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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DOSSIER DE PRESSE · La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP)...

Date post: 08-Mar-2021
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DOSSIER DE PRESSE
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Page 1: MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DOSSIER DE PRESSE · La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) Forte de 8 500 hommes et femmes, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, placée

DOSSIER DE PRESSEMINISTÈRE

DEL’ INTÉRIEUR

DOSSIER DE PRESSE

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Le stand du ministère de l’Intérieurau salon de la moto 2013

HALL 6 – Allée C – Stand 7

Police nationale

Gendarmerie nationalePréfecture de police

Sécurité routière

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LA PRÉFECTURE DE POLICE

Depuis sa création en 1800, la préfecture de police (PP), qui se trouve au cœur de l’Île de la Cité, est une administration unique en France, riche de près de 46 000 agents, dont 30 000 policiers et 8 500 sapeurs-pompiers. Compétente sur Paris et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), la préfecture de police doit prévenir et agir contre une multiplicité de risques : délinquance, troubles à l’ordre public, catastrophes naturelles ou technologiques, etc.

Chaque jour, 8 millions de déplacements motorisés sont effectués entre Paris et sa banlieue. La lutte contre l’insécurité routière se place donc au tout premier rang de ses priorités. Pour l’enrayer, elle organise, conjointement aux contrôles routiers, de nombreuses actions préventives.Ce salon est l’occasion pour la préfecture de police de présenter un panel de ses activités en relation avec la lutte contre la délinquance routière ou la gestion du trafic et d’exposer quelques-uns de ses équipements spécifiques. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP)

Forte de 8 500 hommes et femmes, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, placée sous l’autorité du préfet de police, intervient dans la capitale et en petite couronne. Le secours à victimes et les accidents de la circulation représentent 75 % de ses interventions contre 5 % seulement pour la lutte contre le feu. La direction opérationnelle des services techniques et logistiques (DOSTL)La direction opérationnelle des services techniques et logistiques répond à l’ensemble des besoins en équipements (véhicules, engins de maintien de l’ordre, uniformes, armes, informatique, etc.) des différentes directions de la préfecture de police ainsi que des services de la petite couronne. Par ailleurs, celle-ci assure des missions de lutte contre la pollution ou le débridage. L’unité de contrôle techniqueElle présentera le speedomètre, derrière le pavillon 8, destiné à mesurer la vitesse maximale d’un scooter afin de lutter contre le débridage. La direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC)

La direction de l’ordre public et de la circulation a pour mission d’encadrer l’ensemble des événements se déroulant sur la voie publique à Paris, de fluidifier et sécuriser le trafic régional et d’assurer la protection des lieux publics sensibles. – Le bureau d’éducation et d’information routièresIl animera un simulateur d’alcoolémie « SIMALC » permettant d’estimer la consommation d’alcool à ne pas dépasser sur la base du poids, du sexe et d’une consommation d’alcool donnée. Autre animation, le simulateur de conduite deux-roues qui permettra d’appréhender les différentes situations qui peuvent se poser aux conducteurs de deux-roues motorisés. – Les compagnies motocyclistesAu sein de la division régionale motocycliste qui compte 421 motocyclistes, les compagnies motocyclistes parisiennes, fortes de 249 policiers habilités à la conduite des motos de police, ont pour missions principales les escortes (de cortèges officiels, d’ambulances, d’engins de maintien de l’ordre, etc.) et la police routière, qu’elles exercent notamment à travers des contrôles routiers ciblés (vitesse, alcoolémie …).

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LA GENDARMERIE NATIONALE

La gendarmerie nationale compte 5 000 motocyclistes qui servent dans les escadrons départe-mentaux de sécurité routière (EDSR) et à l’escadron motocycliste de la Garde républicaine.

Les EDSR comprennent :– des brigades motorisées (BMO), compétentes sur le réseau routier ;– des pelotons d’autoroute (PA), compétents sur le réseau autoroutier ;– des pelotons motorisés (PMO), compétents à la fois sur le réseau routier et autoroutier.

Dans le cadre de leurs missions les motocyclistes de la gendarmerie départementale participent :– à la surveillance, au contrôle des usagers, des transports de personnes et de marchandises en

procédant éventuellement à la constatation d’infractions ;– à la lutte contre la délinquance générale aux côtés des unités territoriales ;– à la régulation du trafic routier et aux enquêtes relatives aux accidents de la route ;– aux enquêtes judiciaires, à la recherche et à l’interpellation des malfaiteurs ;– à la protection des grands rassemblements de personnes ;– à l’information des usagers ;– à l’escorte et au guidage des convois sensibles.

Les motocyclistes de la Garde républicaine ont par ailleurs les missions suivantes :– escorter le président de la République et les chefs d’État étrangers ;– encadrer les courses cyclistes professionnelles d’importance internationale (Tour de France...).

La formation des motocyclistes de la gendarmerie est assurée par le centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR), implanté à Fontainebleau depuis 1967. Les candidats motocyclistes sont testés à l’occasion d’un pré-stage d’une semaine, destiné à vérifier leur aptitude à la conduite d’une moto dans le cadre du service de la gendarmerie. Ils suivent ensuite un stage de formation de 11 semaines qui vise à leur faire acquérir une véritable culture sécurité routière, la maîtrise du pilotage des motos de grosse cylindrée et la compétence professionnelle nécessaire à l’exécution des missions de police de la route. L’objectif est de fournir aux personnels formés un niveau de pilotage qui leur permette d’évoluer en toute sécurité tout en se concentrant avec efficacité sur leurs missions. Au cours de leurs carrières les motocyclistes sont ensuite régulièrement évalués. Chaque année le CNFSR forme ou évalue environ 1000 motocyclistes de la gendarmerie. Il organise également des formations spécifiques destinées notamment aux sections de recherches ou au GIGN... Le CNFSR forme également des motocyclistes d’autres administrations (Douanes, certaines polices municipales), mais aussi des motocyclistes de forces de sécurité étrangères (Allemagne, Qatar, Koweït, Algérie, Sénégal, Cameroun, Jordanie, Maroc...).

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LA POLICE NATIONALE

L’une des missions essentielle de la police nationale est la lutte contre l’insécurité routière. Deux directions assurent, entre autres et plus particulièrement cette mission : la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) et la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS), formées au centre national de formation motocycliste de la police nationale (CNFM-PN).

La direction centrale de la sécurité publique (DCSP)

Les unités motocyclistes de la DCSP : 1 021 motards répartis dans 117 unités sur 85 départements. Elles assurent : la lutte contre l’insécurité routière, l’assistance et la protection et la lutte anti-criminalité. Ces effectifs spécialisés bénéficient légitimement, de la part des usagers, d’un réel prestige confortant leur autorité, dû à une tenue en tout point exemplaire, tant dans l’accomplissement de leurs missions que dans l’image qu’ils renvoient. Parallèlement, la DCSP a pour missions : la lutte contre tous les comportements délinquants, la prévention et la dissuasion de la délinquance et l’aide et l’assistance à la population au travers de nombreuses missions de police-secours. Force publique à l’écoute des habitants, la DCSP peut également évoluer vers un rôle de rétablissement de l’ordre public lors d’encadrement de grands événements et de déplacements de personnalités.

La direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS)

Neuf compagnies républicaines de sécurité autoroutières composées au total de 1 551 fonctionnaires, renforcés par des adjoints de sécurité, participent à assurer la sécurité des 4 500 kilomètres d’autoroutes et de voies rapides. Leurs missions : assurer la sécurité des usagers sur leur secteur, d’enquêter sur les crimes et délits commis sur la partie d’autoroute qui leur est dévolue. Ces unités assurent également des services particuliers comme les escortes d’ambulances et participent à la sécurité dans le cadre de sommets internationaux. Parallèlement, 6 unités motocyclistes zonales et leurs 22 détachements répartis sur tout le territoire (excepté la zone Paris) complètent utilement ces compagnies. 387 fonctionnaires uniquement motocyclistes, hautement spécialisés, assurent ces missions de police de la route dans tous les domaines de la sécurité, actions de prévention et escortes sensibles avec comme compétence une zone de défense (en zone police ou gendarmerie). Enfin, la compagnie républicaine de sécurité n° 1, forte de plus de 200 agents, est l’unique compagnie de C.R.S. qui est mise à disposition permanente du service de protection des hautes personnalités. La DCCRS dispose, par ailleurs, d’une piste motocycliste d’éducation routière, opération de sécurité deux roues itinérante qui a pour but l’initiation du jeune public.

Le centre national de formation de motocycliste de la police nationale (CNFM-PN)

La formation pour l’accès à la spécialité de motocycliste existe depuis 1948 dans la police nationale. Elle fut mise en place après la création des 1ères brigades motorisées dont on peut relever l’existence à compter de 1929. Depuis le 8 octobre 2009, elle relève désormais d’une structure unique de formation : le centre national de formation motocycliste de la police nationale (CNFM-PN), placé sous l’autorité de la direction des ressources et des compétences de la police nationale (DRCPN). Le CNFM-PN, en chiffres : 24 personnels encadrement, formateurs, mécaniciens et administratifs, un parc de 280 motos, un catalogue de formation avec plus de 18 thématiques de formation, plus 900 000 kilomètres par an et l’accueil et la formation de plus 900 fonctionnaires par an au profit de la police nationale (PP, DCCRS et DCSP).

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LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

La sécurité routière est présente pour la deuxième édition consécutive sur le stand du ministère de l’intérieur (hall 6, stand 7) aux côtés de la police nationale, de la gendarmerie nationale et de la préfecture de police.

Sur cet espace dédié à la sécurité routière, le public est invité à découvrir une animation permanente sur les dangers de l’usage de la moto en ville et à la campagne. L’animation permanente est un parcours fléché matérialisant une route que le visiteur doit emprunter. Celui ou celle qui s’y engage croise quatre panneaux qui rappellent les dangers de la conduite d’une motocyclette en ville avec des conseils de vigilance et d’anticipation. Cette route s’arrête sur une longue vue posée sur un présentoir. Un deuxième message de sécurité routière est délivré dans l’œilleton. S’y coller permet de visionner le film « À moto, le plus grand danger c’est de penser qu’il n’y en a pas. » qui met en images la réalité des accidents mortels à moto les plus fréquents, en rase campagne, de jour, par beau temps. En 2012, 843 usagers de deux-roues motorisés ont perdu la vie sur les routes de France, soit 23 % de la mortalité routière alors qu’ils représentent moins de 2 % du trafic.

Le public est également invité à participer à une expérimentation de l’airbag moto. Pendant la durée du salon, trois fois par jour (à 15 heures, 17 heures et 19 heures et à 21 heures lors des nocturnes), un visiteur, assisté par un gendarme motocycliste, peut endosser un airbag moto et ressentir le déclenchement de cet équipement en cas de choc. L’airbag moto est un équipement de sécurité qui accompagne les gendarmes motocyclistes et, prochainement, les motards de la Police nationale.

Pendant la durée du salon, les experts deux-roues motorisés de la sécurité routière, venus de toutes les régions de France, seront présents sur le stand pour répondre aux questions des visiteurs et sensibiliser les motocyclistes sur les risques liés à l’usage du deux-roues. Un accent particulier sera donné cette année à l’équipement des usagers de deux-roues motorisés qui doit être adapté aux trajets, à la météo et aux usages. Le mardi 3 décembre, sera signée au Salon de la moto, en présence de Frédéric Péchenard, délégué interministériel à la sécurité routière, une charte professionnelle pour promouvoir le port des équipements à deux-roues motorisé.


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