 BOURG EN BRESSE cedex
Tél. : 04 74 45 56 68
ARDECHE
Chambre d'Agriculture de l'Ardèche
4 Avenue de l'Europe Unie - BP 114
07001 PRIVAS
Tél. : 04 75 20 28 30
DRÔME
Point Accueil Installation
Chambre d’agriculture de la Drôme
95, avenue Georges Brassens
26504 BOURG LES VALENCE cedex
Tél : 04.75.70 69 31
ISÈRE
Chambre d'Agriculture de l'Isère
40 avenue Marcelin Berthelot, BP 2608
38036 GRENOBLE CEDEX 02
Tél. : 04 76 20 67 72
LOIRE
Chambre d'Agriculture de la Loire
43 avenue Albert Raimond
BP 40050
42272 SAINT PRIEST-EN-JAREZ CEDEX
Tél. : 04 77 91 43 65
RHÔNE
Chambre d’Agriculture du Rhône
Pôle Installation Transmission
18 Avenue des Monts d’Or
69890 LA TOUR DE SALVAGNY
Tél. : 04 78 19 60 85
SAVOIE
Chambre d'Agriculture de Savoie
40, rue du Terraillet
73190 SAINT BALDOPH
Tél. : 04 79 62 86 94
HAUTE-SAVOIE
Chambre d’Agriculture de Haute-Savoie
52 avenue des Iles
74994 ANNECY CEDEX 09
Tél. : 04 50 88 18 15
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Contact presse : Agence Géraldine Musnier - Julie Briand – 04 78 91 19 75 – 06 60 94 05 49 – [email protected]
CANTAL Tél. : 04 71 45 56 00
Chambre d’Agriculture du Cantal
26 rue du 139 ème régiment d'infanterie
15000 Aurillac.
ALLIER Tél. : 04 70 46 91 90
Chambre d'Agriculture de l'Allier
70 rue d’Allier
03000 Moulins
HAUTE-LOIRE Tél. : 04 71 09 10 79
Chambre d’Agriculture de Haute-Loire
Château Michel
43000 LE PUY EN VELAY
PUY DE DÔME Tél. : 04 73 44 45 98
Chambre d'Agriculture du Puy de Dôme
11 Allée Pierre de Fermat
63170 Aubière