Press Review Prix SVC Suisse romande 2014

Inhaltsverzeichnis 10.11.2014

Avenue ID: 791Artikel: 18Folgeseiten: 13

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06.11.2014 awp Informations financières Keine Angabe 1Innovation: la société sédunoise Mimotec lauréate du Prix SVC Suisse romande

06.11.2014 La Gruyère 14'309 3CHÂTEL-SAINT-DENIS Mimotec remporte le Prix SVC, Marvinpac finaliste

06.11.2014 Le Nouvelliste 40'093 4Une entreprise valaisanne championne

05.11.2014 ATS / Agence Télégraphique Suisse Keine Angabe 6La société sédunoise Mimotec lauréate du Prix SVC Suisse romande

05.11.2014 Le Temps 39'716 8Prix de l'entreprise romande 2014

04.11.2014 Le Temps 39'716 9L'agence Virtua veut créer un terreau fertile pour voir éclore des start-up digi ...

28.10.2014 Le Temps 39'716 11Le spécialiste neuchâtelois des brevets P&TS s'implante en Suisse alémanique

24.10.2014 La Revue Polytechnique 7'000 13Mimotec veut doubler son chiffre d'affaires d'ici cinq ans

21.10.2014 Le Temps 39'716 14La PME genevoise Point Prod parée pour affronter l'explosion des contenus vidéo

14.10.2014 Le Temps 39'716 16La croissance future de Novae passe par la restauration dans les écoles et les h ...

08.10.2014 letemps.ch / Le Temps Online Keine Angabe 18Prix SVC Suisse romande 2014

07.10.2014 awp Informations financières Keine Angabe 19Mimotec veut doubler de taille en cinq ans et se diversifie

07.10.2014 Le Temps 39'716 20A Sion, Mimotec se diversifie dans Fauthentification

30.09.2014 Bilan 14'249 23Point Prod continue son expansion en Asie

30.09.2014 Le Temps 39'716 24Marvinpac, reflet d'une Suisse industrielle qui emballe encore ses produits elle ...

29.09.2014 letemps.ch / Le Temps Online Keine Angabe 27Portrait des six finalistes du prix SVC

24.09.2014 Journal des arts et métiers 38'637 28Tech transfert et monde virtuel

31.08.2014 Journal des arts et métiers 38'637 30Candidats romands (2)

Datum: 06.11.2014

AWP Informations Financières8031 Zürich043 960 57 00www.awp.ch

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Themen-Nr.: 260.012Abo-Nr.: 1073424

06.11.2014 06:00:02 AWP 0051Suisse (AWP)

Innovation: la société sédunoise Mimotec lauréate du Prix SVC Suisse romande

(reprise de la veille)

Lausanne (awp/ats) - L'entreprise active dans les nouvelles technologies Mimotec, basée à Sion, remporte le"Prix SVC Suisse romande 2014". Novae Restauration s'empare de la deuxième place du concours organisépar le Swiss Venture Club. L'agence numérique Virtua se classe troisième.

La cérémonie de remise des prix s'est déroulée, mercredi à Ecublens (VD), en présence de 1200 personnesau Swiss Tech Convention Center de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Pour départager lessix firmes finalistes, un jury composé de 17 experts indépendants était présent.

Entreprise leader dans les domaines de la microtechnique et de la micromécanique, Mimotec a été créée en1998 par Hubert Lorenz, suite à sa thèse de doctorat.

Spécialisée dans la production de microcomposants, la société emploie 45 collaborateurs. Elle élabore,chaque année, plus de 1000 pièces de haute précision destinées principalement à l'horlogerie et à latechnologie médicale.

La firme vient, en outre, de mettre sur pied un système d'authentification simple et rapide des montrespermettant de lutter plus efficacement contre les contrefaçons.

"Mimotec témoigne de ce que peut réaliser une PME en terres romandes, c'est un exemple parfait d'unerecherche développée à l'EPFL puis mise en oeuvre et industrialisée avec succès pour le plus grand bénéficede notre économie", s'est réjouie Claudine Amstein, présidente du jury.

MISER SUR LA PROXIMITÉ

Sur la deuxième marche du podium, on retrouve l'entreprise active dans la restauration collective, NovaeRestauration. Fondée en 2003 à Gland (VD), la société a su trouver sa place dans un secteur dominé par degrands groupes en misant sur des producteurs et des fournisseurs locaux, gage de fraîcheur et de qualité.Elle concocte des repas chaque jour pour 25'000 personnes et emploie 630 collaborateurs.

Virtua complète le trio de tête. L'agence de communication virtuelle, sise à Etoy (VD), existe depuis 1998. Aubénéfice de 71 collaborateurs, l'entreprise réalise et assure la promotion de projets internet, mobile et demédias sociaux. Elle propose également du coaching entrepreneurial et favorise la création de nouvellesstart-ups numériques en Suisse romande grâce à son pôle "Incubateur/accélérateur".

DES PME INNOVANTES

En quatrième position, on retrouve trois firmes ex aequo: Marvinpac, à Châtel-St-Denis (FR), spécialisée dansle conditionnement à façon et le remplissage, Point Prod'SA, à Carouge (GE), active dans la productionaudiovisuelle et P&TS Intellectual Property, à Neuchâtel, en charge du dépôt et de la défense des brevets.

"Les six finalistes de l'édition 2014 sont le symbole d'un tissu et d'un réseau de PME romandes dont on necesse de découvrir la richesse, la variété et l'extraordinaire capacité d'adaptation", ont souligné lesorganisateurs du concours.

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Fondé en 2003 à Berne, le Swiss Venture Club est une association au service des PME helvétiques. Plate-forme d'échange et de collaboration, l'organisation offre à ses membres un réseau politique, économique etculturel. Le groupement collabore avec Credit Suisse depuis sa création. Implanté dans toutes les régions deSuisse, le Swiss Venture Club compte 2700 membres.

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CHÂTEL-SAINT-DENISMimotec remporte le Prix SVC, Marvinpac finalisteFinaliste du Prix SVC Suisse romande 2014, remis par le Swiss VentureClub pour rendre hommage à des entreprises qui se distinguent par leuresprit d'innovation et par un succès durable, la société châteloise Marvin-pac a remporté le quatrième prix. Soit un bon de formation dans le do-maine de la direction, du management et des ressources humaines. Levainqueur du prix est l'entreprise valaisanne Mimotec, active dans la pro-duction de microcomposants, essentiellement pour la haute horlogerie.La cérémonie de remise des prix s'est déroulée hier au SwissTechConvention Center de l'EPFL, à Lausanne.

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Le Nouvelliste S.A.1950 Sion027/ 329 75 11www.lenouvelliste.ch






Une entreprisevalaisannechampionne

MIMOTECLa sociétésédunoise, quicrée des piècesde haute précisionpour l'horlogeriede luxe, a rem-porté hier soir leprestigieux prix SVCSuisse romande2014 à Ecublens.

JEAN-YVES GABBUD

L'entreprise romande de l'an-née est valaisanne Il s'agit deMimotec SA, entreprise basée àSion, près des Iles. Cette sociétécrée essentiellement des com-posants de haute précision pourl'horlogerie de luxe, des élé-ments que ln retrouve dans desmontres dont le prix démarre à5000 francs.

Un retour aux sourcesLe prix SVC Suisse romande

2014 a été remis hier soir àEcublens, sur le site de l'EPFL.Un symbole pour le fondateurde l'entreprise, Hubert Lorenz.«C'est ici que tout a commencé i/ ya seize ans.» C'est lors de son tra-vail de doctorat que le Valaisan a

La création de pièces de haute précision pour l'horlogerie de luxe dans les locaux de Mimotec s'effectue dans des salles ultrapropres,sous un éclairage spécial. LOUIS DASSELBORNE

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mis au point la technique decréation de micropièces méca-niques qui font le succès deMimotec. «Ce prix est très impor-tant pour la société, car il motivenos employés et il nous donne unebonne image. Si nous voulons en-gager des talents, il faut que l'entre-prise soit sexy.»

Doublement des affairestous les cinq ansSexy? Peut-être. En tout cas,

Mimotec est toujours en fortecroissance. «Nous doublons le chif-fre d'affaires tous les cinq ans. Cetteannée, notre croissance sera de /'or-dre de 20%. Pour l'instant, nous nevoyons pas de limite vers le haut»,déclare Hubert Lorenz. Pour sedévelopper encore, Mimotec dis-pose d'un terrain de 3000 m2, qui

jouxte celui sur lequel elle est im-plantée depuis 2009.

Mimotec, qui emploie 45 per-sonnes, réalise un chiffre d'affairesde 13 millions de francs. En plusde son développement propre,elle a créé une certaine émulationdans son sillage. Elle est l'un desparents d'une société sur qui sedéveloppe dans les mêmes locauxqu'elle, Sigatec, société née en2006 et qui occupe aujourd'hui15 personnes pour un chiffre d'af-faires de 4 millions. Si Mimoteccrée des pièces en métal, Sigatecen crée en silicium. Juste à côté deces deux sociétés, un sous-traitantest en train de s'installer.

Un procédé originalMimotec a développé un sys-

tème de création de pièces uni-

que, que présente Marc-AndréGlassey, membre de la directionde l'entreprise: «On part d'unebase sur laque/le on pose une ré-

sine photosensible. On illumine àtravers un masque. On enlève la ré-sine là où la lumière a agi, ce quicrée ce que /'on appelle un moulesacrificiel, puisqu'il ne pourra êtreutilisé qu'une fois. On fait croître lemétal à l'intérieur du moule et en-suite on enlève tout. Il reste lapièce.» Il s'agit d'éléments dontla grandeur n'excède pas quel-ques millimètres. «Nous fabriquonsdes pièces à façon pour des clientsqui nous envoient des plans.»

Implantation à SionQuelque 95% des clients de

Mimotec sont des horlogers deluxe. Pas vraiment une clientèlevalaisanne. Pour Marc-André Glas-sey cette distance relative parrapport à la clientèle de la socié-té n'est pas un handicap: «Nousavons 120 clients actifs, en Suissesurtout, mais aussi en Allemagne.Ils se retrouvent principalement àGenève, dans /a vallée de Joux,dans le canton de Neuchâtel. Etreen Valais, ça ne nous a jamais gê-nés. Si nous étions implantés àGenève ou à Neuchâtel, nos ingé-nieurs auraient certainement eudes offres d'autres sociétés. En Va-lais, nous disposons de très bons in-génieurs.»

Clientèle à diversifierCette concentration sur une

seule catégorie de clients peutêtre perçue comme un inconvé-nient. Si la conjoncture est défa-

vorable à l'horlogerie de luxe,Mimotec souffrira aussi.

La diversification des débou-chés passe pour l'heure par lapetite sur Sigatec. Cette der-nière réalise plus d'un quart deson chiffre d'affaires en dehorsde l'horlogerie, notamment dansl'aviation et le biomédical.

LE PRIX OBTENU

Le prix SVC Suisse romande2014, décroché par la sociétévalaisanne Mimotec, estdécerné par le Swiss VentureClub. Il s'agit d'une associationindépendante, sans but lucratif,qui compte 2700 membres enSuisse, provenant aussi biendu monde économique,des sciences, de la politiqueque de la culture.

Pour décerner le prix 2014, unjury composé de dix-septmembres a étudié les dossiersde huitante entreprisesromandes. Six d'entre ellesont été retenues pour la finalequi s'est déroulée hier soir.

Par ce prix, le Swiss VentureClub «entend récompenserdes entreprises remarquablesde Suisse romande. La qualitéde leurs produits et services,de leur management,leur réussite commerciale,leurs innovations, leur cultured'entreprise et leursengagements en faveur deleur région figurent au nombredes critères déterminants»examinés par le jury.

Plus de 1000 personnesont été invitées à participerà la cérémonie de remisede prix qui a eu lieu auSwiss Tech Convention Centerde l'EPFL à Ecublens.

Ce prix est décernédepuis 2003.11 ne l'a pas étésystématiquement chaqueannée.

Six prix ont été remis avant2014. Mimotec est la premièreentreprise valaisanneà décrocher cette récompense.

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Datum: 05.11.2014

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05.11.2014 19:02:25 SDA 0224bsfSuisse / Lausanne (ats)Economie et finances, Science et technologie, 13000001

La société sédunoise Mimotec lauréate du Prix SVC Suisse romande

L'entreprise active dans les nouvelles technologies Mimotec, basée à Sion, remporte le "Prix SVC Suisseromande 2014". Novae Restauration s'empare de la deuxième place du concours organisé par le SwissVenture Club. L'agence numérique Virtua se classe troisième.

La cérémonie de remise des prix s'est déroulée, mercredi à Ecublens (VD), en présence de 1200 personnesau Swiss Tech Convention Center de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Pour départager lessix firmes finalistes, un jury composé de 17 experts indépendants était présent.

Traquer les contrefaçonsEntreprise leader dans les domaines de la microtechnique et de la micromécanique, Mimotec a été créée en1998 par Hubert Lorenz, suite à sa thèse de doctorat.

Spécialisée dans la production de microcomposants, la société emploie 45 collaborateurs. Elle élabore,chaque année, plus de 1000 pièces de haute précision destinées principalement à l'horlogerie et à latechnologie médicale.

La firme vient, en outre, de mettre sur pied un système d'authentification simple et rapide des montrespermettant de lutter plus efficacement contre les contrefaçons.

"Mimotec témoigne de ce que peut réaliser une PME en terres romandes, c'est un exemple parfait d'unerecherche développée à l'EPFL puis mise en oeuvre et industrialisée avec succès pour le plus grand bénéficede notre économie", s'est réjouie Claudine Amstein, présidente du jury.

Miser sur la proximitéSur la deuxième marche du podium, on retrouve l'entreprise active dans la restauration collective, NovaeRestauration. Fondée en 2003 à Gland (VD), la société a su trouver sa place dans un secteur dominé par degrands groupes en misant sur des producteurs et des fournisseurs locaux, gage de fraîcheur et de qualité.Elle concocte des repas chaque jour pour 25'000 personnes et emploie 630 collaborateurs.

Virtua complète le trio de tête. L'agence de communication virtuelle, sise à Etoy (VD), existe depuis 1998. Aubénéfice de 71 collaborateurs, l'entreprise réalise et assure la promotion de projets internet, mobile et demédias sociaux. Elle propose également du coaching entrepreneurial et favorise la création de nouvellesstart-ups numériques en Suisse romande grâce à son pôle "Incubateur/accélérateur".

Des PME innovantesEn quatrième position, on retrouve trois firmes ex aequo: Marvinpac, à Châtel-St-Denis (FR), spécialisée dansle conditionnement à façon et le remplissage, Point Prod'SA, à Carouge (GE), active dans la productionaudiovisuelle et P&TS Intellectual Property, à Neuchâtel, en charge du dépôt et de la défense des brevets.

"Les six finalistes de l'édition 2014 sont le symbole d'un tissu et d'un réseau de PME romandes dont on necesse de découvrir la richesse, la variété et l'extraordinaire capacité d'adaptation", ont souligné lesorganisateurs du concours.

Fondé en 2003 à Berne, le Swiss Venture Club est une association au service des PME helvétiques. Plate-




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forme d'échange et de collaboration, l'organisation offre à ses membres un réseau politique, économique etculturel. Le groupement collabore avec Credit Suisse depuis sa création. Implanté dans toutes les régions deSuisse, le Swiss Venture Club compte 2700 membres.




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Demain

Prix de l'entrepriseromande 2014Qui succédera à FKG Dentaire,spécialiste neuchâtelois dutraitement de racine? L'entre-prise lauréate du Prix SVCSuisse romande 2014 seradésignée ce soir à Lausanne.Son portrait sera dressé jeudidans notre supplément consa-cré à ce concours. Les PMEconstituent 99% des entrepri-ses suisses. Elles marient avecsuccès tradition et innovation etméritent, tous les deux ans, cecoup de projecteur.Découvrez la production audio-visuelle, les brevets, l'emballage,la fabrication de pièces demontres, la restauration et lemarketing digital grâce aux sixfinalistes de cette sixièmeédition.

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Datum: 04.11.2014







Entreprises romandes & Innovation Paraît chaque mardi

L'agence Virtua veut créer un terreau fertilepour voir éclore des start-up digitales

A l'agence digitale Virtua, les réseaux sociaux sont au cur de l'analyse. Éroy, 6 JUIN 2o14

Marie-Laure Chapatte

> Internet Finalistedu Prix SVC Suisseromande 2014, la PMEvaudoise poursuitses investissements

> Un «accélérateur»est également en vue

Vous connaissez le RTB, le «realtime bidding», enchères en tempsréel en anglais? Le principe futd'abord popularisé par Google àtravers son réseau de liens com-merciaux Adwords, dans le cadre

emore e

0.0 le

-

duquel les enchères sont liées àdes mots clés utilisés lors des re-quêtes. Aujourd'hui, le principedu RTB s'applique à l'achat d'espa-ces publicitaires display (sur In-ternet bannière, pavé vidéo, etc.)via des plateformes comme Ad Ex-change, et connaît une croissanceexponentielle.

Avec cette arme de marketingdigital, bienvenue dans le jargonde l'entreprise Virtua à Etoy (VD).Née juste avant la bulle internetde 2000-2001, l'agence digitalevaudoise a survécu, devenantpresque, après seulement quinzeans d'existence, un «dinosaure»du marché. La PME s'est sans cesseadaptée à son nouveau terrain de

jeu pour rester un des leaders dumarché romand. «Nous propo-sons des stratégies et des créationsdigitales complètes, en conce-vant, réalisant, hébergeant et as-surant la promotion de projetsweb, mobile et des médias so-ciaux», détaille Steve Savioz, direc-teur général de l'entreprise, fina-

liste du Prix SVC Suisse romande2014, qui sera remis demain àLausanne.

Avec des chefs de projets, desdesigners, des développeurs, despros du marketing, etc., l'agencese veut entièrement intégrée pourpouvoir accompagner ses clientsde A à Z. Parmi son portefeuille

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Datum: 04.11.2014







historique figurent de prestigieuxnoms, comme Nespresso, GreubelForsey, la Fondation de la hautehorlogerie ou la BCV.

Forte de 71 collaborateurs, ellea réalisé l'an dernier un chiffred'affaires de 13 millions de francs.Cette année, la hausse des revenusdevrait atteindre 8%. Une crois-sance de 30%, comme celle enre-gistrée les années auparavant,n'est donc plus au rendez-vous.«Nous avons atteint un palier decroissance et nous devrions désor-mais sortir de la Suisse romandeou procéder à des acquisitions àl'étranger», analyse le Valaisan.L'entrepreneur a choisi une autrevoie: se réinventer une nouvellefois en tant que groupe.

A l'avenir, Virtua restera uneagence numérique avec une an-tenne à Sion, mais elle veut égale-ment fournir une structure d'in-vestissement et développer unincubateur pour agiter l'écosys-tème web. «Nous voulons créer unpôle technologique, car la Suisseest confrontée à un manque dedensité de start-up digitales. C'estpourquoi certaines s'expatrient»,analyse Steve Savioz. Il pense par

exemple à Housetrip, cette sociétéfondée à Lausanne, qui proposedes locations d'appartements oude villas entre particuliers, trans-férée à Londres.

Fiche signalétiqueDirecteurgénéralSteveSaviozAge 37 ansCréation1998Siège Etoy

Activité Agence intégrée,stratégies et créations digita-les complètesChiffre d'affaires 201313 millions de francsNombre de collaborateurs 71

L'entreprise d'Etoy entendpoursuivre ses investissementspar l'entremise d'un fonds, auquelelle souhaite intégrer des parte-naires externes. Le bon coup réa-lisé par la revente du site de ren-contres Swissfriends à Edipresseen 2008 a non seulement permisd'offrir un coussin financier de sé-curité, mais a aussi réveillé la fibreinvestisseuse des dirigeants. De-puis, ils ont pris des participationsdans les compagnies internetThe Oh Company (coffrets ca-deaux Ohbox), Attractive World(site de rencontres haut degamme), Mystore (ventes pri-vées), Investment By Objectives(comparaison des performancesde gestion). Cet été, la firme a éga-lement acquis 20% du capital deHosco, une plateforme de recrute-ment spécialisée.

Outre ce véhicule financier, Vir-tua planche sur la création de son«accélérateur», à la mode de la Sili-con Valley - sur un ton particuliè-rement décontracté. Seule con-trainte: celui-ci devra voir le jour à

proximité de l'agence digitale,afin de pouvoir développer des sy-nergies entre les start-up et laPME. «Pour que chacun soit ga-gnant, Virtua doit également pou-voir intégrer une partie de l'inno-vation née dans ces sociétés pourpouvoir la transmettre à ses pro-

pres clients», précise le dirigeant.C'est tout un changement de

philosophie à apporter. Chaquecollaborateur peut devenir un en-trepreneur. C'est par exemple le

«Pour réaliserce projet, nous savonsdéjà que nous devronsobtenir des fondsexternes»

cas de Raphael Garcia, qui dirigedésormais la société Euranka. Néed'un projet interne, cette start-upspécialisée dans l'acquisition et larevente réalise déjà un chiffre d'af-faires de plus de 3 millions defrancs. Un deuxième projet, E-ski,constitue le prochain spin-off deVirtua. Il s'agit d'un système derecharge de passes pour les re-montées mécaniques, utilisé parexemple à Crans-Montana ou auxDiablerets.

Dans ses objectifs, l'entreprisesouhaiterait réunir l'ensemble deses activités sur un même site etlorgne déjà sur certains locaux.«Nous sommes entièrement auto-financés, mais pour réaliser ceprojet, nous savons déjà que nousdevrons obtenir des fonds exter-nes», conclut Steve Savioz.

Fiche signalétique

4 eDirecteurgénéral

c, SteveSavioz

r=Age 37 ans

,.-?1.4.'''' i Création

5 1998

,'> MW: i Siège EtoyActivité Agence intégrée,stratégies et créations digita-les complètesChiffre d'affaires 201313 millions de francsNombre de collaborateurs 71

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Datum: 28.10.2014







Le spécialiste neuchâtelois des brevets P&TSs" plante en Suisse alémanique

nmCe.

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Parmi les dossiers de P&TS, la chimie représente moins d'un pour-cent. Pour continuer à croître à deux chiffres,la PME neuchâteloise souhaite se développer dans ce secteur à l'avenir. NEUCHÂTEL, 6 JUIN 2014


> PropriétéintellectuelleFinaliste du Prix SVCSuisse romande,la PME a ouvertune filiale à Zurich

> Diversificationdans la chimie en vue

Un tiers des 100 premièresstart-up de Suisse ont déjà tra-

vaillé avec P&TS. Après quinze ansd'existence, le spécialiste en pro-priété intellectuelle neuchâteloisfigure désormais dans le pelotonde tête des cabinets qui déposentle plus de brevets en Suisse. Soitquelque 400 l'an dernier, dans unmarché global suisse qui a pour-tant tendance à stagner.

BComp (matériaux innovants)et Dahu Sport (chaussure de skiavec une botte et une partie ri-gide), deux jeunes pousses actuel-lement en lice pour décrocher lePrix à l'innovation du canton de

Fribourg, figurent dans le porte-

feuille de P&TS. Tout comme SwissFestina Group, Feko, l'EPH., etc.Bref, une longue liste de clientsqui rappellent qu'il n'en fut pastoujours ainsi. «En 2005, cinq en-treprises représentaient 80% denotre chiffre d'affaires. C'est no-tamment pour lutter contre cetteforte dépendance que nous noussommes rapprochés des start-upet des hautes écoles, indiqueChristophe Saam, fondateur et di-recteur général du cabinet. Nous

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Datum: 28.10.2014







savions que c'était un marché dif-ficile, avec relativement peu demoyens, mais le pari a fonc-tionné.» Elle possède égalementune société soeur, qui se consacreaux marques, très utiles pour unejeune entreprise.

«Nous les écoutonspuis travaillonssur la brevetabilitéde leur produit»

La force de frappe de P&TS, can-didat au Prix SVC Suisse romande2014, qui sera attribué le 5 novem-bre prochain à Lausanne, résidedans ses collaborateurs. Sur les 24employés, la moitié sont des con-seillers qui combinent un passéd'ingénieurs avec des formationsjuridiques. Avec une belle pré-sence féminine, comme en témoi-gne Maria. Autour d'un verre, sur laterrasse de la belle demeure quileur sert de bureaux, cette ingé-nieure italienne en électricité ra-conte qu'elle se plaît éperdument àNeuchâtel. Puis elle enchaîne sur leprocessus qui amène un inventeurà pousser la porte du cabinet.

L'an dernier, 300 ont tenté leurchance, pensant peut-être avoirdécroché le Graal. «Nous les écou-

Fiche signalétiqueDirecteurgénéralChristopheSaam

Age47 ansCréation1998

Siège NeuchâtelActivité Conseil en propriétéintellectuelle (brevets, mar-ques, design)Chiffre d'affaires 20137,5 millions de francsNombre de collaborateurs 24

tons puis nous travaillons sur labrevetabilité de leur produit.Dans le cas du Lirekit par exemple(outil pédagogique de lecture dé-veloppé par le Valaisan Domini-que Savioz), l'interface mais aussila forme du boîtier étaient parti-culièrement intéressantes», pour-suit la mandataire. Au final, cesont 156 inventions qui ont étéretenues par la société neuchâte-loise. P&TS propose également sesservices pour toutes les actions ennullité et afin de lutter contre lacontrefaçon, notamment.

L'entreprise a réalisé un chiffred'affaires de 7,5 millions de francsen 2013. Hormis deux exceptions,la croissance a toujours atteintdeux chiffres sur les quinze annéesd'existence. Surtout, elle réaliseune percée notable en Suisse alé-manique avec l'ouverture d'une fi-liale à Zurich. «Nous devenonsainsi le premier cabinet à être éta-bli des deux côtés de la Sarine, sefélicite Christophe Saam. C'est es-sentiel pour se rapprocher de nosclients alémaniques. Cela nouspermettra en outre d'élargir notrebassin de recrutement de collabo-rateurs.» Cette antenne a été con-fiée à un jeune Irlandais, RonanGuirey, bardé de diplômes. «Nous

avons voulu donner une orienta-tion internationale à notre cabi-net. Par exemple, nous avons uneagente de formalités qui parlecouramment chinois, une juristepolonaise, un avocat luxembour-geois, un docteur en sciences desmatériaux canadien, etc. De plus,nous agissons directement auprèsdes offices nationaux des princi-paux pays partenaires, ce qui nouspermet d'éviter les honorairesd'agents et d'être très concurren-tiels au niveau du prix», relève ledirecteur général. Pour la PMEneuchâteloise, très active dans lestélécommunications, l'horlogerie,les machines et les start-up, il seratrès difficile d'améliorer sa posi-tion sans multiplier les risques deconflits d'intérêts. «C'est pourquoinous souhaitons nous développerdans d'autres secteurs à moyenterme, comme la chimie, poursuitle dirigeant de 47 ans, qui repré-sente moins de un pour-cent denotre activité.» P&TS souhaite en-fin pouvoir représenter ses clientssuisses directement devant le Tri-bunal unifié des brevets, que VUEmet en place pour trancher les liti-ges. Pour cela, trois de ses collabo-rateurs ont achevé une formationà l'Université de Strasbourg.


Datum: 24.10.2014

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Mimotec veut doubler son chiffre d'affaires d'ici cinq ansEtablie à Sion, cette entreprise finaliste

du Prix SVC Suisse romande 2014,entend doubler sa taille ces prochainesannées, comme elle l'a d'ailleurs faitentre 2010 et 2013. Son patron, HubertLorenz, table sur l'innovation pour s'assu-rer de nouvelles parts de marché auprèsde sa clientèle horlogère. Il a égalementdéveloppé une nouvelle solution pourattaquer le marché de la contrefaçon.

Lentreprise fait preuve d'une grandesouplesse d'adaptation, imputable à l'ap-plication du procédé UV-LIGA (lithogra-phie galvanoplastie, électroformage). Lefil conducteur est direct entre la CAO(dessin assisté par ordinateur) et l'objetréalisé. En prototypage traditionnel, vousavez des machines de décolletage, despresses à emboutir, des centres d'usi-nage et des machines d'électro-érosion,etc., bref d'immenses investissements.Avec le LIGA, il s'agit un atelier de méca-nique universel dans lequel il est possiblede fabriquer l'ensemble des pièces platesd'un mouvement de montre de toutesformes, qu'il s'agisse par exemple d'unressort, d'une platine, d'une roued'échappement, etc. Le processus étanttotalement industrialisé, il est possible deréaliser aussi bien un prototype qu'unepetite, moyenne ou grande série de com-posants.

Juste une anecdote: sur les toilettesvisiteurs de l'usine, ainsi que le signalaitnotre confrère «Le Temps» dans un arti-cle récemment paru, des dessins depièces de garde-temps donnent le ton:les microcomposants fabriqués ici sontessentiellement destinés à l'horlogerie.Cela représente plus de 95% du chiffred'affaires, mais le portefeuille est enrevanche très large puisque l'entrepriserecense plus de 100 clients horlogers.

Ainsi, ce sont chaque année 3 millionsd'unités, avec des précisions généralesde fabrication de l'ordre de deux microns,qui partent de Sion pour garnir les stocksdes maisons horlogères en Suisse et ail-leurs.

Mimotec, a uni ses forces à celles de lamanufacture locloise Ulysse Nardin pourformer une co-entreprise en 2006, appe-lée Sigatec. Hébergée dans le bâtimentde Mimotec, cette société fabrique descomposants de montres en silicium pargravure au plasma et occupe déjà unequinzaine de personnes. Ajoutons quemême si cela ne représente encorequ'une petite portion de son chiffre d'af-faires, Mimotec fabrique également despointes de test pour la micro-électroniqueet des composants pour des endoscopesdestinée à l'industrie médicale. Lun desobjectifs de la PME, détenue majoritaire-ment par Hubert Lorenz, est de doubler lechiffre d'affaires dans les cinq ans.

Par souci de diversification toutefois,Mimotec s'est récemment lancée dans lemarché convoité de la lutte pour la pré-vention de la contrefaçon. «Nous avonsdéveloppé une solution d'authentificationdes objets associant plusieurs techniquesen collaboration avec la Haute Ecole Arc»,précise à ce sujet Hubert Lorenz. Le prin-cipe d'authentification consiste à pointerun laser sur une surface nano-cliffractive;un motif précléfini (une marque, unlogo, etc.) apparaît alors sur le mur ou unécran par exemple. «Nous avons notam-ment collaboré avec Cari E Bucherer pourune authentification simplifiée des mon-tres en premier lieu, mais nous visonségalement d'autres marchés, comme leslunettes, les sacs, les cosmétiques...»conclut le directeur général.http://www.mimotec,ch


Datum: 21.10.2014








La PME genevoise Point Prod parée pouraffronter l'explosion des contenus vidéo

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> AudiovisuelFinaliste du Prix SVCSuisse romande,la société misesur son savoir-fairepour permettreaux professionnelsde se distinguer

> Pour croîtreà nouveau,

J.

elle se diversifie

Offrir l'entier de la chaîne deproduction audiovisuelle, de lacréation à la diffusion de conte-nus. Telle est l'ambition de la so-ciété genevoise Point Prod, baséeau cur du quartier de la Praille àCarouge (GE). Fondé en 1996, legroupe, détenu à 70% par ses diri-geants, compte également Tame-dia dans son capital. «L'arrivée decet actionnaire a permis de mettrede la rigueur dans notre structure,mais il ne joue pas un rôle de mo-teur», précise Vincent Gonet, pro-

Forte de plus de 80 collaborateurs, la PME genevoise, installée au coeur de la Praille, répartit ses forces entrela production de contenus pour les chaînes TV et son travail d'actualité. CAROUGE, 5 JUIN 2014Marie-Laure Chapatte

ducteur et directeur général.D'ailleurs, Point Prod rachète ac-tuellement les participations del'éditeur alémanique.

Pour bien comprendre la struc-ture de la société, basée sur deuxpiliers, il faut rappeler que PointProd (la société de productionaudiovisuelle) et Actua News(l'entité qui fournit des moyenstechniques et humains pour lacouverture d'événements d'actua-lité) se sont regroupées en 2007.Elles se partagent des ressourcescommunes, comme la coordina-tion, la logistique, l'informatique,

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Datum: 21.10.2014







la finance, etc. Ainsi, avec plus de80 collaborateurs, les deux entitésréalisent ensemble un chiffre d'af-faires de 20 millions de francs, sta-ble depuis trois ans.

Avec de nombreux films, pro-grammes, séries et documentairesà son actif, diffusés sur les chaînessuisses, françaises et européennes,la société carougeoise constitueun acteur privé de taille dans lepaysage audiovisuel helvétique.C'est, par exemple, elle qui pro-duit La puce à l'oreille, l'émissionculturelle diffusée le jeudi soir surla RTS. «Nous sommes égalementtrès actifs dans les films institu-tionnels et publicitaires, notam-ment auprès de PME», souligne ledirecteur général. Un nouvel outilinteractif en ligne, baptisé Smor-rebrod, devrait d'ailleurs bientôtvoir le jour.

«Le dernier journalistede la BBC qui couvraitla guerre du Golfeutilisait nos moyenstechniques»

Car, dans les 2000 m2 de laPraille, tout est dédié à la vidéo. Acommencer par ce studio entouréde rideaux noirs où Vincent Gonetet son complice David Rihs, an-cien présentateur du TJ, actuelle-ment directeur de l'entité PointProd, accueillent le jury du PrixSVC Suisse romande. En effet,Point Prod figure parmi les six fi-nalistes de ce concours destinéaux PME, dont le lauréat sera dési-gné le 5 novembre à Lausanne.Quelques marches en contrebas,ce sont des bancs de montage quis'offrent au visiteur. «Et qui peu-vent être loués, à l'heure ou à lajournée», précise David Rihs.

C'est également au sous-solqu'Actua, dirigée par Arnaud Ber-dal, dévoile son armada. Des ca-

méras, des systèmes d'éclairage,de prise de son et de transmissionméticuleusement organisés dansles sous-sols. Actua possède enoutre des cars de production etdes antennes satellite mobiles.D'énormes moyens dans lesquelsil faut continuellement investir.«Avec ses 20 métiers, l'audiovisuelet les technologies bougent trèsvite. Nous devons sans cesse re-nouveler nos équipements», sou-ligne l'ancien présentateur.

«Auparavant, nous offrions nosprestations aux télévisions dumonde entier, explique VincentGonet. Que ce soit lors du tsu-nami, pour le Festival de Cannes,pour la Coupe du monde au Bré-sil, nous proposons une couver-ture mondiale. Le dernier journa-liste de la BBC qui couvrait laguerre du Golfe utilisait par exem-ple nos moyens techniques.» Maisaujourd'hui, expliquent en choeurles associés, Actua doit de plus enplus travailler comme une agencede presse et couvrir elle-même lesévénements. Un nouvel avion estprésenté à la presse, par exemple:les équipes de la PME couvrent lelancement et les images sont en-suite proposées aux chaînes TV etsites d'information.

Présente à Paris, Actua proposeun bureau pour les correspon-dants permanents et les grandeschaînes de télévision. Avec unevue directe sur la Tour Eiffel etl'Arc de triomphe, pas besoin de«blue box», cet artifice qui permetd'incruster le journaliste dans unfaux décor.

Le défi futur de la PME gene-voise? L'explosion des contenus vi-déo. Avant, ce segment était unpeu «exclusif». Aujourd'hui, lesproduits audiovisuels amateurs,destinés notamment aux réseauxsociaux, se multiplient. «Mais c'estaussi notre chance, estime Vin-cent Gonet. En effet, dans cettemasse, les professionnels ontd'autant plus besoin de se diffé-rencier. Nous sommes là pour les

accompagner.»Pour continuer à croître, Point

Prod mise sur la diversification, àla fois géographique (avec deuxouvertures de filiale en France de-puis 2010), et sectorielle. Ainsi, lasociété genevoise a, par exemple,développé une unité spécialiséedans le marché chinois et fournitdes contenus en mandarin auxprincipaux diffuseurs ainsi qu'àAir China Elle couvre égalementles besoins audiovisuels et inte-ractifs des lieux publics, commeles musées, les expositions, lesboutiques, etc.

Fiche signalétiqueDirecteurgénéralVincentGonetAge45 ansCréation

É Point Prod1996 et Actua 1952Siège Carouge (GE)Activité Production audiovi-suelle et services aux télévi-sionsChiffre d'affaires 201320,5 millions de francsNombre de collaborateurs 82


Datum: 14.10.2014








La croissance future de Novae passe par larestauration dans les écoles et les hôpitaux

0,1! .

Dans son restaurant L'Epicure, sur le site de l'EPFL, Novae propose à la vente des confitures de fraises «maison»et d'autres saveurs de proximité. LAUSANNE, 5 JUIN 2014

> GastronomieFinaliste du Prix SVCSuisse romande 2014,la PME veut continuerà progresser enSuisse romande

> Elle travaille aumaximum avec desproducteurs locaux


Trois chiffres: 148 tonnes depommes de terre, 61 tonnes desalade et 31 tonnes de poisson surl'ensemble de l'année 2013. Avecces ingrédients, entre autres, cesont 24 000 repas qui sont confec-tionnés tous les jours. Voilà ce quedélivre l'entreprise valdo-gene-voise Novae, spécialisée dans larestauration collective. Fondée il ya une dizaine d'années, la société,dont le siège est à Gland (VD), estfinaliste du Prix SVC Suisse ro-mande qui sera décerné début no-vembre à Lausanne.

InAmireim,

Son patron, Maxime Ballanfat,nous accueille dans un de ses nou-veaux restaurants, L'Epicure, auxcouleurs vives, au coeur de l'Ecole

Fiche signalétiqueDirecteurgénéral3MaximeBal lanfat

5 Age 51Création2003Siège

Gland (VD)Activité Restauration col lec-

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Datum: 14.10.2014







tive pour les entreprises et lescollectivités publiquesChiffres d'affaires 2013102 millions de francsNombre de collaborateurs 613

polytechnique fédérale de Lau-sanne, dans lequel le groupe a for-tement investi «Ce qui nous dis-tingue de nos concurrents, c'est lesur-mesure et le choix de la qua-lité, avec un maximum de pro-duits frais et de proximité, martè-le-t-il. Nous travaillons trèsétroitement avec des producteurslocaux en élaborant des plans deculture en fruits et légumes ou desplans d'élevage. Nous réservons,par exemple, une partie du chep-tel de Reto Fivian, éleveurd'agneaux bio a Villarepos (FR),ou nous introduisons des nou-veaux parfums, comme le miel denos apiculteurs, dans la gammeartisanale du glacier vaudoisPaolo Gervasi.»

Lorsqu'un tel approvisionne-ment est impossible, l'entreprisen'hésite pas à remettre en causeles filières usuelles. Par exemple,elle vient de nouer un partena-riat avec le propriétaire d'une pe-tite flotte de quatre crevettiers enArgentine, afin de pouvoir pro-poser un crustacé sauvage detoute première qualité, à lamode, en contournant la polémi-que et les risques liés à l'élevageintensif.

Pour le directeur général, pasquestion d'élaborer des menusdans une centrale puis de les dif-

«Rester en Suisseromande, c'est notrestratégie dès le départet nous restons fidèlesà notre ligne»

fuser dans les différentes entités.«Certes, il faut des achats com-muns, pour rationaliser et s'assu-rer que nos fournisseurs respec-tent bien un cahier des chargescomplet (hygiène, traçabi-lité, etc.), mais ensuite, c'est auchef de composer ses recettes,avec cette seule ambition: donnerdu plaisir au client», poursuit cetancien cuisinier, toujours ama-teur de bonne chère.

Les quatre familles fondatricesde la société restent aux comman-des de l'entreprise, qui, pourl'heure, poursuit son expansion,mais uniquement en Suisse ro-mande. «C'était notre stratégiedès le départ et nous restons fidè-les à notre ligne», se féliciteMaxime Ballanfat.

Novae s'appuie sur quatre pi-liers: la restauration pour les en-treprises, pour les écoles, pour lesecteur médical (y compris lesfoyers pour personnes âgées) et leservice traiteur. Son portefeuillecompte actuellement plus de 70établissements.

«En ce qui nous concerne, legros potentiel de développementse situe dans le secteur de la santéet des écoles primaires, notam-ment parce que avec Harmos et lesnouvelles dispositions légales, lesétablissements seront davantageappelés à proposer des solutionsde restauration», relève le diri-geant. Novae a notamment décro-ché trois nouvelles communesvaudoises depuis la rentrée.

Côté hôpitaux, le marché com-mence également à bouger.«Nous avons signé un contrat avecles hôpitaux du Jura bernois, seréjouit-il. Nous souhaitons nousdévelopper principalement dansles EMS et les cliniques.» Ainsi, No-vae, qui a fait ses armes à Genèvesuite à la reprise de l'activité Coop,

compte de prestigieux clients,comme cet horloger du bout dulac ou le CERN. Avec les écoles et lasanté, l'entreprise s'éloigne toute-fois de son territoire historiqued'implantation, mais toujoursavec la Suisse romande comme li-mite géographique.

La PME familiale, qui signalequ'elle n'a aucune dette bancaire,ce qui lui permet de rester totale-ment indépendante, a réalisé unchiffre d'affaires d'un peu plus de100 millions en 2013. Une poi-gnée de millions provient desautomates, soit quelque 450 ma-chines disposées chez les clientsqui proposent des produits prêtsà manger, du snacking dans le jar-gon. «Mais toujours dans l'espritde coller au plus près du besoindes entreprises», précise le direc-teur général, pour se distancierdes automates «sans âme et stan-dardisés».

Avec plus de 600 collabora-teurs dans la maison, Novae esttrès active au niveau de la forma-tion. Pour ses propres besoins, ellea par exemple mis en place unpôle de formation «métiers» ausein de la Banque Pictet. Elle a éga-lement repris Le Trinquet à Ge-nève, un restaurant d'applicationfonctionnant dans les conditionsréelles du marché du travail pourformer des chômeurs aux diversmétiers de la restauration.

S'il ne se retourne guère sur cesonze premières années d'aven-ture entrepreneuriale, MaximeBallanfat se félicite du cheminque Novae a parcouru, notam-ment face à des acteurs qui domi-nent le marché, comme Eldora(nouveau nom de DSR) ou SVGroup. «Mais heureusement, lesur-mesure paie», conclut le Vau-dois d'adoption, avant d'inviter lejury du SVC à savourer les fameu-ses crevettes.


Datum: 08.10.2014

Online-Ausgabe


Medienart: Internet Themen-Nr.: 260.012Abo-Nr.: 1073424Medientyp: Tages- und Wochenpresse

UUpM: 154'000Page Visits: 1'013'794

Online lesen

dossier14:51

Prix SVC Suisse romande 2014

Qui succédera à la PME chaux-de-fonnière FKG Dentaire, dernier lauréat du Prix SVC Suisse romande? Lemercredi 5 novembre prochain, une cérémonie désignera le vainqueur parmi 6 finalistes, lors d’une cérémonieorganisée au SwissTech Convention Center à Lausanne. Partenaire média de la manifestation, Le Tempsvous propose, chaque mardi et jusqu’à la remise du prix, le portrait d’un finaliste




http://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f6e8acc-4ee2-11e4-a701-a0e5a8a72efd/Prix_SVC_Suisse_romande_2014

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f6e8acc-4ee2-11e4-a701-a0e5a8a72efd/Prix_SVC_Suisse_romande_2014

Datum: 07.10.2014



Themen-Nr.: 260.012Abo-Nr.: 1073424

07.10.2014 13:54:05 AWP 0577Suisse (AWP)Commerce de luxe

Mimotec veut doubler de taille en cinq ans et se diversifie

Sion (awp) - La PME valaisanne Mimotec veut à nouveau doubler de taille dans les cinq prochaines années,comme elle l'a fait sur les quatre dernières années. Son patron, Hubert Lorenz, continue de miser surl'innovation pour gagner des parts de marché auprès des horlogers. Il a également développé une nouvellesolution pour s'attaquer au marché de la contrefaçon, rapporte "le Temps" dans son édition de mardi.

Les objectifs de la PME, détenue majoritairement par M. Lorenz, sont de doubler le chiffre d'affaires dans lescinq ans. "Nous sommes ambitieux, mais nous savons que ces chiffres sont réalistes, puisque nous avonsdéjà enregistré une telle croissance entre 2010 et 2013: nous sommes passés de 6 millions de francs derevenus à plus de 12 millions", a indiqué le patron. "2014 ne devrait pas faire exception à la règle, puisque lacroissance attendue est supérieure à 15%", a-t-il ajouté.

Finaliste du Prix SVC Suisse romande 2014, qui sera décerné le 5 novembre, Mimotec, cofondée par M.Lorenz en 1998, emploie actuellement 46 collaborateurs à Sion.

La société fabrique des microcomposants destinés à l'horlogerie. "Cela représente plus de 95% de notrechiffre d'affaires. Mais notre portefeuille est très large, puisque nous comptons plus de cent clients horlogers",explique le dirigeant. Il reconnait que Mimotec profite notamment du fait que Swatch se retire progressivementdu marché des mouvements et des composants pour gagner des parts de marché.

Par souci de diversification, la PME s'est récemment lancée dans le marché convoité de la lutte contre lacontrefaçon. "Nous avons développé une solution d'authentification des objets mariant plusieurs technologiesen collaboration avec la Haute Ecole Arc", a précisé M. Lorenz.

jq/buc




Datum: 07.10.2014







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A Sion, Mimotecse diversifie dansPau __en Lica ion

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Dans les locaux de Mimotec, à Sion. La technologie nécessite des équipements très pointus. SION,5 JUIN 2014

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Datum: 07.10.2014







> Industrie La PMEvalaisanne, finalistedu Prix SVC Suisseromande 2014,veut doubler de tailled'ici à cinq ans

> Elle s'est lancéedans le marchéde la contrefaçonMarie-Laure Chapatte

«Nous avons une flexibilité deproduction phénoménale don-née par la technologie UV-LIGA(pour lithographie galvanoplas-tie, électroformage). Ce que vousdessinez à l'écran, vous l'obtenezen tant que pièce. En mécaniquetraditionnelle, vous avez des dé-colleteurs, des étampeurs, desérodeurs, et chacun avec sa mé-thode d'usinage, va s'adresser àune famille de pièce. Avec le LIGA,nous avons un atelier de mécani-que universel: nous pouvons fa-briquer l'ensemble des pièces pla-tes d'un mouvement de montre,sans discernement de forme, quece soit un ressort, une came, uneroue d'échappement, etc. Etcomme nous avons industrialisénotre processus, il est possible deréaliser aussi bien un prototypequ'une grande série.»

A l'entendre, la passion d'Hu-bert Lorenz, depuis qu'il a co-

fondé Mimotec à Sion en 1998 ens'appuyant sur les résultats de sathèse défendue à l'EPH., sembleintacte. Le chercheur avait alorseu l'idée de remplacer le proces-sus d'irradiation par rayon X parune source lumineuse ultravio-lette (les «UV»). Cela a rendu cettetechnologie accessible d'un pointde vue coûts. S'il a démarré dansune petite halle industrielle de lacité sédunoise, aujourd'hui, sonentreprise emploie 46 collabora-teurs dans un bâtiment très mo-

derne, construit en 2009.Sur les toilettes visiteurs de

l'usine, des dessins de pièces degarde-temps donnent le focus: lesmicrocomposants fabriqués icisont destinés à l'horlogerie. «Celareprésente plus de 95% de notrechiffre d'affaires. Mais notre por-tefeuille est en revanche très largepuisque nous comptons plus de100 clients horlogers», explique ledirigeant, accompagné dès le dé-but de son aventure par sonépouse, Patricia. Celle-ci s'occupenotamment de la gestion finan-cière et des ressources humaines.

En 2014,la croissance attendueest supérieure à 15%

Ainsi, ce sont chaque année3 millions d'unités, avec des préci-sions de deux microns, qui par-tent de Sion pour garnir les stocksdes maisons horlogères.

Mimotec, finaliste du Prix SVCSuisse romande, qui sera décernéle 5 novembre prochain à Lau-sanne, profite notamment du faitque Swatch se retire progressive-ment du marché des mouvementset des composants pour gagnerdes parts de marché. Elle a mêmeuni ses forces à celles de la manu-facture locloise Ulysse Nardindans une joint-venture en 2006,Sigatec. Hébergée dans le bâti-ment de Mimotec, cette société fa-brique des composants de mon-tres en silicium par gravureplasma et occupe une quinzainede personnes.

Ajoutons que même si cela nereprésente qu'une petite part deson chiffre d'affaires, Mimotec fa-

brique également des pointes detest pour la microélectronique etdes pièces pour les endoscopesdans l'industrie médicale.

La PME valaisanne ne peut se

reposer sur ses lauriers et les neufbrevets qu'elle a enregistrés. «Enfait, c'est relativement peu, souli-gne Hubert Lorenz. Nous noussommes concentrés sur les pointsessentiels. De plus, il y a des se-crets de fabrication que nousavons préféré ne pas divulguerdans des brevets. Ainsi, les barriè-res d'entrée pour d'éventuels con-currents sont importantes.» Pourcontinuer à innover, Mimotecs'appuie sur une équipe de recher-che et de développement de qua-tre collaborateurs. «Nous poursui-vons également noscollaborations avec les hautesécoles et la fabrique de cerveauxqu'est PEPFI», ajoute-t-il.

Les objectifs de la PME, détenuemajoritairement par Hubert Lo-renz, sont de doubler le chiffred'affaires dans les cinq ans. «Noussommes ambitieux mais nous sa-vons que ces chiffres sont réalistespuisque nous avons déjà enregis-tré une telle croissance entre 2010et 2013: nous sommes passés de6 millions de francs de revenus à

plus de 12 millions, indique le pa-tron. Par ailleurs, notre rentabilitéest excellente, ce qui nous permetde réaliser nous-mêmes nos inves-tissements.» Et 2014 ne devraitpas faire exception à la règle, puis-que la croissance attendue est su-périeure à 15%. Preuve du succèsde la société familiale: un de sessous-traitants pour la galvano-plastie construit actuellement sonpropre site de production à quel-ques dizaines de mètres d'elle.

Par souci de diversification tou-tefois, Mimotec s'est récemmentlancé dans le marché convoité dela contrefaçon. «Nous avons déve-loppé une solution d'authentifi-

cation des objets mariant plu-sieurs technologies encollaboration avec la Haute EcoleArc», détaille Hubert Lorenz. Leprincipe d'authentification con-siste à pointer un laser sur unesurface nano-diffractive; un motif


Datum: 07.10.2014







prédéfini (une marque, unlogo, etc.) apparaît alors sur lemur par exemple. «Nous avonsnotamment collaboré avec Carl EBucherer pour une authentifica-tion simplifiée des montres enpremier lieu, mais nous visonségalement d'autres marchés,comme les lunettes, les sacs, lescosmétiques...» conclut le direc-teur général.

La technologie offre une liberté de designLa technique UV-LIGA dévelop-pée par Mimotec est une combi-naison de photolithographie etde galvanoplastie. Elle consiste àstructurer des micromoules parillumination UV d'une résinespéciale. Le métal est ensuitedéposé de manière galvaniquedans ces cavités et forme ainsi lecomposant désiré. Outre les

Fiche signalétiqueDirecteurgénéralHubert

oL= Lorenz

Age 48Création

g 19985 Siège Sion

Activité Fabrication de micro-composants pour l'industriehorlogèreChiffre d'affaires 2014>13 millionsNombre de collaborateurs 46

qualités techniques des pièces,leur extrême précision et leurrépétabilité, Mimotec peut leurconférer un design unique. «Unemarque peut, par exemple,choisir de faire une dédicace, uneinscription spéciale ou un sym-bole pour une série limitée»,explique Hubert Lorenz, direc-teur général de la PME. M.-L. C.

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Datum: 30.09.2014

Bilan1204 Genève022/ 322 36 36www.bilan.ch

Medienart: PrintMedientyp: PublikumszeitschriftenAuflage: 14'249Erscheinungsweise: 26x jährlich





Point Prod continueson expansion en AsieAUDIOVISUEL La puce à l'oreille, Titeuf lefilm, de nombreuses fictions, des télé-films, des documentaires ou autrespublicités. C'est ce que produit PointProd, société lancée en 1996 par VincentGonet et l'ancien présentateur du télé-journal de la RTS David Rihs. La société,basée à Carouge, fournit du contenu pourles firmes privées, les télévisions et lesprincipaux diffuseurs européens. La PME,nominée au Prix SVC Suisse romande2014 décerné par Swiss Venture Club,s'est également fait une réputation auMoyen-Orient et en Asie. Notamment enChine, où Point Prod produit et commer-

cialise des campagnes marketing sousforme de magazines, reportages et filmspublicitaires. Son développement dans lePays du Milieu continue: en effet, l'entre-prise genevoise vient de signer un accordde représentation pour Air China Mediaqui permettra aux entreprises suisses defaire la promotion de leur marque ou deleurs produits dans tous les avions de laflotte. Cette dernière enregistre 4,7 mil-lions de passagers par mois. Des chiffresqui contribueront à la belle croissance del'entreprise genevoise dans le monde.CHANTAL MATHEZ DE SENGER

www.pointprod.ch

De gauche à droite:

les cofondateurs

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Datum: 30.09.2014








Marvinpac, reflet d'une Suisse industriellequi e balle encore ses produits elle- ême

> ConditionnementLa PME fribourgeoise,finaliste du Prix SVCSuisse romande 2014,évoque un deuxièmesite à l'étranger

> Elle s'est diversifiéedans les produitscosmétiquesMarie-Laure Chapatte

En bordure de l'autoroute Al2,dans la zone industrielle de Châ-

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Dans l'usine fribourgeoise de Marvinpac, une centaine de collaborateurs conditionne et emballe des produits,dans l'alimentaire, mais également dans la cosmétique. CHÂTEL-SAINT-DENIS, 5 JUIN 2014

tel-Saint-Denis (FR), le bâtimentpresque noir ébène de Marvinpac,dressé sur un terrain de 26 000 m2,impressionne en premier lieul'automobiliste. Puis le visiteur.Voilà un peu plus d'une année quela société spécialisée dans le con-ditionnement et l'emballage aquitté les anciens locaux de Char-les Veillon à Bussigny (VD) pouraménager dans sa nouvelle usine.

A l'intérieur, du sucre peut yêtre emballé en petites dosettescomme des pâtes. Des produits ali-mentaires, comme d'autres. «De-puis une année, nous avons dé-marré une activité dans la

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cosmétique, avec le remplissagede flacons, de pots de crème desoins et de tubes sans air et celamarche très bien», ajoute LudovicHericher, directeur général de lasociété, en mains privées.

La PME veut se différencier deses concurrents en proposant unservice complet. «Nous accompa-gnons le client dès le départ pourtrouver des solutions d'emballage,de remplissage et de logistiqueavec lui, poursuit le dirigeant.D'autres fois, nous recevons desproduits semi-finis et nous prépa-rons les commandes et assurons lalivraison.» Pour cela, la société

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Datum: 30.09.2014







possède quelque 6000 emplace-ments de palettes dans son usineet 10 000 dans son site de produc-tion tchèque. En effet, sur ses 200collaborateurs, la moitié travailleà 2 kilomètres au sud de Prague.Là, l'ensemble de l'activité est prin-cipalement manuel et dédié auconditionnement de produits encoffrets, comme des tasses parexemple.

Bardée de certifications ISO,Marvinpac se montre particulière-ment attentive au choix de sesfournisseurs, au nombre de 120,qui ont tous été audités, sans ex-ception, la société ne fabriquantpas ses emballages elle-même. «Ilsdoivent avoir une approche res-ponsable, du point de vue desconditions sanitaires, mais égale-ment du travail des enfants et dela santé des opérateurs», précise lepatron.

La société fribourgeoise ad'ailleurs monté une petite équipeà Shenzen, en Chine, pour s'assu-rer d'un approvisionnement dequalité de ses 650 composants auxmeilleurs coûts. «Nous nous som-

«Nous essayonsde rééquilibrer nosactivités sansprétériter notre clienthistorique»mes lancés en République tchèqueil y a quatre ans et nous réfléchis-sons actuellement à ouvrir undeuxième site de production dansun autre pays pour élargir notreprésence internationale et répon-dre aux besoins de nos clients»,indique Ludovic Hericher, sanss'avancer sur une localisation.

En Suisse, la société s'appuie surla proximité de grands acteurs del'alimentaire, de la cosmétique oude l'horlogerie et réalise un chiffred'affaires de plus de 50 millions defrancs. Très liée à son client histori-que de Vevey, qu'elle ne peut citer,

avec lequel elle réalise plus de lamoitié de ses ventes, elle comptetoutefois aussi des référencescomme British American Tobacco,Ricola, Assugrin, Biokema, Swiss-clinical ou L'Oréal dans son porte-feuille. «Nous essayons de rééqui-librer nos activités sans prétériternotre client historique, auquelnous devons un service en cons-tante amélioration. Nous tra-vaillons également pour des

start-up et des PME», assure le chefd'entreprise. En revanche, la so-ciété ne dévoile pas son niveau derentabilité.

Fondée en 1999, Marvinpac estdevenue non seulement un em-ployeur important du canton deFribourg, avec plus de 100 colla-borateurs, mais également une vi-trine de la qualité suisse dans destâches de conditionnement, quel'on voit plutôt externaliser àl'étranger par les grands groupes.«La flexibilité constitue un de nosatouts majeurs, puisque nouspouvons intervenir pour des tou-tes petites séries, pour lesquellesnotre bureau peut même dévelop-per un emballage innovant, ou surdes grandes séries, souligne le di-recteur général. C'est cela ainsi quenotre constante recherche de solu-tions nouvelles à Châtel-Saint-De-nis ou à Prague qui nous ont per-mis d'obtenir la confiance de nosclients.» La qualité de son site in-ternet témoigne de la modernitéde cette entreprise à vocation in-dustrielle.

Sur le toit du bâtiment, ornéd'un logo rouge inspiré d'un sino-gramme signifiant «coeur», despanneaux solaires produisent550 000 kWh par année. «Celapermet presque de couvrir nos be-soins, puisque nous en consom-mons 600 000. Nous limitonsainsi notre empreinte environne-mentale», souligne le jeune entre-preneur, homme-orchestre del'entreprise au service des équipes,comme il aime à se définir.

Fiche signalétiquePatron:LudovicHericher

0Age: 46

0 Création:1999gSiège:Châtel-

Saint-DenisSecteur d'activité: Condition-nement à façon, développe-ment d'emballage et de pro-duitsChiffre d'affaires 2014: plusde 50 millions de francsNombre de collaborateurs:200

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Datum: 30.09.2014







Portraits des six finalistes> Avant la remise du PrixSVC Suisse romande,plongeon au coeurdes PME romandes

Qui succédera à la PME chaux-de-fonnière FKG Dentaire, dernierlauréat du Prix SVC Suisse ro-mande? Le mercredi 5 novembreprochain, une cérémonie dési-gnera le vainqueur parmi 6 fina-listes, lors d'une cérémonie orga-nisée au SwissTech ConventionCenter à Lausanne.

Emmené par Claudine Am-stein, le jury indépendant du prix,

organisé par le Swiss VentureClub, a visité les six PME familialespour établir son classement selondes critères tels que le dyna-misme, la durabilité, l'ancrage ré-gional, etc. Partenaire média de lamanifestation, Le Temps vous pro-pose, chaque mardi et jusqu'à laremise du prix, le portrait d'un fi-naliste

Pour suivre l'ordre alphabéti-que, Marvinpac ouvre le bal cejour. Suivront Mimotec à Sion(7 octobre), Novae Restauration àGland (14 octobre), Point Prod(21 octobre) à Genève, P&TS àNeuchâtel (28 octobre) et Virtua àEtoy (4 novembre). LT


Datum: 29.09.2014

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Prix SVC Suisse romande 2014mardi 30septembre 2014

Portrait des six finalistes du prix SVC


Partenaire médial de la manifestation, Le Temps dressera le portrait des six finalistes du prix 2014. Marvinpacouvre le bal ce 30 septembre 2014. Suivront Mimotec à Sion (7 octobre), Novae Restauration à Gland (14octobre), Point Prod (21 octobre) à Genève, P&TS à Neuchâtel (28 octobre) et Virtua à Etoy (4 novembre)

Qui succédera à la PME chaux-de-fonnière FKG Dentaire, dernier lauréat du Prix SVC Suisse romande? Lemercredi 5 novembre prochain, une cérémonie désignera le vainqueur parmi 6 finalistes, lors d’une cérémonieorganisée au SwissTech Convention Center à Lausanne.

Emmené par Claudine Amstein, le jury indépendant du prix, organisé par le Swiss Venture Club,a visité les six PME familiales pour établir son classement selon des critères tels que le dynamisme, ladurabilité, l’ancrage régional, etc. Partenaire média de la manifestation,Le Tempsvous propose, chaque mardi et jusqu’à la remise du prix, le portrait d’un finaliste.

Pour suivre l’ordre alphabétique, Marvinpac ouvre le bal ce jour. Suivront Mimotec à Sion (7 octobre), NovaeRestauration à Gland (14 octobre), Point Prod (21 octobre) à Genève, P&TS à Neuchâtel (28 octobre) etVirtua à Etoy (4 novembre).

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http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b2f930e8-47ee-11e4-aef6-ddf0e2b621d7/Portrait_des_six_finalistes_du_prix_SVC

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b2f930e8-47ee-11e4-aef6-ddf0e2b621d7/Portrait_des_six_finalistes_du_prix_SVC

Datum: 24.09.2014

Union suisse des arts et métiers usam3001 Berne031/ 380 14 14www.sgv-usam.ch






PRIX SVC Présentation des deux dernières entreprises nominées pour le prix Swiss VentureSuisse romande 2014. Il s'agit de P&TS et de Virtua SA. Rendez-vous à l'EPFL avec les lauréats.

Tech transfert et monde virtuel

Comme nous l'avons présenté dansnos deux dernières éditions (lirejam 7 et 8, juillet et août), les fina-listes du «Prix SVC Suisse romande2014» sont désormais connus. Dessix entreprises sélectionnées parmiles quatre-vingts PME qui avaient étéprésélectionnées en raison de leurdynamisme, nous vous avons déjàprésenté Marvinpac SA (FR), Mimo-tec SA (VS), Novae Restauration SA(VD), Point Prod SA (GE). Il resteencore NITS SA (NE) et Virtua SA(VD).

P&TS à Neuchâtel

Cette société est installée depuis1998 à Neuchâtel, date de sa créa-tion. Active dans le dépôt et la dé-fense de brevets, de marques et dedesigns, la société regroupe actuel-

lement 23 spécialistes en propriétéintellectuelle au sein de son siège.Cette équipe multinationale, com-posée d'ingénieurs et de spécialistesjouissant de compétences reconnuesdans leur domaine, peut s'appuyerparallèlement sur un réseau de cor-

respondants actifs dans 65 pays.Une structure qui lui permet dedéfendre les intérêts de ses clientsdans l'ensemble des pays industria-lisés. Après avoir créé une brancheà Dublin en 2011, puis ouvert desadresses de services en France eten Allemagne en 2013, P&TS au-ra bientôt aussi pignon sur rue àZurich. Elle deviendra ainsi le pre-mier cabinet de conseil en propriétéintellectuelle établi des deux côtésde la Sarine. En 2013, sur 300 an-nonces d'invention soumises de lapart d'inventeurs individuels ou desociétés, 160 ont pu être retenueset 400 brevets déposés. Sa clientèleest constituée de Hautes Ecoles, desociétés multinationales, mais égale-ment de très nombreuses start-ups.Alors que le nombre de demandesde brevet suisse tend à stagner de-puis plusieurs années, P&TS croît enEurope et réalise régulièrement destaux de croissance à deux chiffres

Virtua SA à Etoy

Créée en 1998, cette société sise àEtoy (VD) propose à ses clients des

stratégies et des créations digitalescomplètes en concevant, réalisant,hébergeant et assurant la promo-tion de projets web, mobile et socialmedia. Elle emploie aujourd'hui 71collaborateurs, dont de nombreuxspécialistes pour offrir à ses clients- principalement de grandes entre-prises ou organisations - des ser-vices globaux agrégés. Dans unebranche où les métiers et les exi-gences évoluent très rapidement,Virtua SA a su prendre en compte lesbesoins de ses clients pour concevoirdes solutions virtuelles innovantesadaptées : Stratégies digitales déve-loppement web, développement mo-bile, design, web marketing. Parallè-lement à ses activités d'agence, l'en-treprise vaudoise a développé unestructure investissement après unepremière expérience réussie avec le

site Swissfriends. Elle finance, ef-fectue un coaching stratégique etpropose un accompagnement métieraux sociétés qu'elle soutient. Elleaccompagne désormais en tant quepartenaire plusieurs sociétés online,dont Ohbox (2009), Attractive World

Swiss Tech Convention Center de l'EPFL à Lausanne.


Datum: 24.09.2014







(2010), Mystore (2011) et IBO (2012).A titre de troisième pilier de sondéveloppement, Virtua SA met enplace un pôle «Incubateur/accélé-rateur» destiné à faciliter la créa-tion de start-ups digitales en Suisseromande et à accélérer leur dévelop-pement en proposant un coachingentrepreneurial, des services admi-nistratifs et métiers ainsi que des

connections internationales ciblées.

Grande fête des PMEà l'EPFL à Lausanne

Les lauréats seront désignés le 5 no-vembre prochain lors d'une grandecérémonie au Swiss Tech Conven-tion Center de l'EPFL. En décernantle «Prix SVC Suisse romande», leSwiss Venture Club entend ré-

compenser des entreprises remar-quables. La qualité de leurs produitset services, de leur management,leur réussite commerciale, leurs in-novations, leur culture d'entrepriseet leurs engagements en faveur deleur région figurent au nombre descritères déterminants qui sont exa-minés par un jury d'experts indé-pendants.


Datum: 31.08.2014







Dans l'édition précédente, nous vous avonsprésenté les deux premiers des six finalistesdu prix Swiss Venture Club, sélectionnés parmi80 PME en raison de leur dynamisme, capacitéd'innovation et de leur ancrage dans le tissu ré-gional. Voici comme promis les deux suivantes.Les lauréats seront désignés le 5 novembreprochain au Swiss Tech Convention Center àl'EPFL à Lausanne. Né à Berne en 2003, le SwissVenture Club est aujourd'hui actif dans toute laSuisse, organisé en sept régions géographiques :Espace Mittelland, Nordschweiz, Ostschweiz,Suisse romande, Svizzera italiana, Wirtschafts-raum Zurich et Zentralschweiz. Le SVC est uneassociation à but non lucratif dont les quelque2700 membres sont des personnes physiqueset morales issues de l'économie, des sciences,de la politique et de la culture.Candidat numéro 3: Novae Restauration SAActive dans la restauration collective, NovaeRestauration SA a été créé en 2003. Concen-trée sur la Suisse romande exclusivement, cetteentreprise de Gland (VD) nourrit aujourd'huiquelque 25 000 personnes chaque jour au seinde 73 établissements principaux: entreprises,écoles, universités et établissements médico-

PRIX SVC SUISSE ROMANDE

Candidats romands (2)sociaux. Elle a développé parallèlement un ser-vice traiteur ainsi qu'un parc de distributionautomatique et de snacking. Dans un marchémature et largement occupé par des opérateurshistoriques, Novae Restauration SA a su trou-ver sa voie. En jouant la carte d'une grandeproximité avec les producteurs et fournisseurslocaux, sélectionnés pour la fraîcheur et laqualité de leurs produits, et en accordant unetrès grande autonomie à ses cuisiniers pour ré-pondre aux besoins spécifiques de leurs clientsrégionaux, l'entreprise vaudoise a progressérégulièrement et significativement en dix ans.Novae Restauration SA consacre des effortsimportants à la formation de son personnel etreste à la recherche permanente d'innovations.Ainsi Novae a repensé certaines filières d'appro-visionnement, de l'agneau Bio aux crevettessauvages, a mis en place un menu bien-êtreéquilibré et Novae traiteur a lancé une boutiqueen ligne de plateaux repas et de cocktails dîna-toires sur Genève. Forte de 630 collaborateurs,Novae Restauration SA entend se développer àl'avenir dans la restauration scolaire et dans ledomaine de la santé (EMS, cliniques et hôpi-taux) en terres romandes.


Datum: 31.08.2014







Candidat numéro 4: Point Prod'SAPoint Prod'SA, fondée en 1996 à Genève, estune société de production audiovisuelle suisse.Elle fournit des contenus et des prestationsaux principaux diffuseurs européens et offreson expertise aux entreprises privées qui sou-haitent maîtriser leur communication et leurimage par des productions audiovisuelles.En se rapprochant en 2007 d'Actua films SA,une société de prestations techniques fondéeen 1952, réputée pour son savoir-faire et samaîtrise des technologies de production et detransmission, le groupe Point Prod'SA maî-trise aujourd'hui toute la chaîne de productionet de diffusion. Au nombre de ses activités :des programmes de magazines, des jeux etdivertissements pour la télévision, des filmset des documentaires, des films institutionnelset publicitaires, un pôle muséographie et dessolutions multimédias ainsi que des films d'en-treprises pour PME. En Asie, Point Prod'SA adéveloppé une unité spécialisée dans le marchéchinois pour accompagner ses clients. Sur unmarché audiovisuel en profonde transformationstructurelle, caractérisé par une multiplicité desacteurs, des écrans et des formats, le groupePoint Prod'SA, fort de 80 collaborateurs, s'estcentré sur le déploiement de compétences etde savoir-faire spécifiques, principalement surle marché francophone et le marché internatio-nal depuis Genève et Paris, où l'entreprise estprésente également depuis 2009.

Prix SVC: Depuis le premier Prix de l'Entreprise,décerné en 2003 dans la région «Espace Mit-telland » à l'entreprise DT Swiss (Bienne), plusde 150 entreprises finalistes ont été distinguéespour leur esprit d'innovation et leur succèsdurable. En Suisse romande, le Prix a déjà eulieu en 2005, 2006, 2008, 2010 et 2012 et a cou-ronné, par ordre chronologique, Felco SA (LesGeneveys-sur-Coffrane), Preci-Dip Durtal SA(Delémont), Symbios Orthopédie SA (Yverdon-les-Bains), Sottas SA (Bulle) et FKG DentaireSA (La Chaux-de-Fonds).


Date post:	26-Jan-2017
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Press Review Prix SVC Suisse romande 2014

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