DIAGNOSTIC TERRITORIAL
DE LA COMMUNE DE
VEZIN-LE-COQUET (35)
Dossier réalisé par les étudiants enLicence 3 Géographie-Aménagement :CAOUISSIN AlainDEVERGE-MERDRIGNAC Jean-BaptisteGOHIN Allan
INTRODUCTION
Notre diagnostic du territoire porte sur la commune de Vezin-le-Coquet,
située dans l’ouest de la France, dans la région Bretagne et plus
précisément dans le département d’Ille-et-Vilaine (35). Commune
limitrophe de Rennes (à l’est), Pacé (au nord) et Le Rheu (au sud), Vezin-
le-Coquet s’étend sur une superficie de 786 hectares (7.86 km²). C’est une
ville au relief plan, dont l’altitude maximale atteint 67 mètres et au réseau
hydrographique peu dense (trois ruisseaux et la rivière la Flume au sud).
La commune comptait en 2011 une population de 4651 habitants et est
dirigée depuis 2012 par un maire divers gauche, M. Jean Roudaut. Elle est
intégrée à l’EPCI Rennes Métropole depuis sa création en 2000, mais faisait
déjà partie de Rennes District fondé en 1970. Le dernier plan local
d’urbanisme (PLU) de la commune a été mis en application en septembre
2013, et entre en compatibilité avec le Schéma de Cohérence Territorial
(SCOT) de Rennes Métropole.
La commune s’organise autour de 3 axes : un tissu commercial et
économique bipolaire, avec le centre-ville d’une part et les zones
d’activités d’autre part, un tissu associatif très dense composé de 50
associations (dont 12 sportives et 22 culturelles), une trame
environnementale protégée par les programmes d’urbanisme.
SOURCES ET REMERCIEMENTS
Sources internet et ressources
. Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE)
. Agence d’Urbanisme et de Développement Intercommunal de l’Agglomération Rennaise (AUDIAR)
. Rennes Métropole
. Bretagne Environnement
. Service de Transports de l’Agglomération Rennaise (STAR)
. Gest’Eau
. Agence de l’eau Loire-Bretagne
. Notaires de France
. Géo-Bretagne
. Site de la commune de Vezin-le-Coquet
. Géoportail
. Keolis
. Société National du Chemin de Fer (SNCF)
. Répertoire SIRENE
. Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
. Préfecture d’Ille-et-Vilaine
. Site du gouvernement
Documents d’aménagement, d’urbanisme ou de protection de l’environnement mobilisés
. Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Vezin-le-Coquet (Mis en application en septembre 2013)
. Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de Rennes Métropole
. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE) de l’Agence Loire-Bretagne
. Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) du bassin de la Vilaine en région rennaise
. Cadastre
. Plan Climat-Energie Territorial (PCET) de Rennes Métropole
. Programme Local de l’Agriculture (PLA) du Pays de Rennes
Remerciements :
Dans un premier temps nous remercions la commune de Vezin-le-Coquet surlaquelle nous avons effectué ce diagnostic pour son accord ainsi que sa bonnevolonté à nous aider dans nos recherches.
Nous tenons également à remercier chaleureusement Mme Guylaine Lefeuvrechargée d’urbanisme sur la commune pour son aide dans nos démarches ainsi queMr Jean Roudaut le maire de la commune pour le temps qu’il a su accorder pournotre entretien.
Enfin, nous remercions Mr Philippe Martin, directeur d’études à IDEA Recherchepour le suivi de notre dossier tout au long du semestre.
Démarches :
- Réalisation d’une enquête sur la commune, mi-novembre 2014
- Entretien avec monsieur le maire de Vezin-le-Coquet, Jean Roudaut le 19novembre 2014
TABLE DES MATIERES
Démographie
(Page 5)
Habitat & Logement
(Page 10)
Economie & Emploi
(Page 15)
Transports & Mobilités
(Page 21)
Environnement
(Page 26)
Introduction (Page 2) Enjeux (Page 30)
DÉMOGRAPHIE
Ce graphique illustre l’évolution de la population dans la commune de
Vezin-le-Coquet. Deux choses sont à remarquer : une explosion
démographique durant les années 60 et une perte de population à l’arrivée
du nouveau millénaire, corrigée depuis 2006 avec un rebond
démographique important.
La première réelle explosion démographique a lieu entre les années 1962 et
1968 avec un taux de croissance démographique inédit de 15% par an. La
population vézinoise double presque en seulement 6 ans avant de continuer
à s’accroître de manière importante, mais moins rapide jusqu’en 1999. La
commune dépasse le cap des 3000 habitants en 1988 puis celui des 4000
onze années plus tard. Durant la période inter-censitaire suivante, la
commune perd en population en raison d’un ralentissement du solde naturel
et d’un solde migratoire légèrement négatif. Par conséquent, le taux annuel
d’accroissement est de -1%. Depuis 2006, la croissance démographique a
nettement repris avec des taux annuels de 4,4%, rapprochant la commune
de la barre des 5000 âmes.
Source : INSEE / EHESS
797 839
1596
2207
2731
3268
40263809
4651
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
5000
1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
Po
pu
lati
on
Année
Evolution de la population de Vezin-le-Coquet de 1954 à 2011
300 200 100 0 100 200 300
0 à 4 ans
10 à 14 ans
20 à 24 ans
30 à 34 ans
40 à 44 ans
50 à 54 ans
60 à 64 ans
70 à 74 ans
80 à 84 ans
90 à 94 ans
Pyramide des âges de Vezin-le-Coquet (Evolution 1999-2011)
Homme 1999
Femme 1999
Homme 2011
Femme 2011
La pyramide des âges de la commune montre une forme de poire, avec une base
plutôt étroite et un élargissement à partir des classes d’âge des 20-24 ans,
principalement chez les hommes avant de se rétrécir au sommet. La part des
enfants de moins de 5 ans a largement diminué, notamment chez les garçons par
rapport à 1999, cause de la baisse des naissances entre 2006 et 2009 visible sur le
graphique du solde naturel. Il y a donc environ une centaine de vézinois par tranche
d’âge quinquennale et par sexe entre 0 et 20 ans. Au-delà, on distingue deux
phénomènes : chez les hommes, les actifs (20-50 ans) ont largement augmenté
tandis que les femmes de la même tranche d’âge sont moins nombreuses. Seule la
part des étudiantes ou jeunes actives (20-25 ans) est en augmentation à Vezin,
résultant de la proximité des lieux d’études universitaires à Rennes. Enfin, la part des
actifs proches de la retraite ou des retraités eux-mêmes a également augmenté,
quel que soit le sexe : on assiste donc globalement a un vieillissement de la
population de Vezin, même si la part des actifs a suivi la même croissance.
Source : INSEE
-5
0
5
10
15
20
25
30
35
40
0
10
20
30
40
50
60
2003 2005 2007 2009 2011 2013
Sold
e N
atu
rel
No
mb
re d
e N
aiss
ance
s/D
écè
s
Année
Bilan démographique naturel de Vezin-le-Coquet (2003-2013)
Naissance Décès Solde naturel (Naissance-Décès)
Le solde naturel de Vezin-le-Coquet est la résultante des 2 courbes que sont celles des
naissances et des décès. Ainsi on constate qu’en 2003 le nombre de naissance est 3,5 fois plus
élevé que celui de la mortalité, ce qui veut dire que la population de Vezin-le-Coquet a
« gagné » 36 habitants (solde naturel de 2003). Cette tendance s’estompe cependant petit à
petit, puisqu’on constate que le nombre de naissances diminue jusqu’en 2006. Jusqu’en 2009,
la natalité et la mortalité repartent à la hausse et le solde naturel se stabilise (entre +5 et +10).
Les deux années suivantes présentent des irrégularités puisque le solde naturel bondi puis chute
en 2011, il devient négatif (1 décès de plus que de naissance). A partir de 2012, les naissances
croient de nouveau (> 50) tandis que les décès diminuent légèrement. La forte croissance
démographique actuelle est donc liée à la fois au solde naturel et au solde migratoire.
Source : INSEE
Le solde migratoire a été calculé chaque année à partir de 2007 pour la commune de Vezin-le-
Coquet. C’est à partir de cette année qu’a eu lieu un rebond démographique, date à partir
de laquelle la population a de nouveau augmenté après une baisse de la population entre
1999 et 2006. Comme nous pouvons le constater, le solde migratoire est le principal artisan de
ce rebond avec 47 entrées en plus que de sorties sur la commune en 2007. Cette tendance
s’inverse fortement dès l’année suivante avec 36 habitants perdus à la suite d’un départ de la
commune. Néanmoins, cette baisse du solde migratoire est compensée par le bilan
démographique positif. Depuis 2009, les premiers effets de la crise économique se font ressentir
positivement pour Vezin puisque le solde migratoire a bondi (209 arrivées de plus que de
départs en 2009, 251 en 2010, 270 en 2011). Ainsi, le nombre de nouveaux arrivants sur la
commune a considérablement augmenté depuis cette date permettant à la ville d’être parmi
les plus attractives de la métropole sur le plan démographique. C’est donc principalement le
solde migratoire qui explique la croissance de la population actuelle sur la commune.
Source : INSEE
La moitié de la population vézinoise est en couple et mariée, ce qui signifie par
conséquent que les deux conjoints forment un ménage sous le même toit. Cette
part de mariages au sein de la population communale amène à penser
l’aménagement de la ville différemment : il faut un parc de logements accessible
aux familles et (dans la mesure du possible) suffisamment proche des groupements
scolaires. Cependant, on constate aussi que la part des célibataires au sein de la
commune est importante (40%), donc que les petits logements doivent y être
nombreux. Au total, la moitié des résidants vézinois vit seule et l’autre partie forme
un ménage poly nucléaire. La démographie et la question du logement sont donc
étroitement liées.
Source : INSEE 2009
3,8
3,53,3
3
2,7
2,3
1968 1975 1982 1990 1999 2009
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
Evolution de la taille des ménages à Vezin-le-Coquet
L’évolution de la taille des ménages à Vezin-le-Coquet n’est que très peu
différente de celle observée à l’échelle nationale. Depuis 1968, elle n’a
cessé de décroître, passant de 3,8 personnes par ménage à 2,3
aujourd’hui. Cette chute a été plutôt linéaire à Vezin en passant le cap
des 3 personnes par ménage en 1990 notamment. Cette éclatement des
foyers correspond également à une tendance forte : la multiplication des
logements pour une seule personne. De plus, le nombre atteint en 2009 est
révélateur du phénomène de vieillissement de la population, car les
personnes âgées forment rarement des ménages supérieures à 2
personnes.
Source : INSEE 2009
ATOUTS FAIBLESSES- Capacité d’accueil des personnes nécessitant une assistance (64
places disponibles à l’EHPAD des Champs Bleus), spécialisation dans
l’accueil des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
- Création de deux ZAC (zones d’aménagement concertées)
successives, les Champs Bleus puis la Haie de Terre créant de nombreux
logements et une dynamique migratoire.
- La crise économique et la proximité de Rennes ont rendu la commune
plus attractive, accessible notamment pour les primo-accédants : la
dynamique démographique est positive pour Vezin-le-Coquet.
- La forte urbanisation en cours change le statut de la commune, qui
était jusqu’au début du siècle la seule commune hébergeant une
activité agricole considérable en se situant en 1ère couronne de Rennes
: plus d’attractivité « rurale »
- Clivage croissant entre les populations âgées habitant Vezin-le-Coquet
depuis plusieurs années et les nouveaux arrivants, plutôt jeunes et
d’origines multiples : certaines tensions sociales se manifestent
notamment à l’occasion des discussions du Conseil Municipal.
- Le territoire communal reste petit (786 ha) et limite la création de
logements dans le cadre du développement durable.
OPPORTUNITES MENACES
- La commune bénéficie d’une excellente desserte de bus pour les
établissements scolaires du secondaire dans les communes
périphériques. Sans avoir de collège ou de lycée sur sa commune,
possibilité pour les élèves vézinois de s’y rendre rapidement.
- La proximité avec Rennes, principal bassin d’emploi de la région, est un
avantage à exploiter en tant que ville d’accueil des actifs rennais.
- Des programmes d’aménagement de plus grande échelle (ex : ZAC
Beausoleil à Pacé) ont été récemment réalisés dans les communes
avoisinantes et sont donc plus susceptibles d’accueillir un flux de
population important.
- Vezin-le-Coquet a déjà connu une perte de population en phase de
croissance démographique il y a 10 ans, tandis que les communes
voisines ont connu une croissance ininterrompue depuis 20 ans.
HABITAT & LOGEMENT
On observe qu’avant 1982, le bâti de la commune de Vezin-le-Coquet est représenté sous
forme de tâche d'huile, avec un centre-bourg urbanisé en deux parties autour des axes routiers
majeurs : la rue de Rennes à l’Ouest et la rue de Montfort à l’Est. Jusqu’en 1989, l’extension
urbaine est relativement faible avec une très faible évolution à l’Est tandis que le nombre de
logements croissait dans le sud du centre-ville et le long de la route de Lorient. Le paysage
pavillonnaire s’étend ensuite de manière plus importante comme on peut le voir sur la vignette
de 2004. Si de nouveau, la partie Est se développe peu, l’évolution de la zone urbanisée est
surtout marquée au sud, avec une plus grande continuité du bâti. La zone d’activités des 3
marches, au sud-est, devient plus dense. Enfin, l’horizon 2020, nous offre la transformation plus
importante. La grande partie Est de la commune s’urbanise avec notamment la ZAC des
Champs Bleus, en cours de réalisation. Si avant 1989, c’est essentiellement le secteur
pavillonnaire qui s’est bâti, depuis le début du siècle, on observe que la zone urbanisée est
essentiellement de l’habitat collectif, comme dans les nouveaux quartiers. On notera que les
zones urbaines recouvrent aujourd’hui 186 ha, soit 23,5% de la superficie de la commune.
Source : PLU de Vezin-le-Coquet (Septembre 2013)
La construction de logements à Vezin-le-Coquet est plutôt linéaire depuis la fin des
années 1960, le parc passant de 400 logements (en 1968) à 1659 (en 2009). Cela
répond en grande partie aux objectifs fixés par le PLH (Plan Local de l’Habitat) de
Rennes Métropole qui a également fixé des taux de logements sociaux (25% des
nouvelles constructions) et de logements à accession aidée (25% également). Cela
influe notamment sur le type de résidence présent à Vezin-le-Coquet. On observe
qu’en 40 ans, les variables dans le domaine du logement ont peu changé dans la
commune puisque la part des résidences principales est très largement majoritaire
(> 90%). A l’inverse, le nombre de résidences secondaires n’a que très peu évolué (6
en 1968, 13 en 2009) alors que le nombre total de logements a quadruplé sur cette
même période.
Source : INSEE
Le premier constat est surreprésentation de la maison par rapport à l’appartement
sur la commune lors de la dernière étude menée en 2009, puisqu’elle représente
77% de l’habitat à Vezin-le-Coquet (1249 maisons pour 370 appartements). Le parc
de logement est orienté essentiellement vers des résidences individuelles d’au
minimum 4 pièces, hébergeant des familles des classes moyennes ou des ménages
anciens ayant amassé un patrimoine immobilier. A l’inverse, les appartements
étaient en sous-représentation, d’une taille principalement de deux ou trois pièces.
Le zone d’aménagement concertée des Champs Bleus, construite depuis 2007, sur
45 hectares est un ensemble de 1400 nouveaux logements qui permet donc de
doubler la capacité d’accueil de la commune. La réalisation de la ZAC permet de
rééquilibrer le parc de logements avec une offre importante d’appartements,
destiné notamment aux primo-accédants ou ménages de faible taille, de plus en
plus importants sur la commune. L’un des constats que l’on peut faire est que la
taille des habitations et le nombre de pièces à Vezin-le-Coquet illustre la forte part
du pavillonnaire dans le parc de logement communal.
Source : INSEE
Les résidants de Vezin-le-Coquet sont en majorité (71,5%) des propriétaires. On
constate que l’accès à la propriété se fait essentiellement à partir de 40 ans,
notamment pour les habitants d’une maison. En revanche, le parc locatif, moins
important, est essentiellement centré sur les appartements. La part de logement
social (HLM) est plus important que celle dans le parc locatif privé. Le logement
social est orienté sur les tranches d’âge les plus jeunes (20-40 ans), pour qui
l’accession aidée et les logements HLM sont les solutions proposées lors de la
construction des nouvelles ZAC. D’autre part, le parc locatif privé, moins visible sur la
commune est destiné aux mêmes tranches d’âge que le logement social.
L’aménagement de la ZAC des Champs Bleus est un programme en cours de
réalisation qui prévoit 50% de logement social (dont 25% de logement HLM et 25%
de logement à accession aidée).
Source : INSEE 2009
Le tableau comparatif suivant permet d’observer le prix du foncier moyen à Vezin-le-Coquet par rapport aux
communes avoisinantes (Pacé, Le Rheu) et de caractéristiques (taille, population) proches. On observe que la
commune fait partie des plus chères de la comparaison mais reste néanmoins en deçà en termes de prix du
mètre carré pour les communes à proximité de Rennes, ce qui constitue un élément d’attractivité.
Source : INSEE, Notaires de France
Vezin-le-Coquet 2 178 €
Pacé 2 409 €
Le Rheu 2 083 €
Montgermont 2 260 €
L'Hermitage 2 025 €
La Chapelle-des-Fougeretz 2 137 €
Prix moyen au m² de l'immobilier
Les deux graphiques ci-dessus permettent d’observer la mobilité résidentielle des habitants vézinois. La majorité des résidants de la commune sont installés de longue date, avec 21,2%
d’entre eux ayant emménagé sur la commune il y a plus de 30 ans en 2011. Si l’on augmente la marge, on se rend compte que près de 60% sont installés depuis plus de 10 ans, ce qui
signifie que la mobilité résidentielle est assez faible après l’installation sur la commune. Néanmoins, avec la livraison des premiers logements de la ZAC des Champs Bleus en 2007, la part
des arrivants ayant emménagé depuis est de 30% : l’offre de logements est donc assez attractive pour amener de nouvelles personnes à s’installer à Vezin-le-Coquet. S’installer semble
être le terme adéquat puisqu’avec le second graphique, on se rend compte que les habitants déménagent essentiellement au sein même de la commune (pour près de deux tiers
d’entre eux) tandis que le tiers restant quitte la commune. La dynamique migratoire est donc essentiellement interne à la commune, y compris pour les personnes âgées (55 ans et plus),
qui changent de logement sans quitter la commune dans laquelle ils vivent depuis une durée plus ou moins importante.
Source : INSEE
ATOUTS FAIBLESSES- Création de mixité sociale avec la création des ZAC, dans le cadre du
PLH adopté en 2007 prévoyant 50% de logements sociaux (25% de HLM,
25% de logements à l’accession aidée). Les personnes les moins
favorisées et les personnes aisées sont représentées dans la population
communale grâce à la politique de logement.
- Consommation énergétique des logements en recul de 21% entre 2006
et 2012 : le parc de logement vézinois s’adapte aux enjeux du
développement durable.
- Des réserves foncières limitées et déterminées par le PLU : les zones 2au
sont les dernières zones d’étalement urbain autorisées par la
municipalité : le logement est amené à se densifier.
- Proximité entre équipements sportifs, culturels, commerciaux et l’habitat.
81% des logements se situent dans un rayon de 500 mètres par rapport
aux équipements du centre-ville. La centralité est marquée et permet le
développement de déplacements doux.
- L’étude de renouvellement urbain contribuant à densifier le centre-ville
et créer des programmes d’habitat en conséquence est très longue à
se mettre en place (10 ans).
- La part de l’urbain résidentiel essentiellement pavillonnaire, très
consommateur d’espace, reste la plus importante sur le territoire
communal.
- Le tissu urbain est peu dense en centre-ville mais le bâti a tout de même
une forte emprise sur le territoire : travaux de densification des
logements en hypercentre sont longs à réaliser et coûteux.
OPPORTUNITES MENACES
- La nouvelle réglementation BBC (Bâtiments Basse Consommation)
permet à la ZAC des Champs Bleus d’avoir un suivi par l’ALEC (Agence
Locale de l’Energie et du Climat) du Pays de Rennes, de contrôler les
performances réalisées en terme énergétique par les nouveaux
logements construits.
- Le paysage urbain rennais est saturé et incite à la construction en
proche périphérie, ce qui a pour effet un étalement urbain et une
consommation d’espace importante.
- Le nouvel éco-quartier de la Courrouze dans le sud-ouest rennais est un
vecteur de logement social plus important et attractif que la ZAC des
Champs Bleus. Effet de concurrence entre les programmes d’habitat
qui ne profite pas à Vezin-le-Coquet.
ÉCONOMIE & EMPLOI
Vezin-le-Coquet est une commune dans laquelle la majorité de la population est
active et possède un travail (51,1%). Néanmoins, la part des actifs travaillant a
nettement baissé par rapport à 2006 (-15%), sans pour autant que celle des
chômeurs n’augmente. Les effets de la crise économique mondiale ont eu des
effets à l’échelle locale comme à Vezin, où la part des inactifs (hors du marché
du travail) a bondi en 5 ans (+19%), embrassant ainsi la tendance à la baisse du
nombre d’actifs vézinois possédant un travail. Il est toutefois très important de
noter dans cette évolution de la part des inactifs, l’arrivée dans les comptes des
individus incarcérés au centre pénitentiaire de Vezin-Rennes (mis en service en
2010), qui sont sans emploi du fait de leur statut. Ainsi, la plupart des actifs qui
perdent leur travail se retrouvent dans une logique excluante du marché.
Concernant les futurs et les anciens actifs, leur part s’est stabilisée entre 2006 et
2011, elle représente en cumulé 1/5 de la population de la commune.
Source : INSEE
Ci-contre le plan cadastral de la ZAC des 3 marches, la plus grande zone d’activités de la commune (au sud-est de lacommune). Voici les quatre zones d’activités vézinoises, qui concentrent l’essentiel des emplois communaux :
- La zone d’activités des Trois Marches : Située dans le sud-est de la commune, de part et d’autre de la route de Lorient,la zone d’activités s’étend sur une superficie de 20 hectares et accueille 75 entreprises pour 1200 emplois (75% desemplois de la commune). On y localise également le centre pénitentiaire, microsociété à économie propre.Principales activités : Commerce de gros, Agroalimentaire, Services.
- La zone d’activités du Lozeret : Située dans le sud de la commune, à proximité du centre-bourg, elle concentre 17entreprises et 46 emplois. Principales activités : Artisanat, Construction.
- La zone d’activités de la Vallée/La Haie de Terre : Située dans le nord-est de la commune, elle concentre 3 entreprisespour 53 emplois. Principales activités : Artisanat, Logistique, Conditionnement.
- Le secteur centre-bourg : Le long de la route de Rennes, elle concentre les commerces de proximité dont la supérette(enseigne Spar, groupe Casino), les administrations, les services de santé, les autres services (ex : La Poste).
Source : Ville de Vezin-le-Coquet, Rennes Métropole, AUDIAR, Cadastre
Si la majorité des actifs vézinois travaillent en dehors de la commune, c’est dans 95%
des cas pour travailler dans une autre commune du département. Seulement 1,5% des
travailleurs de Vezin ont un travail en Bretagne dans l’un des trois autres départements.
La part des actifs habitant à Vezin mais travaillant dans une autre région est en
revanche supérieure. Cela a impact sur les mobilités quotidiennes et les modes de
déplacements privilégiés pour cela.
Source : INSEE 2011
Le graphique suivant permet de nous rendre compte que près de 90% des
résidants de Vezin travaillent dans une autre commune. La commune
n’attire au contraire que 12% de sa population à travailler sur son territoire.
Entre 2006 et 2011, on constate qu’il n’y a pas eu d’évolution dans ce
domaine.
Source : INSEE 2011
Les actifs résidant à Vezin-le-Coquet travaillent en majorité comme employés
(31%) ou exercent des professions intermédiaires (31%, ils se situent entre les
agents d’exécution et les cadres) en 2011. Si la part des employés a
grandement cru depuis 2006, celle des « intermédiaires » a quant à elle diminué
(-4%). Ce sont ensuite les cadres qui sont les plus représentés (18%), leur nombre
n’a pas évolué depuis 1999 mais leur part a, en lien avec la croissance
démographique, légèrement diminuée. Les ouvriers sont de moins en moins
représentés parmi la population, tous comme les artisans et commerçants. Enfin,
il n’y a plus d’agriculteur exploitant habitant à Vezin depuis 2009 : le statut
agricole de la commune a totalement disparu.
Source : INSEE
On constate que la commune concentre essentiellement (60%) des métiers du
commerce ou des services divers, ce que l’on qualifie de « secteur tertiaire ». La
commune est donc fortement tertiarisée, mais les emplois du secteur primaire ont
disparu, puisqu’il n’existait en 2011 plus que 12 emplois liés à l’agriculture. Les
emplois industriels, présents essentiellement dans la zone d’activité des 3 marches,
sont en diminution depuis 2006, et leur part également. Enfin, les emplois en
augmentation à Vezin-le-Coquet (en nombre et en pourcentage) sont ceux de la
santé, de l’action sociale et de l’administration publique.
Source : INSEE
En termes d’économie, la commune de Vezin-le-Coquet héberge une population plutôt riche
(23 158 € de revenu médian), qui permet de l’associer aux communes les plus riches du
département et de la métropole rennaise. L’AUDIAR (Agence d’Urbanisme et de
Développement Intercommunal de l’Agglomération Rennaise) a basé la construction des
« couronnes » sur ces considérations économiques : il en résulte le découpage d’une couronne
nord, plus riche que les autres dans la métropole dont Vezin-le-Coquet fait partie. Cette
couronne Nord regroupe 11 communes dont les plus riches Saint-Grégoire et Cesson-Sévigné.
Ce point de vue économique permet de situer le profil de la commune, dont la plupart des
actifs travaillent en dehors (rappel : 88%), avec des revenus importants.
Au demeurant, la commune arrive pour le moment à maintenir un équilibre et à amener de la
richesse malgré la forte tertiarisation de ses activités et la migration quotidienne de ses actifs
vers un autre lieu de travail. Les revenus des ménages font partie de la portion la plus haute du
département et de la métropole rennaise, ce qui influe sur le type de population présente dans
la commune (des personnes retraités ayant une épargne, des familles) ainsi que sur les types de
logement (majorité de propriétaires, voir partie logement). D’autre part, le taux de la taxe
d’habitation votée par le Conseil Municipal est de 17.83% en 2013, niveau le plus faible de la
couronne nord définie par l’AUDIAR, ce qui facilite l’arrivée de primo-accédants.
Source : INSEE
23158 23791
21284
18068
Vezin-le-Coquet 1ère couronne Nord (hors Vezin)
Rennes Métropole Ille-et-Vilaine
0
5000
10000
15000
20000
25000
REV
ENU
MED
IAN
DES
FO
YER
S P
AR
UC
(EN
EU
RO
S)
Les revenus des ménages par unité de consommation (2010)
13,5
13,1
21,2
14,7
9,2
10,8
8,7
Salaire horaire net moyen RM
Salaire horaire net moyen Vezin
Cadres
Professions Intermédiaires
Employés
Ouvriers qualifiés
Ouvriers non qualifiés
0 5 10 15 20 25
Salaire horaire net moyen (en €)
Le salaire horaire net moyen selon la catégorie socio-professionnelle (2010)
Le salaire horaire net moyen des vézinois est inférieur à celui des habitants de
Rennes Métropole (13,1 € contre 13,5 €). Néanmoins, il est supérieur à celui du
département (12,3 €), ce qui confirme que les actifs de la commune ont un
salaire qui leur permet notamment d’épargner ou d’investir (voir partie
logement). Sans surprise, ce sont les cadres de la commune qui possèdent les
meilleurs salaires nets (21,2 €/heure), tandis qu’à l’inverse les ouvriers non qualifiés
et les employés ont des salaires faibles (< 10 €/heure).
Source : INSEE / AUDIAR
ATOUTS FAIBLESSES- La zone d’activités des 3 marches est une zone d’activité qui croît à
Vezin-le-Coquet depuis 1999, qui obtient d’excellents taux d’attraction
(75% soit 3 actifs arrivants pour 4 actifs sortants). C’est un pôle attractif et
dynamique qui regroupe 80% des emplois et 30% des entreprises de la
commune.
- Le centre pénitenciaire est un gros pourvoyeur d’emplois (387 postes en
2012), qui est la première entreprise vézinoise. C’est un domaine à fort
turnover, qui permet de renouveler les actifs, créer du lien social et
réaliser des économies.
- L’offre en services de santé est excellente (4 médecins, 6
kinésithérapeutes, 2 infirmiers, 2 pharmacies, 2 vétérinaires, 1 dentiste…)
- Bonne répartition géographique du tissu commercial en centre-ville, le
long des axes principaux (rues de Montfort et de Rennes), à proximité
immédiate d’équipements générant des flux importants (écoles, mairie).
- Les PME de la commune ont un rayonnement assez limité alors qu’elles
sont majoritaires sur la commune (seules 4 entreprises de plus de 50
employés).
- La seule infrastructure de commerce présente à Vezin-le-Coquet (la
supérette Spar) est en perte de vitesse et ne peut rivaliser avec les
grandes surfaces des communes limitrophes. La ville est prise au piège
de stratégies commerciales du groupe Casino.
- L’exploitation agricole a cessé sur la commune en 2009. Malgré
l’augmentation de la taille des parcelles, la culture productive n’existe
presque plus.
- Le renouvellement des cellules commerciales est long et la plupart des
commerces sont présents depuis longtemps et vieillissent.
OPPORTUNITES MENACES
- Partenariat avec la ville de Rennes pour la modernisation de la ZAC des
3 marches, pouvant permettre d’améliorer l’image d’entrée
d’agglomération (marketing) et la gestion des flux (6000 emplois sur la
zone Rennes Ouest, à cheval sur les deux communes).
- Rennes Métropole multiplie les partenariats avec les communes proches
qui ont du foncier à offrir. A Vezin-le-Coquet, avec la disparition d’une
grande partie du domaine agricole, la réserve foncière n’est pas aussi
importante que dans les communes avoisinantes. De plus, la ZAC des 3
marches, poumon économique de la commune ne dispose plus de
foncier disponible.
- La moitié des actifs vézinois (50% en 2006) travaille sur la commune de
Rennes et ne produit, par conséquent, pas de richesse sur le territoire
vézinois.
TRANSPORTS & MOBILITÉS
Réseau routier automobile - RN 12 au Nord (Axe Rennes-Saint-Brieuc-Morlaix-Brest), voie
express (110 km/h)
- RN 24 au Sud (Axe Rennes-Ploërmel-Lorient), voie express (110
km/h)
- RD 288 à l’Ouest (Vezin-Le Rheu-Chavagne), considérée comme
la 2ème rocade ouest (90 km/h)
- RN 135 à l’Est (Périphérique Ouest Rennais), rocade (90 km/h)
- RD 125 qui traverse le Centre-Ville (Axe Rennes-Saint-Méen-le-
Grand)
Réseau routier transports en commun Réseau STAR :
- Ligne 11 (Rennes Poterie -> ZI Ouest)
- Lignes 53 et 153 ex (Rennes République -> La Chapelle-
Thouarault)
- Ligne 76 (Rennes Lycée Basch -> Mordelles)
Réseau scolaire STAR :
- Ligne 209 (Vezin-le-Coquet Vallée -> Rennes Villejean), dessert le
Collège Rosa Parks
- Ligne 210 (L’Hermitage -> Rennes Lycée Basch), dessert le Lycée
Victor et Hélène Basch
- Ligne 227 (Saint-Gilles -> Pacé Collèges), dessert les 2 collèges de
Pacé
Réseau Illenoo :
- Ligne 2 (Gaël -> Rennes)
Réseau routier cyclable - 450 mètres de voies cyclables.
- Intégration au PDU de Rennes Métropole et création d’un PCD
(Plan communal de déplacement) dans le cadre de la révision
du PLU appliqué depuis septembre 2013.
Réseau ferroviaire - Pas de gare ni de halte
Autres services de transports 3 taxis sur la commune de Vezin-le-Coquet :
- S.Renard
- V.Renard
- Allô Taxi Vezin
Vezin-le-Coquet est une commune de la première couronne
rennaise, située à 6 kilomètres du centre-ville de Rennes. La
plupart de ses actifs ne travaillent pas sur leur commune de
résidence (voir partie emploi). Pour autant, si la distance
domicile-travail est souvent faible, le moyen le plus employé par
les résidants vézinois reste l’automobile (78% des mobilités
quotidiennes), loin devant les transports en commun (12%) ou
les mobilités douces (marche, deux-roues non motorisés). La
prépondérance de la voiture dans les déplacements domicile-
travail correspond à la fois à une réalité géographique et
sociale : le besoin de se déplacer vite et confortablement. Enfin,
4% des mobilités quotidiennes s’effectuent sans transport à
Vezin, puisque les lieux de domicile et de travail se confondent.
Source : INSEE 2009
4%
3% 3%
78%
12%
Mobilités quotidiennes : les déplacements domicile-travail
Sans Transports Marche Deux-Roues Voiture Transports en commun
On observe sur le schéma ci-contre le réseau routier vézinois. Les
rues de Montort (à l’ouest du rond-point) et de Rennes (à l’est
du rond-point) sont signalées en noir, ce sont les voies
prioritaires, sur lesquels sont organisées les lignes de bus du STAR.
Elles desservent l’ensemble du centre-ville, des commerces de
proximité et des habitations. Les voies grisées sont les voies plus
rapides qui permettent les entrées et sorties de la commune,
C’est par ces axes que passent les migrants pendulaires. En
magenta, ce sont les voies secondaires, qui relient les quartiers
les uns eux autres. Enfin, en mauve, les voies desserte locale sont
celles qui amènent les habitants à leur quartier, ce sont des
voies au passage moindre, uniquement utilisées pour rentrer
chez soi. On constate ainsi une forte hiérarchisation des routes
sur la commune : l’axe principal doit permettre le passage des
véhicules et des transports en commun sans congestion (donc
capable de supporter un flux important) tandis que les voies
dites secondaires sont adaptées à une circulation faible à
moyenne.
Source : PLU de Vezin-le-Coquet (Septembre 2013)
Trois lignes de bus du Syndicat de Transports de l’Agglomération Rennaise (STAR) offrent une desserte sur la commune :
La ligne 11 avec deux arrêts desservant la ZAC des Trois Marches.
La ligne 53 avec sept arrêts desservant le quartier du Champ Noël, la ZAC des Champs Bleus, le centre-ville, la ZAC de la Haie de
Terre. Elle est renforcée aux heures de pointes par la ligne 153 express, plus rapide.
La ligne 76 avec trois arrêts desservant la ZAC des Champs Bleus et le centre-ville (voir ci-contre)
L’amplitude horaire couverte par la ligne 53 (6h30-21h10 en semaine) est la plus importante, la ligne 76 desservant Vezin-Centre entre 7h25
et 20h. Cette plage horaire en adéquation avec ceux des actifs vézinois travaillant à Rennes explique les 12% d’actifs utilisant les transports
en commun. Les rotations sont très importantes avec 53 départs par jour pour la ligne principale en direction de Rennes. Le temps pour
joindre Vezin-le-Coquet (arrêt Centre) à Rennes (arrêt République) est estimé à 15 minutes.
On observe que l’équipement automobile des ménages est important à Vezin-le-Coquet
(93,2%) comparé à l’échelle nationale (83,3%). Cette importance de la voiture explique la
préférence de l’automobile au transport en commune notamment pour les déplacements
quotidiens. De plus, les ménages recensés (1621 au total) sont pour la plupart équipés d’au
minimum deux voitures (49% d’entre eux) plutôt que d’une seule (44,2%). La moyenne vézinoise
d’1.54 véhicule par ménage est cependant légèrement inférieure à celle de la France
Métropolitaine (1.61)
Source : INSEE
La commune de Vezin-le-Coquet est parmi les plus pourvues en stationnement (individuel et collectif). Cependant, le
foncier emprunté par ces places de stationnement limite la mise en place de plateformes intermodales et
l’élargissement des voies notamment en centre-ville.
Dans le développement des mobilités douces, on peut noter qu’un itinéraire de randonnée pédestre d’une distance
de 4,5 Km pour une durée moyenne de 1h15 de marche est inscrit au PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires de
Promenade et de Randonnée).
ATOUTS FAIBLESSES- Excellente desserte en bus (4 lignes sur l’intégralité de la commune
couvrant la ZAC des 3 marches, les nouveaux quartiers et le centre-ville)
plutôt lisible, rapide (15 minutes maxi pour rejoindre le centre de
Rennes) avec une rotation très importante (53 départs par jour).
- Le parc de stationnement est supérieur à la demande pour la
commune, ce qui limite les risques de congestion, notamment en
centre-ville.
- Des espaces de randonnée ouverts au cœur de la ville qui permettent
le développement de mobilités douces.
- Refus de la part de la SNCF de réaliser une gare à Vezin-le-Coquet, la
commune possédant pourtant un tronçon ferroviaire. La gare est un
enjeu stratégique pour une commune car elle amène des flux et des
activités et Vezin ne peut donc pas en profiter.
- L’étroitesse de l’espace public, notamment en centre-ville, rend difficile
voire impossible le développement de l’intermodalité ou la création de
voies douces.
- Insécurité pour les cyclistes sur les deux principaux axes du bourg
puisque la limitation de vitesse (50 km/h) ne permet pas un partage
complet de la route (pas de bandes cyclables).
OPPORTUNITES MENACES
- Le développement d’un réseau intercommunal de co-voiturage est
envisageable : il engage à la fois un enjeu social (cohésion),
environnemental (diminution des flux automobiles) et économique
(partage des frais).
- Conflit avec l’Etat sur le financement nécessaire à la rénovation de la
chaussée dans le quartier du Pont Lagot.
ENVIRONNEMENT
Continuités écologiques, espaces agricoles et risques
La trame bleue : On remarque que la vallée de la Flume marque le paysage de Vezin-le-Coquet. Il s’agitd’une zone d’intérêt écologique importante, où la préservation de la continuité écologique est au cœurdu PPRI du bassin de la Vilaine. Les zones humides de la trame bleue sont également intégrées au seindu dispositif de protection établi dans le PLU de la commune. Les vallées (de la Flume et de la Vilaine)sont des relais essentiels dans le maillage écologique de la commune puisqu’elles forment les principalesressources de biodiversité. Les zones humides de Vezin-le-Coquet occupent une part très importantedes prairies humides de fond de vallée. Mais leur emprise sur le territoire global de la commune resteassez faible (6%). Pourtant, ces zones humides ont un rôle régulateur, dans le fait d’absorber les cruesnotamment. La commune recense un risque d'inondation lié à la Flume, elle-même influencée par leniveau de la Vilaine. Malgré la faible envergure du cours d’eau, on recense au cours des dernièresdécennies trois Inondations avec des coulées de boue (1983, 1999 et 2001). Ce risque est traduitréglementairement dans le Plan de Prévention des Risques Inondation. On estime entre 1 et 50 lenombre de bâtiments concernés par l’aléa d’inondation (uniquement dans la ZAC des 3 marches).
La trame verte : La commune possède une ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique faunistique etfloristique) de type 1, c'est-à-dire un secteur de grand intérêt biologique ou écologique : la protection dela biodiversité fait partie des enjeux majeurs d’aménagement sur la commune. Les ceintures vertes,bien que partiellement morcelées par les secteurs urbains, sont visibles dans le paysage vézinois,puisque des coupures (notamment dans la nouvelle ZAC des Champs Bleus) via des espaces vertsouverts sont inclus au programme.
On remarque avec cette carte que les espaces agricoles sont mois présents sur la commune que lesespaces urbanisés. La pression urbaine s’exerçant à Vezin-le-Coquet s’est accrue lors des 20 dernièresannées, ce qui induit une réduction considérable du nombre de parcelles agricoles, même si celle-ci ontvu leur taille augmenter. A l’inverse, comme visible sur le schéma, les zones naturelles (les continuitésécologiques) servent de zones tampons entre les zones urbaines en croissance et les zones agricoles enrégression.
Sources : AUDIAR, Rennes Métropole (Juin 2012)
Assainissement et gestion des déchets
La compétence de gestions des déchets pour la commune de Vezin-le-Coquet est assurée par les services de Rennes
Métropole depuis janvier 2001. C’est la métropole qui organise à la fois la gestion et la collecte des déchets.
Gestion des déchets recyclables : mardi après-midi
La collecte de recyclables commence à 14h, les sacs peuvent être déposés sur le trottoir le matin même.
Collecte des ordures ménagères : mercredi après-midi
La collecte des ordures ménagères commence à 14h, les sacs doivent être déposés sur le trottoir le matin même.
De plus, la commune est munie d’une déchetterie, située dans la zone d’activités du Lozeret, au sud de la commune.
La commune a l’entière gestion de son réseau d’assainissement. Elle compte 1513 abonnements soit un total de 3 480
habitants desservis par le service d’assainissement. Il s’agit d’un service exploité en régie directe par le syndicat
intercommunal des eaux de Pacé-Vezin-St-Gilles qui gère la gestion du service, des abonnés, mais également les mises en
service, le renouvellement, les prestations particulières, tandis que le groupe SAUR va gérer la facturation des abonnements.
L’eau potable est ensuite produite par la SMPBR (syndicat mixte de production du bassin Rennais) qui va, après production,
léguer la distribution au syndicat intercommunal des eaux de Pacé-Vezin-St-Gilles.
ATOUTS FAIBLESSES- Les plans de la ZAC des Champs Bleus en cours de réalisation depuis
2006 intègrent des ceintures vertes (des coupures dans l’urbanisation) et
un réseau d’espaces verts, en respect avec la protection de
l’environnement.
- Intégration des risques naturels aux aménagements communaux, avec
le PPRI du bassin de la Vilaine, qui protège les abords de la Flume et de
la Vilaine de toute ouverture à l’urbanisation.
- Les surfaces agricoles et naturelles disparaissent les unes après les autres
face à la pression urbaine. La surface agricole utile (SAU) est en nette
diminution suite au morcellement du territoire, notamment par les routes
qui peuvent créer des ruptures dans la continuité écologique.
- Mauvaise qualité des eaux de surfaces liée à un taux de nitrate élevé
dans les cours d'eaux, qui affecte la diversité des usages de l’eau ainsi
que la biodiversité et notamment la ZNIEFF située en aval de la Flume.
- Présence de nombreuses nuisances sonores sur la commune,
notamment aux abords des voies de communication (routes, voies
ferrées) qui perturbent l’équilibre de la biosphère.
OPPORTUNITES MENACES
- Rennes Métropole a mis en place en décembre 2008 le PCET (Plan
Climat-Energie Territorial) qui prépare les communes à la transition
énergétique permettant via des subventions le passage au post-
carbone.
- La proximité de la ville de Rennes, cause des problèmes de pollution
atmosphérique (gaz à effet de serre) à grande échelle sur les
communes voisines de l’agglomération comme celle Vezin-le-Coquet.
ENJEUXL’offre en logements croît à Vezin-le-Coquet avec les créations de nouvelles
ZAC. Ces programmes destinés principalement aux ménages modestes (qui
entrent dans les 50% de logements sociaux crées). Leur accueil pose la
question de la gestion de l’augmentation de la circulation automobile et des
alternatives à ce mode de transport.
Comment favoriser l’accueil des actifs tout endéveloppant l’intermodalité ?
La préservation des zones humides est-elle encohérence avec l’accroissement démographique ?
La population vézinoise augmente considérablement depuis 2006, cause du
regain d’attraction de la commune. D’autre part, malgré la mis à disposition
d’une ZAC en construction (Les Champs Bleus) et d’une autre en projet (La
Haie de Terre, passée zone 2AU), le foncier disponible à Vezin-le-Coquet reste
assez faible. Les zones humides, essentiellement situées dans la vallée de la
Flume, sont, quant à elles, totalement inconstructibles.
Peut-on encore ouvrir à l’urbanisation des espacesagricoles ?
Les surfaces agricoles sont en nette diminution à Vezin-le-Coquet et plus
globalement dans la métropole rennaise. Cela a engendré des modifications
dans l’utilisation des sols agricoles au profit de la diversification (plusieurs
cultures différentes sur un même terrain). La pression urbaine est de son côté
de plus en plus forte sur la commune comme en témoigne l’enclavement
croissant des exploitations.
Comment améliorer la qualité de vie tout en conservantla place de l’automobile ?
Le trafic automobile est en augmentation constante sur la commune et des
problèmes de congestion sont observés aux heures de pointe sur la Route de
Lorient principalement. Les réductions de vitesse en hypercentre de la
commune ont pour objectif d’améliorer le confort de vie pour les habitants, en
terme notamment de qualité de l’air et d’économie.
Le centre-ville est un lieu de passage pour une majorité des vézinois. La densité
des équipements (scolaires, culturels, commerciaux, administratifs) en
hypercentre en fait le lieu de rencontre principal de la population. Néanmoins,
l’urbanisation importante du centre-ville et l’emprise du parc de stationnement
ne créent pas de grands espaces publics, des lieux de rencontre.
Comment favoriser la cohésion sociale dans lesespaces urbains ?
ENJEUXLe tissu commercial à Vezin-le-Coquet est très sectorisé et condensé : le
commerce de gros dans la ZAC des 3 marches, l’artisanat dans la zone du
Lozeret, le conditionnement dans la zone de la Vallée et les commerces ce
proximité dans le centre-ville. Ce dernier pôle, en perte de vitesse, est un enjeu
d’aménagement prioritaire, tandis que privilégier les mobilités douces pour les
trajets courts est un enjeu du développement durable à long terme.
Comment revitaliser le tissu commercial en développantles mobilités douces ?
Le développement de projets intercommunaux est-il unoutil viable de la densification ?
La densification du centre-ville est-elle la meilleureréponse pour la préservation des ceintures vertes ?
La densification du centre-ville doit permettre de limiter l’étalement urbain. Les
objectifs du développement durable (inscrits dans le PLU révisé de septembre
2013) imposent la sauvegarde de ceintures vertes, c’est-à-dire de coupures
naturelles dans l’urbanisation. Pour autant, il est difficile de trouver du foncier
disponible en hypercentre pour aménager des programmes d’habitat dense.
Doit-on désenclaver la ZAC des 3 marches avec unepolitique de logement attractive ?
La zone d’activités des 3 marches, située au sud-est de la commune, à
proximité de Rennes, est le poumon économique de Vezin-le-Coquet mais sa
situation géographique, très détachée du reste de la ville, est un frein à
l’attraction de ses actifs pour résider sur la commune. Une petite part de
foncier à proximité de la ZAC est disponible (ni en zone N ni en zone A).
Le centre pénitencier est le premier pourvoyeur d’emploi sur la commune (387
en 2011) et bénéficie d’un fonctionnement à part sur la commune, puisque les
deux « mondes » (l’univers carcéral et le reste des vézinois) n’échangent pas
ou très peu. Néanmoins, la multiplication des peines à politique réintégrative
peut faire l’objet d’un projet social et économique à l’échelle communale.
Comment intégrer le fonctionnement spécifique ducentre pénitentiaire à l’économie de la commune ?
La succession de lois depuis la loi SRU du 13 décembre 2000 incite aux
rapprochements intercommunaux en matière d’aménagement et de
développement durable. Cependant, la mise en place de PLU
intercommunaux réduit l’influence de la commune dans ses propres choix
d’aménagement et dans les politiques de logement.
ANNEXES
Annexe 1 : Plan cadastral de la commune de Vezin-le-Coquet Annexe 2 : Photographie de l’EHPAD de Vezin-le-Coquet
Annexe 3 : Centre pénitentiaire de Rennes-Vezin
ANNEXES
Annexe 4 : Enquête de diagnostic sur la commune